Une fois passée l’euphorie du stupide pari « pas cap de courir le marathon de Bruxelles » se posait le problème de savoir comment y arriver sans être ridicule.
Trouver des plans d’entrainements est facile : les dizaines de revues spécialisées en publient chacune un par mois et vous en trouvez des centaines sur le Net.
Seul hic :
- il faut avoir fait Polytechnique pour s’y retrouver au milieu des termes VMA, VO2, FCR, FCM…
- il faut courir avec un ordinateur sous le bras pour être capable d’enchaîner « 15′ à 80% de la FCM suivis de 5 x 100 m à 90 % (et surtout pas 95 % !!!) de la FCMax et d’un retour en endurance de 30′«
- vous savez que vous allez passer entre 4 et 6 heures sur la route mais tous ces magnifiques plans d’entrainement ne prévoient que des sorties de 2 heures maximum (vous y croyez vous ?),
- et que penser des plans d’entrainements proposés par des « spécialistes » dont la biographie montrent qu’ils n’ont eux-même jamais couru au-delà de 20 km ?
Pour résumer : rien d’utilisable pour de vrais débutants, sauf à les croiser perclus de crampes à mi-chemin ou, plus grave, victimes d’un accident cardiaque à l’occasion de leur première épreuve. C’est malheureusement du vécu.
L’objectif de ce blog est donc de vous faire part de nos méthodes mi-empiriques, mi-scientifiques (à l’usage, il y a tout de même du bon à retirer de tous ces plans d’entrainement) mais au moins vécues sur le terrain, avec leur forces et leurs faiblesses.
Chacun de nous suit son propre plan, en fonction de ses capacités et ses disponibilités, nous posterons donc indépendamment nos propres expériences sous le nom « Phil » (le vieux lent) ou « Sébas » (le jeune rapide).