Le compte à rebours final est lancé : dans un mois je serai (sauf accident) à la veille de courir la CCC qui démarre le 30 Août à 9h00 de Courmayeur en Italie.
Je n’aborde pas cette course dans les meilleures conditions physiques et psychologiques. Physiquement, j’ai beaucoup été blessé et ai dû stopper mon entrainement à plusieurs reprises depuis le début de l’année : lumbago, grippe, fasciite plantaire, inflammation des 2 tendons d’Achille. Psychologiquement, je manque de confiance : pas assez de kilomètres, pas assez de dénivelé, pas assez de sorties longues. Je sais déjà que je vais ruminer dans mes moments difficiles sur la course … et il y en aura 🙂
Mais j’ai aussi de bonnes raisons d’avoir confiance :
- ma blessure aux tendons est quasiment (et miraculeusement au vu de mon état il y a 2 mois) guérie au prix d’une dizaine de séance de kiné et d’un nouveau passage chez le podologue pour revoir un peu la correction de mes semelles,
- je me suis entrainé quasi-normalement en Juillet et je retrouve mes meilleures moyennes et de bonnes sensations,
- j’ai déjà couru 2 courses de cette distance, dont l’UTPMA que certains coureurs qualifient de plus difficile que la CCC qui est « plus roulante » (la seule chose qui roulait sur l’UTPMA, c’étaient les cailloux…),
- il me reste encore un mois de préparation, dont 2 semaines sur place pour m’acclimater en faisant des randonnées et en courant un peu.
Deux choses me stressent un peu :
- l’altitude : on monte 2 fois à plus de 2.400 m. Ce n’est pas l’Everest mais quand même,
- le départ à 9h00 : au lui de débuter la course en pleine nuit comme à l’UTPMA (qui démarrait à minuit), je vais devoir passer une nuit complète en montagne, après la fatigue d’une journée de course. Sachant que la nuit précédent la course sera sans doute mauvaise, cela va me faire deux nuits d’affilée sans sommeil.
Un vrai regret : mon frère ne n’accompagne pas. C’est un peu à cause de lui que je me suis mis dans une galère pareille, la moindre des choses aurait été qu’il m’accompagne. 🙂 Mais la SaintéLyon l’a dégoûté (temporairement ?) des grands trails.
J’y crois quand même, j’espère qu’il fera beau temps pour ramener de belles photos. Mon objectif : courir en moins de 25h (la barrière horaire étant à 26h30). A moins de 24h, j’exulte. On verra…