Ce trail se déroule en France, plus particulièrement en Corrèze, patrie d’adoption de François Hollande et de nous-mêmes. Il est placé sous le patronage de Thierry Breuil, multiple champion de France, champion du monde par équipe et 5ème des derniers championnats du monde de Trail … entre autres performances.
L’année dernière, j’avais prévu participer à cette course, mais après plusieurs problèmes (foulure, contractures, baisse de forme…) et du fait que cette course ne se trouvait qu’à 3 semaines du marathon du Médoc, j’avais préféré reporter ma participation à l’année suivante.
Cette année, après une préparation sérieuse durant tout l’été, je voyais cette course comme un bon test avant l’Ecotrail de Bruxelles. Mon objectif était de faire le 32 km à bloc (à l’exemple du Trail de la Mazerine, sur une distance équivalente).
Mes seules appréhensions étaient la chaleur qui peut être redoutable sur la région de Brive en été, d’éventuels mauvais ravitaillements et un parcours peu ombragé risquant de rendre la course encore plus difficile.
Si l’été a été chaud, fort heureusement il n’a pas été caniculaire, une petite baisse de température se ressentait même le jour J.
- Le parcours
Faisant beaucoup de randonnées dans cette région, je la savais magnifique. Bravo aux organisateurs qui nous ont trouvé de petits sentiers magnifiques à travers forêts, vallées, cascades et points de vue. Les paysages étaient très variés, je ne me suis jamais ennuyé sur le parcours et n’ai pas vu passer le temps. Le fléchage était parfait. Bravo à l’organisation.
Annoncé à 32 km pour un dénivelé de 900 mètres, seule la distance calculée à ma Suunto Ambit ne correspond pas : je n’ai mesuré que 30 km mais je confirme le dénivelé de 900 mètres.
A part un début plat (mais pas forcément le plus facile, car sur une plage le long d’un lac), le parcours est toujours en relance. Certaines côtes étaient trop pentues pour les monter en courant (en ce qui me concerne). C’est donc un parcours très physique.
Si la distance reste raisonnable, il faut partir prudemment car l’entame se fait par une montée directe sur le point de vue (roc de Vic), et les alternances de petites montées, descentes, faux plats et grosses cotes ont vite fait d’entamer les forces.
Voici la trace GPS :
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- Ravitaillement
Comme pour le Trail de Bosses, je dois féliciter les organisateurs et les bénévoles. Les ravitaillements (tous les 8km environ) étaient tip-top : biscuits, chocolat, fruits sec, fruits frais (ahhh ces pèches, un délice !), boissons bien fraiches (coca, eau gazeuse, eau plate à volonté). Des tentes permettaient en plus de se mettre à l’ombre. Très bon point.
- Performance
Je suis plutôt satisfait de mon temps (3h13) mais une peu déçu par mon classement (27ème sur 58). Mais qu’ils courent vite ces Corréziens, bien plus vite que les Belges ! Je n’ai même pas eu le temps d’apercevoir le tee-shirt de Thierry Breuil au départ !
Au mieux, j’aurais pu grappiller quelques minutes si je n’avais pas eu un coup de mou vers le 20 km, mais guère plus. Ne pas connaître le parcours était un handicap.
S’il est difficile de comparer un trail par rapport à un autre, celui-ci est mon préféré à ce jour. Le prix de l’inscription (14 euros) est très raisonnable au vue de la qualité de l’organisation, ce qui ne gâte rien. Sur la même journée étaient également organisées des sorties randonnées pédestres et sorties VTT. Certains commentaires sur les éditions précédentes laissent supposer une mauvaise organisation (manque de vivres aux points ravitos) ou une mauvaise cohabitation entre ces différentes populations. Personnellement je n’ai pas ressenti cela.
Je reviendrai l’année prochaine !
Place maintenant au Trail du Sancy-Mont-Dore, 8 Septembre sachant que je renonce à l’Ecotrail de Bruxelles. Cela va être dur !