Précisons que je suis un français vivant en Belgique (mais pas un exilé fiscal) et donc que, pour moi, Waterloo est synonyme de « grosse branlée s’achevant en déroute ».
Vous aurez compris qu’il n’y a pas eu de miracle en ce dimanche 6 octobre : j’ai abandonné au passage de la barrière du semi-marathon, en 1h59 (premier abandon en course :-(). Le temps au semi-marathon n’est pas ridicule mais surtout grâce à un départ (trop ?) rapide (52 mn au 10km). J’étais à l’agonie depuis 5 km, avec de grosses douleurs aux adducteurs. Dans ces conditions, inutile de continuer. Je n’ai même pas pu rejoindre la ligne d’arrivée en trottinant, j’ai dû prendre les transports en commun, la queue entre les jambes. J’ai pris soin d’enlever mon dossard pour laisser l’impression que j’étais un simple jogger du dimanche rentrant chez lui et pas un gars qui avait honteusement abandonné.
- Seulement 5 sorties de 10 km sur le dernier mois de préparation,
- la dernière sortie 12 jours avant le marathon,
- la dernière grosse sortie (de 27 km) datant du 15 août…
… c’était un peu ridicule de se pointer sur la ligne de départ. Mais j’accompagnais mon frère (qui a fait 3h39), j’avais payé l’inscription et, sur un malentendu, j’espérais finir.
Comme quoi, faire un marathon (surtout celui de Bruxelles), cela ne s’improvise pas. Cela me rend d’autant plus méfiant sur les entrainements miracles qui pullulent dans les revues de running qui ne prévoient presque pas de sorties longues.
Pour positiver, disons que j’ai fait une grosse sortie en endurance de 21 km aujourd’hui, point de départ d’une nouvelle période d’entrainement 🙂 Un bon coup de pied au cul et ça repart !
Plus de courses d’ici la fin d’année, je ne serai pas prêt. A ce jour, 2 objectifs sont clairs dans mon calendrier 2014 :
- samedi 29 mars 2014 – Crêtes de Spa (55 km) – 1 pt UTMB
- samedi 13 septembre 2014 – Marathon du Médoc qui fêtera sa 30ème édition et mon frère 40 ans. Cette fois-ci, on fera un vrai Médoc avec dégustations, ce type d’objectif devrait mieux me convenir 😉