Trail des Bosses – 24 février 2018

Mon premier objectif de la saison est atteint : j’ai couru le Trail des Bosses  qui fêtait aujourd’hui sa dixième édition. Le soleil était radieux mais il faisait très froid (2-3 °C à tout casser) et la sensation de froid était accentuée par un vent de Nord-Est assez fort, surtout sur les plateaux. Pas de photos, j’ai renoncé à prendre mon vieil appareil ou la GoPro de mon fils. Il faut vraiment que je m’achète un Smartphone d’ici l’UTPMA.

Le parcours

Voici la trace GPX du parcours :

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J’avais déjà couru ce trail il y a 5 ans. Le parcours d’aujourd’hui est très différent et un peu plus facile avec 80 m de D+ en moins sur 45 km et de longues parties de plat.

Le départ s’effectue du domaine de Montplaisir et les 10 premiers kilomètres sont courus dans le bois de la Houssière, sur un parcours très valloné, avec 3 belles petites bosses où il est impossible de courir (enfin pour moi et la majorité de trailers). En temps normal, les sentiers sont très boueux avec de nombreuses ornières. Comme la terre était complètement gelée, les ornières étaient dures comme de la pierre rendant le terrain très difficile. J’ai heureusement échappé à l’entorse.

A la sortie du Bois, le parcours emprunte beaucoup de routes goudronnées sur un plateau exposé plein vent. Pas la partie la plus folichonne du parcours. Arrivé au plan incliné de Ronquières à 16 km (que je vous invite à visiter à l’occasion, un véritable exploit d’ingénierie tout comme l’ascenseur à bateaux de Strépy-Theiux à 20 km), le parcours longe la rampe puis passe dessous. S’ensuit une alternance de routes goudronnées et chemins à travers champs (dont une prairie destructrice pour les chevilles) qui nous amènent au ravitaillement du 22ème kilomètre, à l’intérieur d’une carrière. Jusqu’à ce ravitaillement, je ne me sentais pas en grande forme, je broyais du noir et commençais à me demander sérieusement pourquoi je courais, surtout aujourd’hui où j’aurais pu rester bien au chaud dans mon lit. Heureusement ma seconde partie de course sera plus facile et j’ai (re)trouvé en fin de course la raison pour laquelle je courais 🙂 Sans doute je n’avais pas mangé assez le matin et je commençais à être en hypoglycémie à cause du froid.

A la sortie du ravitaillement, on escalade la carrière juste pour le plaisir de redescendre un peu plus loin. On suit alors le chemin de halage (très joli, avec de nombreuses écluses hors services) pendant 2 km jusqu’au village d’Arquenne. Après une montée, on rejoint un Ravel rectiligne que l’on suit pendant 2,5 km avec un détour très désagréable dans un bois rempli d’ornières (certains coureurs habitués du lieu ont d’ailleurs évité ce détour, les tricheurs). Petit passage dans les bois avant de rejoindre Monstreux qui est le point extrême à l’Est du parcours et nous entamons le retour. Nous en sommes alors à 30 km. Nous longeons l’ancien canal jusqu’au village de Ronquières. Nous retrouvons alors les concurrents du 25 km partis une heure après nous. Le deuxième ravitaillement est organisé dans la salle de la gare de Ronquières. Ce ravitaillement fait la célébrité du Trail des Bosses : foie gras et vin blanc en plus des trucs habituels. Je me suis laissé tenter par le foie gras mais pas par le vin. Les 7 derniers kilomètres du parcours sont de loin les plus difficiles : tout d’abord une longue montée avant de rejoindre le Bois de la Houssière dans lequel nous courons un nouvelle fois sur un terrain bien valloné avec 2 petites bosses en prime. Je double pas mal de concurrents du 25 km et du 45 km, dont la première féminine qui finira à quelques minutes de moi. L’expérience des longues courses a payé, j’ai visiblement mieux géré mes efforts que certains.

A l’arrivée, je suis 42ème en 4h38, ce qui est plutôt un bon résultat pour moi. Je visais entre 4h30 et 5h00.

L’organisation

Le circuit m’a un peu déçu, je préférais celui d’il y a 5 ans, un peu plus « nature » et vallonné. Sur ce parcours, beaucoup de goudron et beaucoup de plats / faux plats. En dehors des 10 premiers kilomètres et des 7 derniers, le Trail des Bosses usurpe un peu son nom sur le 45 km. Par contre le 25 km n’usurpe pas son titre !

L’organisation était parfaite : parking facile (à un kilomètre du départ pour se chauffer un peu), bon fléchage, bons ravitaillements, bénévoles sympas et le tout pour 12 Euros. A la fin, un tee-shirt souvenir. J’aurais préféré une médaille mais la tradition se perd.

Le matériel

J’ai couru avec mes Akasha et je continue à n’en penser que du bien. Stables malgré les ornières, dynamiques et légères, aucune ampoule. Les meilleures chaussures de trail que je n’ai jamais eues. J’ai juste eu le tort de ne pas lacer correctement mes chaussures et mon pied se baladait un peu. A corriger la prochaine fois.

Autre petite erreur : je n’avais pas couru depuis longtemps avec mon sac à dos, j’ai eu un peu de mal à m’y faire au début. Je dois faire mes entrainements longs avec.

Conclusion

J’ai souffert moralement et physiquement sur ce trail, sans doute à cause d’un parcours un peu décevant et du froid de canard. J’étais un peu juste physiquement, la faute à un entrainement un peu léger avec des semaines à 3 entrainements au lieu des 4 voire 5 espérés.

En revenant en voiture chez moi, j’ai tout de même retrouvé pourquoi j’avais du plaisir à courir : la satisfaction du devoir accompli, Coldplay en fond sonore et les endorphines coulaient à flot. 🙂

Prochain objectif, plus difficile : le Trail de Spa dans exactement 1 mois. D’ici là, entrainement commando pour être au top !

 

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Une réponse à Trail des Bosses – 24 février 2018

  1. Etienne dit :

    Bravo !

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