Suite au pari stupide de Noël 2010, je (le vieux lent) devais me préparer pour le marathon de Bruxelles planifié le 2 octobre 2011. Les 10 précédentes années, j’avais couru de manière très épisodique : une dizaine de fois par an, à chaque fois moins de 10 km et jamais la moindre compétition.
Durant les 3 premiers mois de l’année, je me suis contenté de marcher (rapidement), choisissant de rentrer du travail à pied au lieu de prendre les transports en commun. 4,5 km à chaque fois, au moins 3 fois par semaine. J’ai maintenu ce rythme durant toute l’année.
A partir d’Avril, j’ai commencé à courir à allure lente (10 km/h environ), 1 à 2 fois par semaine, entre 5 et 10 km.
J’ai planifié une compétition à mi-chemin en m’inscrivant au 20 km de Bruxelles. Après avoir brillamment réussi ce premier objectif (dans le formidable temps de 2h16 !), j’ai commencé à sérieusement croire à ma capacité de courir le marathon de Bruxelles. Je me suis donc préparé plus sérieusement en augmentant ma charge de travail tout en complétant un carnet d’entrainement.
Entre le 20 km de Bruxelles (29 mai) et le marathon (2 octobre), j’ai effectué les entrainements suivants :
- Juin : 50 km, 5 sorties (max : 10 km)
- Juillet : 20 km, 2 sorties (max : 10km)
- Août : 160 km, 12 sorties (max : 20 km)
- Septembre : 110 km, 6 sorties (2 sorties de 30 km, 1 de 25 km).
Le 2 octobre je finis le marathon de Bruxelles dans le très modeste temps de 4h46 mais le pari est réussi. Je ne suis pas trop fatigué (malgré un moment difficile au 25ème km où j’ai un peu marché le temps de me restaurer) et, le soir même, nous décidons de courir à nouveau un marathon en 2012 !
Bilan de cette première expérience :
- la marche est un excellent moyen de se remettre en forme et de l’entretenir en phase d’entrainement,
- j’ai pu courir un marathon avec uniquement 320 km de course et environ 500 km de marche dans les jambes, à une allure modeste.