Spartacus Run – 1er Mai 2013

Après avoir dû renoncer successivement à 3 courses (Trail de la Mazerine, Crêtes de Spa et Course des Flandres), j’ai mis fin à la malédiction et ai participé à la 2ème édition du Spartacus Run. J’avais couru la première édition l’année dernière et m’étais bien amusé, j’ai donc décidé de m’inscrire à nouveau cette année et de considérer la course comme une séance d’entrainement fractionné.

Mon frère, sans doute inquiété par l’amélioration soudaine de mes performances, a préféré partir 2 semaines en France pour s’entrainer en prévision du Grand Trail des Lacs et Châteaux. Quant à mon épouse, elle a dû renoncer au dernier moment.

Le Spartacus Run est un parcours du combattant de 10 km (combattant de salon, n’exagérons tout de même pas). Pour paraphraser Coluche, « Dieu a dit : il y aura des jeunes et il y aura des vieux, il y aura des grands et il y aura des petits, il y aura des gros et il y aura des maigres, et tous seront égaux au départ du Spartacus Run ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront vieux, petits et gros et pour eux, ce sera très dur ! »

C’est l’esprit de la course : toutes les générations, tous les niveaux sportifs (de la petite grosse qui peine à entrer dans son collant aux parachutistes de l’armée belge) sont ensemble au départ dans une ambiance festive. La course a lieu cette année entre Bruxelles et Anvers, plus précisément à Boom. A noter que toutes les photos qui suivent ont été prises par mon fils Nicolas. La naissance d’une vocation ? Il n’a malheureusement pas pu prendre beaucoup d’obstacles en photo. J’ai donc fait des liens vers les photos officielles.

A l’arrivée à Boom, les parking réservés sont clairement indiqués, des charmantes hôtesses Coca Cola vous offrent une mini-cannette de Coca Zéro (idéale pour se sentir ballonné pendant la course). Reste à marcher environ 20 mn pour rejoindre la ligne de départ et récupérer le dossard.

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Ami francophone, tu comprends à cet instant que tu n’es plus en Belgique mais en Flandre : pas un mot de français, uniquement flamand ou anglais. Pas grave, tout est clair et bien organisé. Par contre la sono est assourdissante et, après avoir récupéré dossard et tee-shirt, nous (femme, enfant et belle-mère) nous éloignons sur les hauteurs pour aller contempler de près quelques obstacles. Les lignes de départ et d’arrivée se situent dans une cuvette et la course se déroule dans la cuvette et sur les crêtes qui l’entourent.

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Le départ est très bien organisé, par paquets de 250 coureurs échelonnés toutes les 3 minutes. Rentrons maintenant dans le vif du sujet. Voici le parcours :

ParcoursSpartacus

On commence par une montée abrupte pour rejoindre la crête. Inutile de partir comme un fou, le chronomètre démarre au sommet de la côte, je m’en aperçois en arrivant en haut alors que je crache déjà mes poumons 🙂 Ensuite, une petite course sur terrain plat dans la forêt pour reprendre son souffle avant de rejoindre :

Obstacle 1 – Turn and Run

Pas de photos pour cet obstacle constitué de rondins de bois qu’il faut enjamber. Les coureurs de mon groupe sont à fond, le coeur bat la chamade… La course continue dans la forêt, je remonte plusieur(e)s concurrent(e)s, rejoins les retardataires du groupe précédent. Soudain, ça bouchonne à cause d’une descente boueuse d’une dizaine de mètres. J’enchaine sur un parcours vallonné en forêt avant d’arriver à

Obstacle 2 – Walk on Water

Le Spartacus commence, il faut se jeter dans l’eau glaciale et avancer sur un filet tendu sous la surface. Rien de bien difficile mais ça refroidit. En sortie, grosse flaque de boue puis course en forêt avant de rejoindre

Obstacle 3 – El Capitan

Là je rigole, le véritable El Capitan est au Yosemite Park et ressemble à ça :

ElCapitan

Le notre ressemble plutôt à un gros table de sable d’une dizaine de mètres de haut. La principale difficulté : les concurrents à bout de souffle qui bouchonnent. Passé l’obstacle, la course continue sur terrain plat avant d’arriver à :

Obstacle 4 – Gravity

Là, premier traumatisme issu de mon enfance : j’ai un cul qui ne glisse pas sur les toboggans ! Mon fils semble avoir hérité du même handicap. Me voici donc contraint de courir au lieu de glisser 🙁 En sortie de toboggan, un vrai casse-patte : 2 montées / descentes à flanc de crête

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Obstacle 5 – High Voltage

Des fils électriques pendouillent et vous donnent une légère mais désagréable décharge électrique au contact. Mais mon enfance auvergnate passée à enjamber les clôtures à vaches m’a endurci et je résiste à la douleur. Le parcours est ensuite totalement plat, un petit ravitaillement en eau et nous voici au pied de :

Obstacle 6 – Vertical Limit

Il s’agit d’escaler un mur qui doit faire 3 m de haut en s’appuyant sur des poutres très glissantes. Heureusement, les gladiateurs sont solidaires et s’aident mutuellement à franchir l’obstacle. Moi, c’est un flamand de 2 m / 120 kg qui m’a propulsé violemment au sommet du mur. Pas le temps de s’en faire un ami, je relance en sortie et la course continue sur terrain plat.

Obstacle 7 – Color Labyrinth

est … malgré les apparences … sans intérêt. Aucune chance de se perdre, les concurrents se suivent et n’ont donc aucune hésitation sur le chemin. Aucun intérêt non plus pour

Obstacle 8 – Ramshackle Crossing

qui est un simple pont flottant, un peu glissant. On arrive ensuite à

Obstacle 9 – Tyre Mania

où deux écoles s’affrontent : l’école du « je mets mes pieds dans les trous des pneus » et l’école du « je marche sur le bord des pneus ».

P1120017Je choisis la seconde école et passe l’obstacle sans problème. On doit ensuite monter une centaine de marches (argh dans les mollets !), courir sur du plat puis en forêt (gare à la boue) avant de retrouver un obstacle un peu plus sympa :

Obstacle 10 – Belly scraper

où il s’agit de ramper sur une vingtaine de mètres. Heureusement les longues heures passées à regarder Koh Lanta m’ont appris la méthode : sur le dos, en se tirant par les bras. Très efficace même si j’arrache un peu le dos. Je repars à fond jusqu’à :

Obstacle 11 – Swim Sala Bin

Sur cet obstacle,  second traumatisme issu de mon enfance : je nage comme une enclume et panique très facilement dès que je n’ai pas pied. Résultat : eau froide + pas pied => panique et un plongeur (très sympathique) a dû m’aider à sortir de l’eau. Passé ce petit moment de honte, je repars à fond, le rouge au visage, dans un parcours type trail en forêt.

Obstacle 12 – Bush Runner

Les pentes sont devenues des patinoires suite au passage des concurrents précédents, de grosse flaques de boue, ça bouchonne mais pas de difficultés particulières.

Obstacle 13 – Spider Web

Rien de bien difficile, les concurrents se suivent les uns derrière les autres et tiennent les cordes. Une légère montée et nous voici arrivé face à :

Obstacle 14 – Human Wall

Une horde de footballeurs américains

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nous attend avec un seul objectif : nous empêcher de passer.

P1120105Pour vous donner une idée des bestiaux auxquels vous êtes confrontés, en voici un exemplaire avec mon fils à côté :

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Je retrouve mes réflexes de rugbyman : un crochet à gauche pour éviter le premier, un raffut pour éliminer le deuxième, un débordement sur l’aile. Las,  je n’échappe pas au troisième qui, voulant venger ses deux collègues et sauver l’honneur de son équipe, me fait un monumental tampon qui m’envoie voler 2 mètres plus loin. Pas grave, un gladiateur se relève toujours et je repars à fond. Descente, un parcours dans le sable

P1120034puis montée vers l’obstacle emblématique du Spartacus Run :

Obstacle 15  – The Wall

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Contrairement à l’année dernière, ça ne bouchonne pas au pied, je passe sans encombre. Attention à ne pas se coincer les doigts sous le filet, ça fait mal ! Ca sent l’écurie, une descente abrupte avant l’arrivée. Je me concentre pour ne pas bêtement me tordre une cheville.

Obstacle 16 – You’re fucked

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Deux containers à escalader :

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Un dernier ramping sous les barbelés (pour ne pas oublier que c’est un parcours du combattant) :

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suivi d’un container rempli d’eau (froide bien sur) pour enlever la boue et être présentable sur la photo finish. Enfin, quelques flammes pour se rechauffer :

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avant la récompense : une médaille, une boisson énergisante (devinez la marque si vous êtes observateurs :-)), une bouteille d’eau et une gaufre (on est en Belgique tout de même).

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La photo avec Junior qui est fier de son père. Quant à mon épouse (encore étonnée que j’ai survécu), elle me fait la promesse de participer à la prochaine édition.

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CONCLUSION

J’ai couru les 10 km en moins de 57 mn, j’ai terminé dans les 1.000 premiers sur 4.700 participants (25 premiers de ma catégorie d’âge), je me suis bien amusé et j’ai très agréablement remplacé une séance de fractionné. Le parcours était plus difficile que l’année précédente, on aurait pu se croire dans un trail par moment. La bonne manière de courir est d’aller à fond entre les obstacles, sans s’économiser. Comme cela bouchonne à chaque obstacle, vous avez le temps de reprendre votre souffle.

Côté matériel, mes Mizuno Trail sont top : dynamiques, bonne accroche, bonne tenue du pied. Quant à ma Nike GPS, je la déteste de plus en plus : l’écran est trop sensible et j’enregistre un temps intermédiaire à chaque choc avec un concurrent (8 temps intermédiaires enregistrés pendant le ramping !), le GPS a (cette fois-ci) mal fonctionné. Le parcours est correctement cartographié :

Trace GPS

mais la distance mesurée n’est que de 7,5 km. J’ai remesuré (grossièrement) avec Google Maps, le parcours fait bien 10 km. Le lendemain matin, j’ai cru que la montre ne fonctionnait plus : je l’ai trouvée éteinte alors que je l’avais complètement chargée la veille. Elle semble refonctionner à nouveau mais j’ai peur qu’elle n’ait pas supporté l’eau froide. Cela me démange de passer à un autre modèle.

Voilà, j’espère vous avoir convaincu de vous inscrire à la prochaine édition. Prochain objectif le le 10 km d’Uccle le 5 mai. J’ai fait 50 mn l’année dernière, je vise 45 mn mais ce sera dur, j’ai encore des douleurs post-Spartacus, surtout aux bras.

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Spiruline, où commence le dopage ?

Suivant les recommandations de mon âme damnée frère, j’ai fait ces 4 dernières semaines une cure de Spiruline.

La Spiruline, c’est quoi ?

La Spiruline est un complément alimentaire extrait de cyanobactéries (aussi appelées « algues bleues »). Elle est cultivée principalement en Californie et à Hawaï, en Chine et en Afrique de l’Ouest.

C’est une des seules sources de protéines non animales avec le soja à contenir tous les acides aminés essentiels. Elle apporte aussi de nombreuses vitamines et des anti-oxydants.  Son histoire est ancienne : elle était une source importante de nourriture pour les Aztèques jusqu’au XVIème siècle et l’arrivée des conquistadores. Elle pourrait aussi avoir été utilisée au Tchad dès le IXème siècle. Plus récemment ce grand maboul de Bear Grylls en mangeait en Ecosse.

L’Organisation des Nations unies soutient son utilisation pour lutter contre la malnutrition, notamment en Afrique.

La Spiruline, ça se présente comment ?

Personnellement, j’ai acheté de la Spiruline Marcus Rohrer :

Spiruline Marcus Rohrer

Après étude, il semblerait que ce soit l’une des spiruline les plus « naturelles » sur le marché. Elle se présente sous forme de petit comprimés hexagonaux vert foncés que vous avalez avec un verre d’eau (sans croquer sauf si vous voulez avoir la bouche de l’Incroyable Hulk). Vous pouvez en prendre de 2 à 6 par jour. Au début de la cure, vous prenez un comprimé le premier jour, 2 le deuxième et ainsi de suite jusqu’à 6 (en une ou plusieurs prises à votre convenance).

Les rares effets indésirables connus sont des nausées et des réactions allergiques. Dans ce cas, il suffit de réduire la dose quotidienne.

La Spiruline, j’en pense quoi ?

Pour être honnête, je n’étais pas convaincu par l’enthousiasme de mon frère qui en prend depuis plusieurs mois. Je pensais plus à un effet placebo qu’à une réelle efficacité. Le discours « new age » autour de la spiruline, notamment sur le site de Marcus Rohrer, ne m’encourageait pas.

J’ai tout de même essayé et je dois dire qu’après un mois de cure (à 6 comprimés par jour), je me sens nettement mieux :

  • plus d’énergie, mes performances se sont améliorées significativement comme expliqué précédemment,
  • sommeil de meilleur qualité,
  • transit intestinal amélioré (oui, je ne cache rien à mes quelques lecteurs).

Mon épouse (tout aussi réservée que moi) s’est contentée de prendre 1 comprimé par jour de temps et temps et se sentait elle aussi beaucoup plus « énergique ».

Etant suspicieux de nature, je ne suis pas 100% convaincu :

  • mes performances se sont peut-être uniquement améliorées grâce à mon entrainement,
  • quant au reste, j’ai plein de bonnes explications : moins de stress, meilleure hygiène de vie…

Au vu de la composition, la spiruline me semble présenter deux avantages par rapport aux comprimés de vitamines, minéraux, acides aminés type Juvamine, Supradyne ou autres :

  • elle est naturelle,
  • elle a un effet « tout en un » impressionnant au vu de sa composition.

Donc ma recommandation est : essayez !

Pourquoi j’associe le mot « dopage » à la spiruline ?

La première raison est d’améliorer le référencement Google du site 🙂

Plus sérieusement, le ressort psychologique m’ayant conduit à prendre de la spiruline est assez intéressant :

  • une réticence initiale,
  • un mentor qui me recommande le produit en m’expliquant que c’est naturel, sans risque…
  • des performances qui stagnent et la recherche d’une aide / d’une solution externe.

Cela ne ressemble-t-il pas aux mécanismes classiques du dopage ? 😉

D’où ma question : où commence le dopage ? A la spiruline ? A l’aspirine pris le matin de la course pour avoir moins de douleurs ? Au Guronsan pris pendant la course ?

Personnellement, je n’en suis qu’à la spiruline. Et vous ?

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Bilan Entrainement Phase II

La phase II de mon entraînement ciblait les Crêtes de Spa. Comme décrit dans un précédent post, je n’ai malheureusement pas pu participer.

La phase II de mon entrainement s’arrête tout de même, il est temps de faire un bilan avant de se projeter sur les prochains objectifs.

  • Entraînement

Pour rappel, mes objectifs d’entrainement étaient les suivants :

  • 4 sorties par semaine, distance cumulée : 55 km
  • 1 sortie longue (> 25 km)
  • 1 sortie moyenne (> 15 km) en côte
  • 1 sortie courte (> 5 km) en fractionné, vitesse
  • 1 sortie courte (> 5 km) en côte, intensité

Voici le résultat concret (le prévu a été réaménagé en semaine 14 suite à ma non-participation aux Crêtes de Spa) :Bilan Phase IIAu final, je suis relativement satisfait de mon sérieux à l’entrainement. Le seul « bémol » est d’avoir renoncé aux séances de fractionné après un seul essai. Je ne me sentais pas prêt physiquement. La forme est arrivée tardivement, dans les 2 dernières semaines.

Mais, en points positifs :

    • j’ai respecté le nombre de séances longues en durcissant les parcours,
    • je suis passé régulièrement à 4 entrainements par semaine,
    • je ne suis pas loin de mon kilométrage cible.

Un dessin valant mieux qu’un long discours, voici l’évolution de ma vitesse moyenne depuis le 1er Janvier :

Vitesse Phase II

La courbe en pointillé est la moyenne mobile sur les 4 dernières séances, elle permet de mieux visualiser la tendance. Je choisis 4 séances parce que cela correspond à mon nombre de sorties hebdomadaires. Je sais, je suis un grand malade.

La limite des 10 km/h est psychologiquement importante pour moi (on ne se moque pas…) et je n’avais pas réussi à la dépasser depuis des mois. Lors des dernières séances, je n’ai pas eu de mal à passer au-dessus, sans pour autant avoir l’impression de forcer.

Au final, je me sens donc EN FORME (et pas en formes :-))

  • Diététique

J’ai été plus raisonnable sur la nourriture et la boisson. Cela ne se ressent pas encore sur le poids mais j’ai un peu perdu du bide.

Sur les conseils de mon mentor / âme damnée (mon frère), j’ai fait une cure de Spiruline. Quelle est la part de ce complément dans mon retour de forme, je ne sais pas… mais je ferai prochainement un post à ce sujet. Je me documente…

  •  Motivation

Des hauts et des bas… Tant que je suis resté scotché en dessous de 10km/h, je n’avais pas trop le moral. Ces derniers jours, cela allait mieux.

  • Programme de la Phase III

Par rapport à mon programme initial, je renonce à courir la Course des Flandres (50 km). Je vais couper l’entrainement pendant deux semaines et je n’aurai pas le temps de me préparer raisonnablement.

Mon programme est donc le suivant :

et bien entendu ZE OBJECTIF : le Grand Trail des Lacs et Châteaux (samedi 1er Juin)

Conclusion

Je vais rester sur le même type d’entraînement qu’en phase II (4 séances)

  • en faisant vraiment des séances de fractionné (promis, juré, craché),
  • en augmentant les distances pour monter à 70 km par semaine.

Je songe toujours à essayer un programme Jiwok d’amélioration de la VMA à cet effet. Cela me permettra de tester le concept en réel et de faire un post à ce sujet. Je me répète…

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Crêtes de Spa, suite et fin

Suite à un décès dans la famille, nous ne pourrons pas participer aux Crêtes de Spa.

La vie a ses priorités et rendre un dernier hommage à notre oncle, une des personnes les plus gentilles qu’il nous ait été donné de connaître, est une priorité.

C’est toujours dans ces cas-là où l’on se rend compte à quel point la vie est fragile et combien il faut savoir en profiter.

No comment.

PS : un grand merci à l’Hôtel Radisson Blue de Spa qui a accepté de reporter notre réservation à une date ultérieure sans frais ainsi qu’à l’organisateur Golazo qui nous rembourse l’inscription. Rien ne les obligeait à le faire.

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Crêtes de Spa, J – 7, le temps des doutes

Dans 7 jours, je dois prendre le départ des Crêtes de Spa.

Pourquoi je ne vais pas terminer la course ?

… parce que je me suis mal entrainé, j’aurais besoin d’un mois de plus
… parce que j’ai mal aux jambes aujourd’hui après une sortie de 8,5 km
… parce que ma femme est persuadée que je vais mourir sur le parcours
… parce que Pâques, ce n’est pas une super date, ça porte malheur
… parce que l’organisateur a mis des barrières horaires
… parce que je serai 100 fois mieux dans les Thermes avec ma femme et mon fils
… parce que je n’ai jamais couru 55 km
… parce qu’il va faire une temps de merde. Au choix neige ou boue…
… parce que de toutes façons, je n’aime pas courir longtemps. 20 km, c’est parfait. Au-delà c’est idiot
… parce que je m’en tape si mon frère se moque de moi parce que je me dégonfle.

Pourquoi je vais terminer la course ?

… parce que je me suis entrainé sérieusement, j’ai quasiment respecté mon programme
… parce que je suis parti trop vite pour ma sortie du jour, en côte avec vent de face
… parce que ma femme était déjà persuadée que j’allais mourir sur le 20 km de Bruxelles, les marathons de Bruxelles, Anvers et du Médoc, l’Amstratrail et je m’en suis sorti à chaque fois
… parce que Pâques, ça finit positivement
… parce que les barrières horaires seront raisonnables
… parce que je déteste barboter dans la piscine, je m’ennuie
… parce que j’ai déjà couru 45 km à l’Amstratrail, 10 km de plus c’est de la rigolade
… parce que la boue j’ai connu à l’Amstratrail et courir 55 km dans la neige ça a de la gueule
… parce que de toutes façons, je ne renoncerai jamais
… parce qu’il est hors de question que mon frère me pourrisse.

Rendez-vous dans une semaine pour le résultat. Vous l’aurez compris : motivé mais inquiet 🙂

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20 km de Bruxelles, ouverture des inscriptions le 23 mars à 9h00

La 34ème édition des 20km de Bruxelles aura lieu le dimanche 26 mai 2013. Le départ sera donné à 10h00, en 6 vagues.

Les inscriptions démarrent le samedi 23 mars à 9h00 et se font par Internet en cliquant ici (il est aussi possible de s’enregistrer directement dans les bureaux de l’organisation). Le prix est de 20 Euros. Ne tardez pas, toutes les places partent en quelques heures !

Les 20 km de Bruxelles sont une institution. Plus de 30.000 personnes y participent chaque année. Spectateurs, orchestres vous accompagnent tout au long du parcours. Vue la foule, il est difficile d’y faire une performance, sauf à avoir la chance de partir parmi les premiers. Même si l’organisateur vous demande votre temps de référence lors de l’inscription, rien n’assure que vous serez placé dans le sas de départ correspondant à votre niveau.

Le parcours

Plan Officiel

Le parcours représente environ 250 m de dénivelé, positif et négatif puisque départ et arrivée sont jugés au même endroit, au Parc du Centenaire :

OLYMPUS DIGITAL CAMERA(source: http://www.wikepedia.fr/)

Vous commencez par une légère descente et un resserrement de la voie. Sauf à partir très vite, parmi les premiers, vous êtes contraint de marcher sur une centaine de mètres.

A votre droite, voici le siège de la Commission Européenne :

Berlaymont(source: http://www.wikepedia.fr/)

et, juste en face, à votre gauche, le siège du Conseil de l’Union Européenne  (où se retrouvent régulièrement les chefs d’états ou de gouvernement lors des sommets européens) :

Justus_Lipsius,_Eastern_side(source: http://www.wikepedia.fr/)

Commence alors un long faux-plat montant d’environ 1 km (la Rue de la Loi) où vous n’aurez d’autre choix que slalommer entre les participants si vous voulez faire un bon temps :

Rue de la Loi(source: http://www.yenoo.be/)

Au bout de la rue, vous tournez à gauche et entamez un long passage plat, mais pavé. Attention aux chevilles !

Vous contournez le Parc Royal passez devant le Palais Royal (où, comme le nom l’indique, le Roi des Belges ne réside pas :-))

het Koninklijk Paleis van Brussel(source: http://www.wikepedia.fr/)

Toujours sur des pavés, vous traversez la Place Royale :

Place_Royale-Koningsplein(source: http://www.wikepedia.fr/)

pour vous diriger par une légère descente suivie d’un faux-plat montant vers le Palais de Justice de Bruxelles. Ce palais est plus grand que la Basilique St-Pierre de Rome ! Si, à cette étape-là de la course, vous avez l’impression que les rois de nos amis belges avaient un peu la grosse tête dans leurs constructions, rassurez-vous, vous avez raison 🙂

Palais_de_Justice (source: http://www.wikepedia.fr/)

A ce moment (3 km de course), vous retrouvez des routes goudronnées que vous ne quitterez plus jusqu’à l’arrivée, en dehors des derniers mètres dans le Parc du Centenaire.

Les 3 kms suivants (3 à 6 km) sont – à mon sens – la première difficulté du parcours. Vous remontez l’Avenue Louise en passant par une succession de mini-tunnels. Chacun d’entre eux est un vrai casse-pattes et, si vous courez par beau temps, il peut y faire très chaud. C’est en principe sur ce tronçon-là que vous voyez apparaître les premières défaillances des « coureurs du dimanche » qui, pris par l’ambiance, sont partis à un rythme trop élevé.

De 6 à 9,5 km, vous faites le tour du Bois de la Cambre, haut lieu du jogging sur Bruxelles. C’est sans doute la plus jolie partie du parcours. Les 2 premiers kilomètres sont en faux-plat montant puis ensuite en légère descente.

bois-de-la-cambre-brussels-(by-marko-bucik)

(c) Marko Bucik

A la sortie du Bois de la Cambre (honte aux tricheurs qui coupent !), vous prenez une grande avenue typiquement bruxelloise, bordée de maisons de maître abritant de nombreuses ambassades. Là encore, vous êtes en faux-plat montant, très léger. Quelques centaines de mètres après l’hippodrome de BoitsFort (11 km), vous entamez une bonne descente sur environ 1 km. Les 5 km suivants sont totalement plats et moyennement intéressants. Vous courez le long d’une voie de tramway, tout d’abord sous les arbres :

Souverain

(source : http://patrick-delta-stib.skynetblogs.be/)

puis ensuite dans un environnement plus urbain

Souverain 2

(source : http://www.laurette-onkelinx.be/).

Dernier moment de détente entre le 16ème et le 17ème kilomètres où vous longez de très jolis parcs et une nouvelle demeure royale

Val Duchesse

Un « tourne-à gauche », quelques centaines de mètres de plat le long du Musée du Tram et vous voici prêt à aborder LA difficulté du parcours : la côte de Tervuren. 1 km d’une montée sèche qui vous fera cracher vos boyaux sur la route si vous n’en avez pas gardé sous la pédale.

Au sommet de la côte, à gauche, n’oubliez pas de jeter un oeil au Palais Stoclet, enregistré au Patrimoine Mondial de l’UNESCO (tout comme les maisons Horta et la célébrissime Grand-Place de Bruxelles que vous ne voyez malheureusement pas sur ce parcours) :

Palais Stoclet

(source : http://deuxminutes.centerblog.net)

Il vous reste une longue ligne droite de 2 km, totalement plate, pour arriver, avec en ligne de mire le Parc du Cinquantenaire (photo prise de l’arrivée) :

Arrivée

Ouf !

Conclusion

Il s’agit de la première compétition que j’ai courue, en 2011. J’ai donc un attachement particulier pour cette épreuve et je compte bien la courir cette année (et les années suivantes), même si elle est mal positionnée, moins de 1 semaine avant le Grand Trail des Lacs & Chateaux. Disons qu’elle me tiendra lieu d’ultime sortie longue et que je ne rechercherai pas la performance.

Le parcours permet une bonne découverte de la ville de Bruxelles et de ses parcs. Seule la Grand-Place manque à l’appel.

L’ambiance est électrique au départ (quel frisson de partir au milieu de 30.000 personnes !) et très chaleureuse tout au long du parcours. Très bons coureurs et coureurs / marcheurs du dimanche se cotoyent dans la bonne humeur … sauf au départ où les « performers » jouent un peu trop des coudes à mon goût.

C’est clairement une course à faire.

Que courir ? 20 km  ou semi-marathon ?

Le semi-marathon de Bruxelles se court début octobre. Il emprunte le même parcours que le 20 km avec deux nuances :

  • le parcours à l’intérieur du Bois de la Cambre est plus réduit,
  • l’arrivée s’effectue sur la Grand-Place après avoir remonté une seconde fois la rue de la Loi et descendu du Parc Royal jusqu’à l’arrivée.

Bizarrement le 20 km de Bruxelles est un énorme succès populaire alors que le semi-marathon est plus confidentiel (30.000 inscrits vs 8.000). Sans doute le mois d’Octobre refroidit quelques ardeurs.

Si vous voulez courir dans un ambiance chaleureuse sans rechercher la performance, courez le 20 km.

Si vous êtes à la recherche d’une performance et voulez connaître le frisson d’une arrivée sur la Grand-Place, optez pour le semi-marathon.

grotemarkt-2

Un dernier point. Lors du 20 km de Bruxelles 2011, chaque participant se voyait remettre un ticket de transport, ce qui était une excellente initiative. Pour l’édition 2012, l’organisateur et la STIB (transports Bruxellois) n’ont pas réussi à trouver un accord.

De nombreux coureurs ont été surpris et ont décidé de voyager sans ticket. C’est certes illégal mais il n’est pas toujours facile de prendre avec soi de la monnaie et les queues au guichet étaient dissuasives pour ceux qui partaient un peu tard. Beaucoup ont aussi cru en toute bonne foi que les transports étaient gratuits pour les porteurs de dossards ce jour-là.

Nos amis de la STIB ont eu la « délicatesse » de faire un contrôle des billets aux stations près du départ. Vengeance ? Volonté de nuire à l’organisation ? Moyen facile (et sans risque…) de récolter de l’argent ? Je ne sais pas mais je trouve cela PITOYABLE. Je ne suis pas le seul…

Méfiez-vous en 2013.

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Reportage ARTE – Sommes-nous faits pour courir ?

A voir ou revoir, le reportage Sommes-nous fait pour courir ? diffusé il y a quelques temps sur Arte. Si vous avez encore des doutes après une sortie difficile, voici de quoi vous rassurer…

Merci à Antoine pour le partage.

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Trail de la Mazerine – 23 février 2013

Quinze jours après l’AmsTramTrail (Trail des Bosses), j’ai couru seul (mon frère a dû déclarer forfait pour s’occuper de Junior) le Mini-Trail de la Mazerine (35 km).

  • L’organisation

Les trails se suivent mais ne se ressemblent malheureusement pas. L’organisation  du Trail de la Mazerine n’était pas du tout à la hauteur du Trail des Bosses.

Le parcours était très mal fléché : flèches manquantes, trop petites, mal fixées ou mal orientées. Résultat : de nombreux participants du 22 et du 35 km ont manqué le ravitaillement qui devait se situer juste avant la bifurcation entre les deux parcours. Plus grave : de nombreux participants du 22 se sont retrouvés égarés (et en difficulté) sur le parcours du 35 km.

Le ravitaillement à l’arrivée se limitait à un peu de chocolat, des oranges et du coca-cola. Pas de cadeau souvenir ni médaille. Dommage.

  • Le parcours

Beaucoup de routes (pavées ou goudronnées), beaucoup de passage dans les villages. on était plus dans le cadre d’une course nature que d’un trail. Annoncé avec 170 m de dénivelé, j’ai mesuré sur ma Suunto Ambit un dénivelé de 720 m ! Pas de grosses côtes mais beaucoup de casses-pattes. Voici la trace GPS :

[map style= »width: auto; height:300px; margin:20px 0px 20px 0px; border: 1px solid black; » gpx= »http://ultramabouls.com/wp-content/uploads/Trail Mazerine 23-02-2013.gpx »]

Il faisait en plus un froid à ne pas mettre un trailer dehors, avec un vent glacial sur les plateaux.

  • Les impressions

J’ai terminé 22ème (sur 89 coureurs) en 3h21 soit une moyenne de 10,45 km/h. J’étais très fatigué à l’arrivée, ai eu un coup de barre vers le 28ème km mais je suis satisfait de ma performance. En plus, pour une fois, je n’avais pas à tirer le boulet.

  • CONCLUSION

Parcours peu intéressant (paysages quelconques, beaucoup de routes), organisation pas au niveau sur le fléchage. Cette course ne sera pas à notre programme l’an prochain !

Complément

L’organisateur a envoyé un mail aux participants pour présenter ses excuses pour les problèmes de fléchage sur le parcours. Certains esprits mal-intentionnés auraient enlevé des flèches. Possible mais ce n’était pas la seule raison : les flèches étaient trop petites, celles présentes étaient quelquefois mal fixées. Mon frère qui m’attendait à l’arrivée a dû réorienter plusieurs participants au dernier croisement ! Je pense que les organisateurs ont fléché le parcours comme des personnes connaissant déjà le terrain. Certaines choses qui paraissent « évidentes » ne le sont pas lorsque vous passez la première fois. Reste que c’était la première version de ce trail, nul doute que la prochaine sera meilleure. Je propose que les organisateurs aillent courir le Trail des Bosses 2 semaines avant pour voir ce qu’est un bon balisage 🙂

Après vous pouvez me dire que « l’esprit Trail c’est aussi d’accepter les erreurs de fléchage ». Peut-être mais je ne suis pas sur que les pauvres personnes du 22 km égarées sur le grand parcours par -5°C  et ayant fait de l’auto-stop acceptent. 🙂

 

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Bilan Entrainement Phase I

La phase I de mon entraînement avait pour but de me préparer au Trail des Bosses. Comme décrit dans le précédent post, l’objectif « Finir » a été atteint. Par contre, l’objectif « Temps » ne l’est pas. J’ai manqué de jus.

  • Entraînement

Entrons dans le vif du sujet en faisant le delta entre l’entraînement prévu et l’entrainement réalisé :

Bilan Phase I

Pas brillant, je n’ai respecté mon programme que sur la première semaine ! J’ai à peu près tenu l’objectif des sorties longues mais n’ai pas su trouver le temps / la motivation pour des sorties courtes en semaine. J’ai même 2 semaines « blanches » : la 3ème (neige + verglas sur Bruxelles) et la semaine précédant la course. Sur 6 semaines d’entrainement, ce n’est pas top.

Le résultat en course est conforme à mes entraînements : j’ai su courir sur une longue distance (44 km), pendant longtemps (5h55 !) … à un train de sénateur.

L’absence de sorties courtes (en côtes ou en vitesse) explique sans doute mon manque de jus (et les courbatures aux cuisses qui ont duré 2 jours :-)).

  • Diététique

Pire que l’entraînement en lui-même. J’ai mangé gras, des bons plats en sauce, du chocolat, bu de l’alcool. Aucune préoccupation diététique sur cette période, je suis arrivé sur la course 2/3 kg au-dessus de mon poids « de forme », avec un petit bedon. La honte…

  •  Motivation

La motivation pour la course était présente (il en faut pour courir presque 6 heures dans le froid et la boue :-)) mais comme le dit mon frère « la motivation ne compense pas le manque d’entrainement« .

  • Conclusion

Le « semi-échec » du Trail des Bosses va me donner un bon coup de pied au c… pour la préparation des Crêtes de Spa. De 44 km on passe à 55 km; de 920 m de dénivelé, on passe à 1.715 m de dénivelé positif.

Mon programme initial était le suivant :

  • 4 sorties par semaine, distance cumulée : 55 km
  • 1 sortie longue (> 25 km)
  • 1 sortie moyenne (> 15 km) en côte
  • 1 sortie courte (> 5 km) en fractionné, vitesse
  • 1 sortie courte (> 5 km) en côte, intensité

J’ai l’habitude de faire mes sorties longues dans la forêt de Soignes. C’est un endroit très agréable pour courir mais qui est relativement plat en dehors de quelques côtes. Je vais donc me replier sur un parc vallonné à proximité de chez moi (le Parc de Wolvendael pour ceux qui connaissent Bruxelles) où je peux aligner des tours de 3,5 km avec 80 m de dénivelé positif. Mon entrainement sera sans doute plus efficace.

La clé de la période à venir réside dans ma capacité à réaliser les entraînements courts en semaine. Je songe à essayer un programme Jiwok d’amélioration de la VMA à cet effet. Cela me permettra de tester le concept en réel … et de faire un post à ce sujet.

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AmsTramTrail, Trail des Bosses – 9 février 2013

Samedi, nous avons couru – comme prévu – notre premier trail : le Trail des Bosses. Annoncé à 44 km 500 par les organisateurs, nous l’avons mesuré légèrement en dessous de 44 km sur nos deux GPS. Cela ne change pas grand-chose. Quant aux 21 bosses annoncées, elles étaient bien présentes. 920 m de dénivelé mesuré.

Le premier objectif de l’année est passé, mais notre temps est en-deçà de notre objectif. Nous visions moins de 5h30 et nous avons mis 5h55, classement minable : 132 sur 152 🙁

Inutile de dire que nous ne souscrivons pas à la maxime du bon Baron de Coubertin : non, l’essentiel n’est pas de participer, l’essentiel est d’atteindre ses objectifs !! Disons que nous sommes un peu déçus (surtout mon frère qui a dû traîner son boulet d’aîné sur le parcours et le convaincre de terminer le parcours).

  • L’organisation

Un grand bravo aux organisateurs : un fléchage impeccable sur les 45 km du parcours, deux excellents ravitaillements judicieusement disposés (20 km et 32 km), un buffet roboratif à l’arrivée. Le premier 1,5 km de la course avait même été salé. Heureusement car les routes au départ étaient totalement verglacées. Pas de médailles à l’arrivée mais une tasse pliable et un foulard en souvenir. Sympa et pratique. Le tout pour 12 Euros, avec le sourire de tous les bénévoles : BRAVO.

  • Le parcours

Le parcours alternait passages dans les bois, sur route et dans des prairies humides. La boue était omniprésente. Quant aux 21 bosses, seulement 3 d’entre elles étaient vraiment difficiles, notamment la troisième impossible à monter sans l’aide des cordes placées par l’organisation. Les premiers et les derniers 10 km dans les bois étaient agréables, le reste du parcours un peu moins intéressant, beaucoup de prairies humides, souvent en dévers. Epuisant…

Les départs du 25 km et du 45 km avaient lieu en même temps. Résultat : peu de temps après l’entrée dans les bois, embouteillage soudain … sans raison apparente. Après avoir piétiné quelques minutes, l’explication : une FLAQUE DE BOUE !!! Horreur !!! Tous nos coureurs du dimanche se contorsionnent pour l’éviter d’où le ralentissement. 🙂 Comme la première grosse côte démarrait une centaine de mètres plus loin, l’écrémage s’est immédiatement fait et nous n’avons plus eu de soucis. Quant à ceux qui avaient peur de salir leur chaussures, je pense qu’ils ont dû souffrir ensuite. Il n’était pas rare de s’enfoncer jusqu’à la cheville, voire mi-mollet. Il serait sans doute plus judicieux d’échelonner les départs du 66, du 45 et du 25 km (9h, 10h et 11h au lieu de 9h et 11h). Voici la trace GPS :

[map style= »width: auto; height:300px; margin:20px 0px 20px 0px; border: 1px solid black; » gpx= »http://ultramabouls.com/wp-content/uploads/AmsTramTrail – Trail des Bosses 09-02-2013.gpx »]

  • Le matériel

Veste Gore-tex : parfaite. Malgré le froid et l’humidité, je n’ai jamais eu froid tout au long du parcours avec simplement un maillot manches longues dessous.

Chaussures : très bien. Pas d’ampoules, ont bien tenus au pied … et ont même résisté à la succion de la boue. J’avais tout de même mal sous le gros orteil du pied droit et l’impression d’être en déséquilibre au bout de 25 km. Hasard ou non, je me suis tordu 2 fois la cheville droite, heureusement sans gravité. Je vais creuser ce point-là d’ici les Crêtes de Spa, peut-être en essayant d’ajouter une semelle.

Sac : je suis parti avec un sac à dos Décathlon de type Camel back … sans poche à eau et une ceinture porte bidon. Le sac à dos contenait mes réserves de nourriture qui se sont avérées inutiles vue la qualité des ravitaillements de l’organisation. Lors de la prochaine course, camel-back AVEC poche à eau.

Chaussettes : j’ai pris des chaussettes de contention Décathlon et je ne suis pas satisfait. Elles me serraient beaucoup trop et j’ai dû les baisser pendant la course. A noter que j’avais déjà des doutes sur leur confort pendant mes entraînements. J’ai quand même choisi de les prendre pour la course. Mauvaise idée.

  • Les impressions

Pendant la course, j’ai manqué de jus après m’être épuisé dans les prairies humides aux alentours du 20ème kilomètre.

A 27 km, le parcours du 45 km se séparait à nouveau de celui du 25 km et la tentation était grande de rentrer directement. Ce coup de blues a duré le temps d’un coup de pied aux fesses de mon frère et j’ai fini la course à une allure de sénateur : marche dans les montées, trottinage sur le plat et les descentes. J’ai fini la course en quasi-fringale (le monsieur à l’arrivée s’est même inquiété de mon état en voyant ma tête :-)) et j’ai fait grand honneur au buffet d’arrivée.

Le lendemain et le surlendemain, grandes difficultés à descendre les escaliers ou m’accroupir, le dessus des cuisses étant très douloureux. Pour le reste, ça va. J’avais fini le marathon du Médoc dans un pire état.

  • CONCLUSION

Superbe organisation même si le parcours est un peu lassant sur le 2ème tiers de la course. Nous reviendrons très probablement l’année prochaine.

Côté entraînement, j’ai tenu la distance mais ai manqué de jus et il m’a clairement manqué des entraînements en côte. Je ferais un post plus précis sur ce sujet dans les prochains jours.

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