Et le programme 2023 sera finalement…

Comme d’habitude j’ai perdu à la loterie de la CCC et comme le dirait un de mes compatriotes corréziens malheureusement décédé: « ça m’en touche une sans faire bouger l’autre« . L’UTMB dans sa grande bonté m’octroiera peut-être une Running Stone pour me remercier d’avoir tenté la loterie. Toujours ça de pris !

La bonne nouvelle vient du côté de l’Echappée Belle Intégrale qui, cette année, n’organisait pas de loterie. Je suis donc inscrit.

Mon programme 2023 est au final le suivant :

  • l’Ultra-trail des Païens by UTMB – 18 mai 2023 – 103 km – 3.800 m D+ : une course de réglage, dans une superbe région et il faut bien passer à la moulinette des courses « By UTMB » si on veut avoir une chance de participer à l’UTMB un jour;
  • l’UTPMA – 16 juin 2023 – 105 km –  5.500 m D+ : j’avais très envie d’y retourner depuis mon premier passage en 2018. Avec l’expérience, j’espère y faire une bonne performance (1er tiers du classement);.
  • L’Echappée Belle Intégrale – 149 km – 11.400 m D+ :  sauf blessure nécessitant une évacuation par hélicoptère, je la finirai, en rampant et 3 jours après la barrière horaire s’il le faut. Je me souviens encore du belge de Tournai me disant avant le ravitaillement du Pleynet « n’abandonne pas, tu vas le regretter« . Leçon du jour : toujours écouter un belge de Tournai (patrie du père de Clovis par ailleurs, donc quasiment un français ;-))

Pour le reste, on verra. Il est possible que je m’inscrive à d’autres courses, notamment dans le cadre de ma préparation en Février, Mars et Avril mais rien n’est clair pour le moment. Pas de stress, il me semble qu’il y a une certaine désaffection sur les trails, j’en veux pour preuve le magnifique Trail de la Côte d’Opale qui a encore des places de disponibles à l’heure où j’écris. Je me souviens d’un temps pas si lointain où tout partait en quelques minutes.

PS : une pensée pour François D’Haene qui se remet lentement de sa blessure. J’ai eu la chance de faire un stage avec lui il y a deux ans et j’espère le revoir sur les ultras. Il a manqué à l’UTMB 2022.

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2022, Annus Horribilis

Ne voyez dans le titre de cet article aucun hommage déguisé à la reine Élisabeth II. Pour la petite histoire, cette locution serait certes née au Royaume-Uni, mais en 1870, dans une publication anglicane pour dénoncer le dogme de l’infaillibilité pontificale. Je ne dirai pas ce que je pense ni de la reine (et de la royauté en général), ni du pape (et de la papauté en général) au risque de perdre mes quelques rares lecteurs.

Ce titre est une manière polie et cultivée de dire que 2022 a été pour moi une vraie année de merde. Mon programme initial (et très ambitieux) de courses était le suivant :

  • L’Houffatrail – 23 janvier 2022 – 53 km – 1.830 m D+ : une course dans les Ardennes belges qui donne la motivation pour reprendre l’entraînement. Je n’y ai pas d’ambition particulière, si ce n’est de commencer à accumuler du kilométrage et du dénivelé positif. Une sorte de « week-end choc »;
  • Crêtes de Spa – 27 mars 2022 – 59 km – 1.940 D+: mon premier trail couru il y a 10 ans (dans la version 21 km) sur lequel je vais revenir avec plaisir. Le parcours est largement renouvelé cette année, avec des difficultés qui me semblent un peu mieux réparties sur la longueur du parcours.  Je vise une bonne performance, à savoir un meilleur classement que mon record de 2018 (98ème).
  • L’Ultra-Trail des Seigneurs (UTDS) – 9 avril 2022 – 104 km – 3.500 m D+ : mon premier grand objectif de l’année sur lequel j’espère terminer dans le 1er tiers de la course. Seulement 2 semaines après Spa, il va falloir bien gérer la récupération. J’aurais préféré au moins une semaine de plus…
  • La Bouillonnante – 23 Avril 2022 – 50 km – 2.400 m D+ : je l’ai courue en mode cool l’année dernière. En 2022 j’y retourne avec cette fois-ci l’objectif d’y faire un bon temps (là encore, 1er tiers du classement) si je me suis remis de l’UTDS. 2 semaines après ce ne sera pas facile, j’aviserai au dernier moment en fonction des jambes.
  • Le Grand Trail du St-Jacques – 11 juin 2022 – 123 km – 5.150 m D+ : c’est la troisième année de suite que je prévois courir cette magnifique course sur les sentiers de mon enfance, j’espère que cette fois-ci sera la bonne. Je vais la courir en duo et mes ambitions seront limitées à terminer la course.
  • L’UT4M 160 Xtrem – 22 juillet 2020 – 172 km – 11.330 m D+ : initialement mon objectif principal de l’année. Mais après avoir gagné à la loterie de l’Échappée Belle, je ne suis plus très sûr d’y participer. Je ne pourrais pas faire de long séjour de préparation en montagne avant (j’en ferai un les 3 semaines précédant l’Échappée Belle). Aurais-je les jambes et le mental pour m’aligner en débarquant la veille de Bruxelles, sans acclimatation au dénivelé et à l’altitude ? Rien n’est moins sur. Je me déciderai dans les dernières semaines, après le trail de St-Jacques en espérant pouvoir tout de même caser un séjour d’une semaine en altitude vers la fin Juin. Pas assez mais mieux que rien. On verra…
  • L’Échappée Belle intégrale – 19 août 2022 – 149 km – 11.400 m D+ : je me relance donc dans l’aventure, dans la joie et la bonne humeur. Avec le temps, la déception a fait place à un sentiment de revanche. Je veux me la faire cette p*** de course ! C’est évidemment mon objectif principal de l’année avec comme seule ambition de terminer.

La triste réalité a été la suivante :

  • L’Houffatrail :  je ne me suis pas présenté après avoir attrapé une première fois la COVID-19 (version light)
  • Crêtes de Spa : bonne performance, conforme à mes objectifs (74ème)
  • L’Ultra-Trail des Seigneurs (UTDS) : je ne me suis pas présenté après avoir attrapé un truc qui ressemblait fortement à la Covid-19 mais qui – officiellement – ne l’était point
  • La Bouillonnante : comme je devais la courir 2 semaines après l’UTDS, j’avais prévu la faire  en duo. Mais quand la personne qui vous accompagne se blesse au genou au 2/3 de la course, vous faites quoi ? Soit vous l’abandonnez dans un fossé et vous volez vers la ligne d’arrivée, soit vous l’attendez et finissez dans les profondeurs du classement. Devinez ce que j’ai choisi comme option…
  • Le Grand Trail du St-Jacques : un peu la même histoire avec cette fois-ci la personne qui explose (40% physique / 60% mental) à 100 km. Vous avez le choix entre finir tout seul (à l’arrache parce que vous êtes très proche des barrières horaires vu le retard pris) ou rentrer vous aussi à l’hôtel un peu plus tôt que prévu. Cette course me laisse beaucoup de regrets parce que je l’avais dans les jambes. Je n’ai pas eu l’envie d’en publier un compte-rendu même partiel.
  • L’UT4M 160 Xtrem et L’Échappée Belle intégrale : début juillet j’attrape une seconde fois la Covid-19 et cette fois-ci j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre, il m’a fallu attendre fin septembre pour retrouver des sensations correctes. Sans doute en forçant trop pour rattraper le temps perdu, je me suis blessé à la cheville droite, ce qui a été l’occasion pour moi de découvrir que je faisais partie des environs 10% de la population « bénéficiant » d’une mutation génétique me dotant d’un petit muscle supplémentaire, totalement inutile et dont j’ai oublié le nom, entre l’extérieur du genou et l’intérieur du talon. Ce petit muscle était totalement contracté, d’où les douleurs au talon et à la cheville. La douleur a disparu après 3 séances d’ostéo. Inutile de préciser que je ne me suis aligné à aucune de ces deux courses.

Vous pensez que je n’ai pas eu de chance ? Le pire était malheureusement encore à venir. Comme la forme commençait à revenir, je me suis inscrit à la SaintéLyon le 3 décembre. Ma forme allait crescendo. Malheureusement mon père est décédé une semaine avant la course et j’avais d’autres priorités en tête.

Pour finir en beauté l’année : gastro les 30 et 31 décembre.

2022, année de merde…

Entraînement 2022

Comme j’ai passé mon temps à arrêter puis redémarrer, mon kilométrage annuel s’en est ressenti. Jusqu’en Juin j’étais parti pour une année record (en dehors du mois d’Avril où j’avais du m’arrêter presque 2 semaines), à partir de Juillet entre seconde Covid-19, blessure au talon, décès et travail intense de fin d’année, je suis revenu à des volumes mensuels beaucoup plus réduits :

Je finis l’année avec 3.269 km, moins bien qu’en 2020 et 2021 mais pas si mal au final vues les circonstances.

Au mois de Juillet, j’ai aussi fait une partie du Tour du Mont-Blanc (Courmayeur – Chamonix) en randonnée sac à dos avec mon fils en quatre jours. Très sympa… Par contre je n’ai pas avancé sur mon projet « Saint-Jacques de Compostelle ».

Programme 2023

Je suis déjà inscrit à deux courses :

  • l’Ultra-trail des Païens by UTMB – 18 mai 2023 – 103 km – 3.800 m D+ : une course de réglage, dans une superbe région et il faut bien passer à la moulinette des courses « By UTMB » si on veut avoir une chance de participer à l’UTMB un jour;
  • l’UTPMA – 16 juin 2023 – 105 km –  5.500 m D+ : j’avais très envie d’y retourner depuis mon premier passage en 2018. Avec l’expérience, j’espère y faire une bonne performance (1er tiers du classement). C’est mon objectif réaliste de l’année.

Pour le reste, je recopie quasi in extenso ce que j’écrivais il y a un an.

Comme en 2022, je vais tenter l’inscription à deux autres courses :

  • L’Echappée Belle integrale – 149 km – 11.400 m D+ : je retente la loterie et si je gagne, je me relance dans l’aventure. Avec le temps, la déception a fait place à un sentiment de revanche. Je veux me la faire cette p*** de course !

OU

  • La CCC  – 100 km – 6.100 m D+ : c’est la seule « grande » course de l’UTMB pour laquelle j’ai suffisamment de points pour tenter la loterie. J’aurais préféré la TDS mais il me manque 2 points…

Il est possible que je m’inscrive à d’autres courses, notamment dans le cadre de ma préparation en Février, Mars et Avril mais rien n’est clair pour le moment. Le ratage de l’Échappée Belle m’a montré que j’avais besoin de me forger un mental pour courir très longtemps. Je pense donc profiter du retour du printemps pour faire des week-ends de 2-3 jours de courses (100 à 150 km) sur des tronçons du chemin de St-Jaques-de-Compostelle entre Aix-la-Chapelle et Paris. J’aurais l’occasion d’y revenir…

Croisons les doigts pour que 2022 ne soit bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

Bonne année 2023 !!

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Comment redémarrer une Garmin Fenix 6 bloquée ?

Si votre Garmin Fénix 6 (mais je crois que cela fonctionne pour toute la gamme Garmin) est bloquée, voici les deux procédures de reset :

« Soft » reset

  • Garder le bouton « Light » (haut gauche) pressé pendant 15 secondes (jusqu’à extinction de l’écran),
  • Presser à nouveau le même bouton pendant 1 seconde pour redémarrer la montre.

Normalement vous retrouvez tous vos paramétrages, champs customisés, applications, écrans…

« Hard » reset (redémarrage « usine »)

Si la précédente procédure ne fonctionne pas, alors vous pouvez essayer cette option qui réinitialise totalement la montre.

Voici la procédure à suivre :

  • Garder le bouton « Light » (haut gauche) pressé pendant 15 secondes (jusqu’à extinction de l’écran),
  • Presser à nouveau le même bouton pendant 1 seconde pour redémarrer la montre et immédiatement garder pressés les boutons haut droit et bas droit,
  • Au premier bip, relâcher le bouton haut droit,
  • Au second bip, relâcher le bouton bas droite.

En principe, la montre redémarre en mode configuration comme le jour heureux où vous l’avez sortie de la boite. Sinon il ne vous reste plus qu’à tester le SAV Garmin. 🙂

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Ultra-Trail des Seigneurs (UTDS) – Patatras

Ben voilà, « ce fichu rhume qui m’a mis au tapis une semaine » attrapé à Spa m’a conduit à l’abandon.

Après une brève embellie le dimanche précédent la course qui me permet de faire une bonne sortie, le rhume repart plein pot le lundi : nez (re)transformé en fontaine, mal de tête lancinant. Mon épouse tombe malade à son tour et est testée positive Covid-19 le mercredi. Comme tout laisse à penser que je l’avais contaminée et que mon rhume ne s’est pas calmé, je prends rendez-vous avec mon médecin le jeudi matin. Il me signe un certificat médical, me fait un test PCR et j’annule ma participation à l’UTDS dans la foulée.

La toute petite histoire retiendra que mon test PCR est finalement négatif (va comprendre…) mais je n’étais de toutes façons pas en état de faire 100 km le samedi. J’ai dû attendre le lundi suivant la course pour refaire une sortie, pas brillante d’ailleurs.

Après l’Houffatrail, c’est donc la deuxième annulation cette année pour raison médicale. Pour résumer mes pensées, fais ch… Ma prochaine course sera donc La Bouillonnante le samedi 23 Avril 2022. Comme j’avais prévue la faire en mode cool, ça devrait aller.

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Crêtes de Spa – 27 mars 2022

Dimanche dernier j’ai bouclé le premier volet de mon triptyque de folie où j’ai prévu enchaîner 3 courses en 1 mois :

Je visais une bonne performance, à savoir un meilleur classement que mon record de 2018 (98ème). J’ai atteint mon objectif puisque je finis à la 72ème place (7ème de ma catégorie d’âge), sans trop forcer. Même si selon l’algorithme Betrail ma performance de 2022 est légèrement en dessous de celle de 2018 (53 contre 54,34), je suis très satisfait de ma course. Seule ombre au tableau, je suis revenu de Spa avec une bonne crève (que je pense avoir attrapée le dimanche soir en allant au restaurant, les soirées sont fraîches à Spa) et je n’ai pas couru depuis. Ce samedi je commence à peine à me sentir mieux, j’espère courir dimanche et avoir le temps de me requinquer d’ici samedi prochain 6h00. Pas optimal tout de même, croisons les doigts.

Le parcours

Voici ma trace GPX (avec un arrêt accidentel de ma montre en sortant les bâtons de mon sac en début de course) :

Total distance: 57.89 km
Max elevation: 570 m
Min elevation: 218 m
Download file: Crêtes de Spa 2022.gpx

Au total le parcours est vendu pour 59 km / 1.949 m D+ mais fait en réalité entre 300 à 400 m D+ de moins. Je sais que la mesure de D+ n’est pas une science exacte mais quand même…

Le parcours était tout nouveau cette année et je l’ai trouvé très décevant.

Commençons par le départ le plus stupide qu’il m’ait été donné de voir depuis que je cours en trail. En principe, les organisateurs essayent d’étirer le peloton pour éviter de créer des embouteillages à la première difficulté. La veille, en allant retirer mon dossard, j’avais déjà quelques doutes sur le départ : une descente goudronnée suivie de la traversée d’une route avant de s’engager par une rampe très pentue sur une monotrace. Tout ceci laissait présager des embouteillages :

La nuit n’a pas porté conseil aux organisateurs puisqu’ils ont opté pour un départ encore plus stupide :

en faisant descendre les coureurs à travers champs (y compris enjamber des troncs d’arbre), traverser un petit pont en file indienne (en haut de la cascade sur la photo) puis le petit ruisseau (au bas de la cascade) pour retrouver au final le chemin prévu.

Résultat : un bouchon encore plus énorme que prévu (10 mn de perdues) et des coureurs qui shuntent la difficulté, plus par énervement que par volonté de tricher.

Les 28 premiers kilomètres (sur 59) sont vallonnés, mais sans grandes difficultés comme on peut le voir sur le profil du parcours :

Du 15ème au 30ème kilomètre environ le parcours est commun (et embouteillé) avec le 32 km. C’est un peu déstabilisant d’être entouré de coureurs du 32 km en se demandant si on n’a pas oublié un embranchement. Comme j’avais des doutes, j’ai démarré le suivi du parcours sur ma montre, ce qui m’a permis de « récupérer » quelques coureurs qui avaient manqué un embranchement mal indiqué, notamment quand le 32 et le 59 km se séparent à nouveau,  uniquement signalé par un panneau posé au sol qu’il est facile de manquer, surtout si on est dans un groupe. Sans ma montre je les aurais probablement bêtement suivis.

Entre le 33ème et le 40ème kilomètre, 7 km de faux plat en haut des crêtes, sur un chemin quasiment aussi dur et large qu’une route goudronnée. Rebelote entre le 46ème et le 49ème kilomètre. Sans intérêt. Pourquoi faire le déplacement à Spa si je peux trouver la même chose à côté de chez moi ?

La montée de la piste de ski du Thier des Réxhons était le lieu emblématique des crêtes de Spa. Mais cette année nous l’avons descendue. En fait les 15 derniers kilomètres de la course correspondent grosso-modo aux 15 premiers des anciens parcours.

Au final, un parcours très très décevant, surtout en connaissant les possibilités sur Spa. Rendez nous l’ancien parcours !

La logistique

Le fléchage était correct, presque uniquement à base de rubalise blanche. Il manquait quelques panneaux aux grands croisements, quelques indications sur les parties communes avec le trail de 32 km pour déstresser les coureurs du 59 km ou sur les grandes lignes droites. Mais comme je suivais le parcours sur ma montre, j’avoue ne pas avoir été trop perturbé. A noter que le parcours GPX sur le site de l’organisation était faux entre 40 et 41,5 km (on continuait tout droit pour rejoindre la route au lieu de descendre sur la droite par des sentiers).

J’ai peu utilisé les ravitaillements, juste pour faire le plein d’eau mais ils m’avaient l’air corrects, classiques. Il y avait peu de bénévoles sur le parcours, en dehors de la traversée des principaux axes routiers.

Là où j’ai un doute énorme c’est sur le chronométrage : seulement 264 classés sur 450 inscrits. 41% d’échec sur une course, c’est une statistique « Echappée Bellesque » et je ne me l’explique pas :

  • Coureurs qui ne sont pas présentés ? La météo était pourtant parfaite.
  • Coureurs perdus sur le parcours ? Possible, surtout à la fin de la partie commune au 32 et au 59 km.
  • Abandons en cascade suite à un départ un peu trop roulant sur 28 km où beaucoup se sont grillés ? Là encore c’est possible mais le taux d’échec sur le 32 km est très élevé lui aussi.

Il y a pour moi un truc pas clair… Il n’y avait jamais eu un tel taux d’échec à Spa.

Ma course

Je suis parti très calmement et j’ai commencé à accélérer au 15ème kilomètre pour prendre mon rythme de croisière jusqu’à la fin. Je ne me suis mis dans le rouge à aucun moment. Entre le départ débile, mon début prudent et mon rythme raisonnable, peut-être y a-t-il 10-15 mn à gratter sur le parcours lors d’une prochaine course.

Grosse satisfaction avec mes nouvelles chaussures : les Hoka Speedgoat 5. J’ai eu énormément de mal à m’y faire, avec des douleurs aux mollets et aux tendons d’Achille lors des premières sorties. Deux semaines avant la course j’avais même décidé de ne plus jamais courir avec. 🙂 Mais j’ai fini par m’y faire et je les ai énormément appréciées durant cette course : très confortables et très sécurisantes sur les parties caillouteuses. Parfaites pour l’Échappée Belle en août, je les ai d’ailleurs achetées dans cette perpective. Je vais continuer mon triptyque avec.

Au niveau nutrition, j’ai testé des barres énergétiques Baow (un peu trop sucrées à mon goût, pas convaincu par le rapport qualité/prix, j’essayerai leurs fameuses purées la prochaine fois) et les célèbres Cliff barres (que j’ai bien aimées). Je ne me suis arrêté que trois fois aux ravitaillements officiels : au 3ème pour boire un verre d’eau et de coca, au 4ème pour refaire le plein de ma poche à eau et au 5ème pour avaler 2-3 quartiers d’orange. Je voulais rester en autonomie aussi longtemps que possible et éviter les arrêts trop longs au stand (on est à Spa, utilisons le vocabulaire Formule 1).

Sur ma montre j’ai testé et approuvé pour la première fois deux fonctionnalités : le suivi d’itinéraire (nickel, cela m’a évité de me perdre au moins deux fois) et Climbpro qui est très agréable quand on est engagé dans une côte. Nul doute que j’utiliserai ces 2 fonctionnalités lors de mes prochaines courses. Par contre j’avais programmé PacePro avec 6h en objectif mais j’ai rapidement arrêté de l’utiliser. Le départ « à la con » et l’arrêt par erreur de ma montre ont rapidement mis en l’air toute ma prévision pourtant prudente. Du coup ma montre ne cessait de me dire que j’étais en retard et c’était plutôt démoralisant. En plus je trouvais l’écran de données illisible. Je pense pas que je réutiliserai cette fonction de si tôt sur un trail. Sans doute est-elle plus utile sur une course sur route

Conclusion

Même si je suis très déçu par le parcours, je suis satisfait de ma course :

  • il faisait un temps magnifique et printanier (quelques jours après il neigeait !),
  • j’ai atteint mon objectif sans me mettre dans le rouge et j’ai emmagasiné de la confiance pour la suite de la saison,
  • j’ai testé mes nouvelles chaussures et ma nutrition.

Seule ombre au tableau : ce fichu rhume qui m’a mis au tapis une semaine. Il ne me reste qu’une semaine pour me refaire la cerise pour mon premier vrai objectif de l’année : l’Ultra-Trail des Seigneurs (UTDS) où j’espère terminer dans le premier tiers.

Possible que je recours les crêtes de Spa les prochaines années mais plus pour l’entraînement ou la performance que pour le plaisir. Dommage de ne pas mieux profiter des possibilités offertes par la région…

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Programme 2022 définitif

Je viens à l’instant de boucler la dernière inscription et mon (ambitieux) programme 2022 est enfin bouclé :

  • Crêtes de Spa – 27 mars 2022 – 59 km – 1.940 D+: mon premier trail couru il y a 10 ans (dans la version 21 km) sur lequel je vais revenir avec plaisir. Le parcours est largement renouvelé cette année, avec des difficultés qui me semblent un peu mieux réparties sur la longueur du parcours.  Je vise une bonne performance, à savoir un meilleur classement que mon record de 2018 (98ème).
  • L’Ultra-Trail des Seigneurs (UTDS) – 9 avril 2022 – 104 km – 3.500 m D+ : mon premier grand objectif de l’année sur lequel j’espère terminer dans le 1er tiers de la course. Seulement 2 semaines après Spa, il va falloir bien gérer la récupération. J’aurais préféré au moins une semaine de plus…
  • La Bouillonnante – 23 Avril 2022 – 50 km – 2.400 m D+ : je l’ai courue en mode cool l’année dernière. En 2022 j’y retourne avec cette fois-ci l’objectif d’y faire un bon temps (là encore, 1er tiers du classement) si je me suis remis de l’UTDS. 2 semaines après ce ne sera pas facile, j’aviserai au dernier moment en fonction des jambes.
  • Le Grand Trail du St-Jacques – 11 juin 2022 – 123 km – 5.150 m D+ : c’est la troisième année de suite que je prévois courir cette magnifique course sur les sentiers de mon enfance, j’espère que cette fois-ci sera la bonne. Je vais la courir en duo et mes ambitions seront limitées à terminer la course.
  • L’UT4M 160 Xtrem – 22 juillet 2020 – 172 km – 11.330 m D+ : initialement mon objectif principal de l’année. Mais après avoir gagné à la loterie de l’Échappée Belle, je ne suis plus très sûr d’y participer. Je ne pourrais pas faire de long séjour de préparation en montagne avant (j’en ferai un les 3 semaines précédant l’Échappée Belle). Aurais-je les jambes et le mental pour m’aligner en débarquant la veille de Bruxelles, sans acclimatation au dénivelé et à l’altitude ? Rien n’est moins sur. Je me déciderai dans les dernières semaines, après le trail de St-Jacques en espérant pouvoir tout de même caser un séjour d’une semaine en altitude vers la fin Juin. Pas assez mais mieux que rien. On verra…
  • L’Échappée Belle intégrale – 19 août 2022 – 149 km – 11.400 m D+ : je me relance donc dans l’aventure, dans la joie et la bonne humeur. Avec le temps, la déception a fait place à un sentiment de revanche. Je veux me la faire cette p*** de course ! C’est évidemment mon objectif principal de l’année avec comme seule ambition de terminer.

Comme souvent, la réalité risque d’être éloignée de la planification. Mon année a d’ailleurs mal commencé en devant renoncer à l’Houffatrail à cause d’Omicron. Nous verrons bien. Si je termine l’Échappée Belle j’aurais réussi mon année. 🙂 C’est d’ailleurs ce que je disais l’année dernière…

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François D’Haene est de retour en Belgique

Comme chaque année à l’instigation des magasins Trakks, François D’Haene viendra passer quelques jours en Belgique les 5, 6 et 7  avril prochains pour initier les habitants du plat pays aux joies des trails montagneux.

Au programme :

J’avais participé au stage l’année dernière et j’en garde un excellent souvenir. Donc, si vous avez l’envie, le temps et l’argent, n’hésitez pas !

Quant à moi je passe mon tour, je serai sur la route de mon premier grand objectif de cette année : l’Ultra-Trail des Seigneurs (UTDS) dans les Vosges.

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Omicron m’a niquer…

L’année 2022 commence bien !

Ce week-end j’avais prévu courir L’Houffatrail (53 km – 1.830 m D+), une course dans les Ardennes belges que j’avais choisie pour me motiver à reprendre sérieusement l’entraînement. De ce côté-là, c’est réussi, j’ai repris un rythme d’entraînement à 6 séances /  70 à 100 km par semaine depuis Noël et les bonnes sensations reviennent peu à peu.

Patatras, le lundi précédent la course mon fils est tombé malade de la Covid-19 et j’y ai eu le droit à partir de jeudi. Pour lui comme pour moi, les symptômes ont été identiques et relativement bénins : gros mal de tête et mal de ventre pendant 3 jours. J’ai tout de même pu trottiner samedi et dimanche et au vu de mes sensations aujourd’hui j’aurais sans doute pu courir le trail.

Reste que j’ai annulé ma participation, d’une part par ce que je ne souhaitais pas propager mes miasmes à l’hôtel où je devais passer la nuit précédant la course mais aussi par prudence, cela ne me semblait pas très intelligent de faire des efforts importants avec le virus dans le corps.

Bon, ça fait suer mais voyons le bon côté des choses. Après 3 doses de vaccin et une contamination, je suis protégé de chez protégé. 🙂

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Devenez Patréonaute ! Votez Ugo Ferrari !

Les plus anciens d’entre vous se rappellent peut-être de notre monde avant Internet où pour accéder à du contenu de qualité vous deviez payer pour acheter un livre, une revue ou un disque. Personne n’y trouvait rien à redire, il fallait bien récompenser la personne qui avait travaillé pour mettre à disposition ce contenu. Quand vous mangez au restaurant, vous trouvez bien normal de payer le restaurateur, non ? Mieux encore, vous acceptez de payer 2 à 3 fois le prix producteur d’une bouteille de vin uniquement pour assister au spectacle magnifique et combien émouvant de l’ouverture de la dive bouteille.

Avec Internet, tout est devenu gratuit pour le consommateur qui oublie souvent que derrière le contenu il y a toujours une personne qui transpire pour le produire. Ah, bien sur, il y a l’illusion que Google, Facebook et autres assurent à votre place et financent généreusement les producteurs grâce à la publicité. La preuve : Squeezie, Nabilla et consorts sont devenus millionnaires !

La réalité est toute autre : avec Google, Facebook… l’immense majorité des contributeurs gagnent des clopinettes et sont à la merci d’un changement des conditions générales, voire d’un bannissement pour des raisons obscures (comme sur Youtube).

Au fil du temps, je me suis fait une short-list de bloggers, Youtubers que je suis régulièrement (article à venir). Parmi eux, Ugo Ferrari (qui a terminé 18ème du dernier UTMB, pas un rigolo) dont j’ai fait la connaissance par le biais de sa chaine Youtube. J’apprécie depuis longtemps son ton décalé mais aussi la qualité des informations qu’il délivre. Écoutez ses compte-rendus de courses, un vrai bonheur, surtout quand vous découvrez qu’il en ch… aux mêmes endroits que vous (en allant deux fois plus vite tout de même :-)). De tout ce que j’ai lu et écouté sur l’Échappée Belle, c’est au final sa vidéo (qui n’est pas sur sa chaîne Youtube) qui m’a été la plus utile.

Rongé par le remord d’être un honteux profiteur, je me suis acheté une conscience en devenant Patréonaute d’Ugo. C’est être Patréonaute ? Je cite Wikipedia :

Patreon Inc. est un site Web de financement participatif basé à San Francisco et créé par le musicien Jack Conte et le développeur Sam Yam en 20131.

Le site permet aux artistes inscrits d’obtenir des financements de mécènes (patrons en anglais) sur une base régulière ou par œuvre créée. En échange de ce service, Patreon facture une commission de 5 % pour chaque don et 5 % en frais de transaction, permettant ainsi au créateur d’obtenir 90 % des dons.

Je dois dire que je m’en félicite depuis. Ugo produit du contenu de qualité, très intéressant, uniquement réservé à ses abonnés et reste disponible pour répondre à vos questions. On sent que c’est fait de manière artisanale mais le contenu est là, au minimum toutes les semaines avec la précision d’une horloge savoyarde. J’en ai pour mon argent et je suis ravi de l’aider modestement à vivre de sa passion.

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Fibres à contraction lente et fibres à contraction rapide

Peut-être ne le savez-vous pas mais nos muscles sont constituées de 2 types de fibres : les fibres à contraction lente et les fibres à contraction rapide.

Les 2 types de fibres peuvent générer le même pic de force mais les fibres rapides se contractent plus de deux fois plus rapidement que les fibres lentes (40 ms vs 90 ms) et donc la puissance délivrée par les fibres rapides est de 5 à 8 fois plus importante que celle délivrée par les fibres lentes.

Les fibres lentes sont plus résistantes à la fatigue, plus robustes, plus efficaces énergétiquement et fonctionnent en aérobie (leur énergie provient de l’oxydation du glycogène / glucose et du gras) alors que les fibres rapides fonctionnent principalement en anaérobie alactique (utilisant la phosphocréatine comme carburant). Dans les sports d’endurance comme l’ultra-trail, les fibres lentes sont majoritairement utilisées.

L’entraînement court, à haute intensité améliore les capacités anaérobiques des fibres rapides mais aussi la capacité des fibres lentes à utiliser le pyruvate comme carburant et éviter ainsi l’acidification des muscles et donc la fatigue.

L’entraînement de longue durée (en endurance) améliore principalement les capacités aérobiques des fibres lentes mais aussi la capacité des fibres rapides à fonctionner suivant la filière énergétique aérobique. Ce type d’entraînement pourrait aussi augmenter la proportion de fibres lentes dans nos muscles. C’est la raison pour laquelle il important de s’entraîner longtemps à basse intensité.

Si vous voulez tout savoir sur les fibres musculaires et leur impact sur le sport, je vous invite à consulter cette excellente infographie de l’université de Gent qui fait l’état de l’art de la science sur le sujet.

 

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