J’aurais pu intituler cet article « la préparation sérieuse à un marathon est-elle compatible avec la réfection de sa pelouse ? ». La réponse est clairement NON.
En début de période, je suis toujours un peu optimiste sur mes capacités / ma motivation pour m’entraîner. Mais là, c’est vraiment la catastrophe.
Le 1er juin, je cours le Trail des Lacs et Châteaux. Je décide de m’octroyer un peu de repos au mois de Juin puis de repasser à 3/4 sorties par semaine pendant les mois de juin et juillet, 20 km maximum, en me concentrant sur le qualitatif : position, foulée, rythme. Je savais que le mois d’Août serait difficile avec des déplacements / visites prévues. Par contre aucune excuse pour le mois de septembre. Las, j’avais promis à mon épouse de refaire la pelouse du jardin et nous y avons passé 2 week-ends entiers, alors que j’avais planifié des sorties longues.
Résultat : ma dernière grosse sortie (26 km) date du 15 août et mes stats d’entrainements sur les derniers mois sont déplorables :
- Juin : 8 sorties / 95 km
- Juillet : 9 sorties / 95 km
- Août : 7 sorties / 109 km
- Septembre : 6 sorties / 67 km
- TOTAL : 30 sorties / 366 km
Pitoyable… et le jardin n’excuse pas tout. Disons qu’il m’a achevé.
Avant les derniers marathons, j’avais couru :
- Bruxelles 2012 : 25 sorties / 342 km
- Anvers 2013 : 24 sorties / 384 km
- Médoc 2013 : 25 sorties / 306 km
Sur l’habitude et l’abrutissement, je peux sans doute terminer le Marathon de Bruxelles mais aucune chance de le faire en moins de 4 heures.
Je vais au moins prendre le départ pour tenir compagnie à mon frère et je prendrais ma décision au pied de l’avenue de Tervuren. Soit je prends à gauche et je boucle un semi-marathon (ne vous enthousiasmez pas si vous voyez un petit à lunettes arriver premier sur la Grand Place en moins de 2 heures : ce sera moi qui aurait shunté la moitié du parcours); soit je continue à droite pour boucler le marathon à l’énergie.
Réponse dimanche !
Bonne nouvelle : la météo sera idéale pour courir (pas comme le Marathon du Médoc 2013 où il faisait une chaleur à crever) :