Cela devait malheureusement arriver : après être passé au travers tout l’hiver malgré le froid, la pluie et la neige, j’ai fini par attraper un bon gros rhume.
Lundi dernier, temps magnifique sur Bruxelles. Je pars courir le midi, malheureusement en m’habillant un peu trop chaudement. Au retour, mauvaise surprise : les douches sont en panne, que de l’eau froide. Faisant passer l’intérêt de mes collègues avant le mien (j’avais bien transpiré), je décide tout de même de prendre une douche rapide et patatras, dès le soir, je commence à avoir le nez qui coule. Je suis allé courir à nouveau le mardi, me sentant couci-couça avant de renoncer le lendemain.
Je me suis évidemment posé la question « est-ce que je peux courir avec un rhume ? ». Google étant mon ami, je lui ai posé la question et voici ce qu’il m’a répondu :
« Au moment de décider si vous devez courir avec un rhume, utilisez la règle du dessus/dessous du cou. Si vos symptômes sont au-dessus du cou (nez qui coule, éternuements, mal de gorge), alors, oui, vous pouvez courir. Prenez ça cool et ne faites pas de séances d’entraînement intenses. Assurez-vous d’être au courant des symptômes tels que des étourdissements, des nausées ou une transpiration abondante. Vous devriez arrêter de courir si l’un de ces symptômes se produit.
Si vos symptômes sont en dessous du cou (congestion de la poitrine, toux intense, vomissements, diarrhée), laissez votre maladie suivre son cours avant de commencer à courir. Courir dans ces conditions augmente la déshydratation et peut entraîner des problèmes plus graves. Vous devriez également ne jamais courir si vous avez une forte fièvre. Et si votre médecin vous conseille de ne pas courir, écoutez-le sans aucun doute. » (Source: Jogging International)
Ce que j’en pense à titre personnel ? Connerie (désolé).
Il y a un an jour pour jour, alors que je préparais l’Ecotrail de Paris, la même chose m’est arrivée. Au lieu de me reposer, j’ai continué à m’entrainer. Résultat : quasiment 1 mois d’indisponibilité, la poursuite de l’entrainement n’ayant réussi qu’à transformer mon rhume initial en bronchite. En plus je me trainais…
Regardez-vous dans un miroir : vous n’êtes pas un(e) champion(ne) (re-désolé). Tomber malade est souvent le symptôme d’un corps fatigué (je venais d’enchainer 6 jours successifs à plus de 15 km). Vous arrêter quelques jours pour soigner votre rhume ne vous empêchera pas de terminer votre prochaine course, tout au plus votre performance sera un peu en deçà de vos espérances. Donc restez au chaud, profitez-en pour faire du gainage, des étirements ou des abdominaux et revenez en bonne forme dans quelques jours.
Moi je reprends Lundi !