Cela ne devrait surprendre que les personnes qui croient encore au Père Noël : le dopage existe aussi dans le monde du trail et plusieurs coureurs / coureuses ont récemment été attrapés par la patrouille comme vous pouvez le constater dans cet article ou celui-ci.
Un cas m’interpelle toutefois : celui de la coureuse contrôlée positive à la morphine, suspendue 2 ans dans un premier temps, puis finalement relaxée après avoir « … prouvé son innocence en apportant la preuve d’avoir consommé du pain contenant des graines de pavot à l’hôtel ou elle séjournait. La morphine est un alcaloïde du pavot et des études pharmacocinétiques officielles, ont prouvé la production de dérivés de la morphine et de la codéine dans les urines. »
En lisant la décision de relaxe après appel, on note que la coureuse « … s’était souvenue avoir consommé du pain contenant des graines de pavot en grande quantité le matin de la compétition, aux alentours de 7h20… »
Je n’imagine pas qu’une traileuse capable de finir 2ème au scratch d’un trail de 47 km se soit gavée de pain quelques heures avant le départ de la course (cette année, la course part à 9h00). Sinon, elle prenait le risque d’être ballonnée au plus mauvais moment. Elle a donc pris quelques tranches (avec ou sans confiture ?) et les graines de pavot contenues dans ces quelques tranches ont suffi à la rendre positive.
Certains d’entre vous penseront peut-être qu’on les prend pour des cons mais c’est scientifiquement prouvé alors chers ami(e)s trailers, faites très attention à ce que vous mangez. Un petit morceau de pain en trop et paf, vous voici positifs au contrôle anti-dopage.
PS : cela n’a bien évidemment rien à voir mais cela me rappelle le cas de ce vainqueur (depuis déclassé) du Tour de France qui avait été contrôlé positif après avoir consommé trop de bières le soir à son hôtel.
PS2 : je ne connais pas l’adresse de cet hôtel qui procure un si bon pain, inutile de me demander.
PS3 : un petit article intéressant.