Partager la publication "Coureuses et coureurs du 20km de Bruxelles, attention à vous"
Pour la première fois depuis 2011, je ne vais pas participer aux 20km de Bruxelles cette année (mon frère non plus). J’ai repris l’entrainement, les sensations ne sont pas mauvaises mais je ne serai pas en mesure de battre mon record (qui date de l’année dernière) et la motivation n’est pas au rendez-vous. La dépression post-Radicatrail sans doute 🙂
En plus, il va faire très chaud, la météo annonce 30°C sur le parcours. Pour des raisons de sécurité, les sacs et poches à eau seront interdits mais l’organisation a prévu des ravitaillements en eau supplémentaires.
Je répète une nouvelle fois ce que j’ai souvent dit : le 20 km de Bruxelles est une course difficile, bien plus que la plupart des autres 20 km. La montée de Tervuren à partir du 17ème km met le coeur à rude épreuve et le long faux-plat avec l’arrivée en ligne de mire donne envie aux imprudents de s’arracher alors qu’il faudrait dérouler sans forcer. Selon mes souvenirs il y a eu des décès en 2006, 2011 et 2014. L’année dernière encore, un coureur a dû être réanimé à l’arrivée, et il ne faisait pas si chaud. En France, vous ne pouvez pas vous inscrire à une course sans un certificat médical. A Bruxelles (en Belgique en général) on lâche 40.000 coureurs dans les rues sans aucun contrôle, comme si courir 20 km était à la portée du premier venu. Le fait qu’il y ait eu plusieurs décès ces dernières années n’émeut personne. Je trouve l’organisation un peu « limite » et je regrette qu’elle n’insiste pas assez sur la difficulté du parcours. Lisez tout de même les quelques conseils médicaux ici.
Alors faites attention, quelques secondes en moins sur votre temps final flatteront votre égo mais ne mettez pas votre égo au-dessus de votre santé : levez le pied, surtout sur la fin du parcours. Bonne chance ! (et désolé de plomber l’ambiance)