GTLC – Grand Trail des Lacs et Chateaux, J-2

Nous voici à 2 jours du Grand Trail des Lacs et Châteaux et la pression monte.

Nous sommes inscrits sur le Trail des Barjots (le Trail des Mabouls reste à créer…) soit environ 66 km et 2.516 m de dénivelé positif entre le Lac de la Gileppe et Surister. Ce trail est qualificatif pour les courses UTMB®/CCC®/TDS et rapporte 2 points.

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A l’heure où nous écrivons, le parcours n’est pas encore publié. Les dernières prévisions météo sont un peu meilleures (matin et après-midi) :

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Le défi est conséquent puisque nous devons :

  • courir 50 % de plus que la plus longue course que nous ayons couru jusqu’à présent (le Trail des Bosses avec 44 km),
  • encaisser 2,75 fois plus de dénivelé que notre précédent record (2.516 m contre 920 m, là encore au Trail des Bosses).

Est-ce raisonnable ? Nous avons la faiblesse de penser que oui, l’entrainement a été sérieux. Il y a deux ans 1/2, nous nous alignions sur le marathon de Bruxelles sans jamais avoir couru plus de 30 km … et nous avons réussi.

Notre objectif est de finir dans les temps pour récupérer les 2 points UTMB, en visant un temps de 10h00, dans les bons derniers mais le classement est sans importance.

A part ça – pur hasard –  je viens de finir le livre « Eat and Run » de Scott Jurek, une des légendes de l’Ultra-trail. Intéressant, je ferais une article dessus la semaine prochaine.

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20 km de Bruxelles – 26 mai 2013

J’ai déjà longuement décrit le 20 km de Bruxelles et, comme le parcours reste identique d’une année sur l’autre, je ne reviendrais pas dessus.

Le 20 km est la première course que j’ai courue et mes performances s’améliorent chaque année :

  • 2011 : 2h16’04 » (je démarrais la course à pied)
  • 2012 : 1h46’31 »
  • 2013 : 1h35’39 »

Quelle progression !

Je suis très content sachant que je n’ai pas forcé pour ne pas me griller avant la prochaine course samedi. Bizarrement, mon plus mauvais kilomètre est celui à l’entrée du Bois de la Cambre (7ème) qui n’est pourtant pas le plus difficile. Je me souviens avoir eu un coup de blues à ce moment, bonne démonstration de l’influence du moral 😉

J’avais la chance de partir dans les 6.000 premiers, ce qui m’a évité les classiques bouchons du départ. Contrairement aux précédentes années où il avait fait très chaud, il faisait une température idéale pour courir : frais, sans pluie. Tout ceci m’a sans doute aidé à battre mon record. Je pense que c’est le cas de beaucoup de personnes. Mon savant échantillonnage sur 2 personnes me confirme que le parcours était particulièrement roulant cette année. 🙂

Un invité de marque cette année : le prince Philippe (héritier du trône de Belgique) qui a couru en 1h55’18 (pour un objectif annoncé de 2h30, histoire de ne pas prendre de risques ;-)). Son popularité semble faible : l’annonce de sa participation (au moins dans mon sas de départ) n’a recueilli qu’indifférence, voire quelques sifflets.

Maintenant, trêve de plaisanterie, il faut se concentrer sur la course de Samedi et la météo annoncée n’est pas top :

Météo Samedi

Au moins on n’aura pas chaud 😉

Au programme de la semaine : 2-3 sorties cools pour entretenir la mécanique.

Samedi soir (tard dans la nuit ?), je saurai si je mérite le titre d’ultra-trailer. Mon épouse espère que je renoncerai ensuite définitivement aux courses supérieures à un semi-marathon. 🙁

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Comment choisir une chaussure de running ?

Un grand merci à Monsieur Nicolas Poiré, podologue sur Bruxelles, qui m’a permis de reprendre in extenso son article sur la bonne manière de choisir une chaussure de running. Vous trouvez plein d’autres informations utiles sur son site.

Je retiens plus particulièrement des descriptions de plusieurs pathologies classiques pour les coureurs :

Ne vous laissez pas pourrir la vie par une douleur et allez consulter !

Moi, c’est fait 🙂

 

La chaussure de course à la loupe

Pour bien choisir ses chaussures, il faut avant tout bien connaître son pied. Tous les coureurs n’ont pas la même foulée. Que votre pied soit pronateur, supinateur ou universel, les marques de sport adaptent des modèles à chaque type de foulée.

On choisit ses chaussures de course selon 6 critères :

  • Son type de foulée,
  • Sa pointure,
  • Son poids,
  • La fréquence d’entraînement,
  • Les sensations recherchées,
  • le type de terrain de course.

Répondre à ces critères lors du choix de vos baskets permet d’éviter les blessures à long terme.

1. Soyez attentif à votre type de foulée

Les appuis sont différents selon le type de foulée. Le podologue pourra déjà en regardant les zones d’usure de la basket usagée déterminer votre type de foulée.

Le pied supinateur

Le pied supinateur attaque le sol sur le bord externe du talon. Le milieu de phase d’appui est caractérisé par une bascule insuffisante en pronation. Le pied se déroule donc sur le bord externe de la chaussure.

Le pied supinateur attaque le sol sur le bord externe du talon. Le milieu de phase d'appui est caractérisé par une bascule insuffisante en pronation. Le pied se déroule donc sur le bord externe de la chaussure.

Le pied universel

Le pied universel effectue une pronation suffisante de 4°, la palette métatarsienne s’étale progressivement au sol pour finir le pas sur le premier rayon. le temps d’appui est long sous les têtes métatarsiennes médiales ce qui explique une usure centrale de la basket.

Le pied universel effectue une pronation suffisante de 4°, la palette métatarsienne s'étale progressivement au sol pour finir le pas sur le premier rayon. le temps d'appui est long sous les têtes métatarsiennes médiales ce qui explique une usure centrale de la basket.

Le pied pronateur

Le coureur pronateur se distingue par des appuis internes excessifs qui découle d’une hypermobilité du pied en pronation (> 4°).

Le coureur pronateur se distingue par des appuis internes excessifs qui découle d'une hypermobilité du pied en pronation (> 4°).

2. Sa pointure

Lorsque vous courez, votre pied glisse sur la semelle intérieure pour avancer de plusieurs millimètres, voire d’un centimètre. Vous devez donc vous assurer quand vous essayez une chaussure que vos orteils ne butent pas sur l’avant. Sinon, gare aux ampoules et aux ongles noirs ! En général, il faut laisser un centimètre entre les orteils et le bout de la chaussure.

3. Son poids

On ne choisit pas le même modèle selon que l’on pèse 60 ou 90 kg. Au dessus de 80kg, il est conseillé de donner la priorité à l’amorti, de privilégier une gomme plus ferme et épaisse au niveau du talon. Les athlètes qui font moins de 80 kg doivent eux tenir compte d’autres critères comme la fréquence à laquelle ils courent ainsi que le type de terrain sur lequel ils courent. Ils peuvent adopter des chaussures très légères pour la compétition (entre 150 et 250 grammes), ce que ne peuvent pas faire les autres.

4. La fréquence d’entraînement

N’attendez pas la blessure pour changer vos runnings. Pour le remplacement de vos chaussures, comptez en terme de kilomètres, pas de semaines ou mois. Si vous ne voulez pas changer de runnings trop souvent, il vous est conseillé de plutôt choisir des chaussures à semelle extérieure épaisse. Elles vous permettent de courir entre 1500 et 2000 kilomètres, soit les changer après environ 1 an si on coure 30km par semaine. Pour les plus légères, comptez 500 kilomètres maximum.

5. Les sensations recherchées

Malgré ses qualités de dynamisme, stabilité, amorti, accroche, … souvent vantées par les marques, n’hésitez pas avant tout à tester votre chaussure à la main !! La chaussure devra se plier au tiers antérieur uniquement, ne pas vriller lorsqu’on la tord et assurer un contrefort rigide.

Ce n’est qu’après avoir réalisé ces 3 tests de « conformité » que vous pourrez à loisir juger de ses qualités d’amorti, stabilité, dynamisme, … mais cette fois ci, baskets aux pieds !

6. Le type de terrain de course

Votre chaussure doit être adaptée à la surface sur laquelle vous courez. Un coureur qui privilégie la route doit avoir un bon amorti et une semelle plutôt lisse, une semelle extérieure accrocheuse vous ferait perdre de l’énergie inutilement. Si vous courez sur des chemins, votre modèle doit vous apporter un bon maintien du pied et une semelle crantée, adaptée aux obstacles naturels.

Quelle chaussure finalement choisir ?

Un premier conseil est d’éviter les nouveautés ! Si votre ancienne paire de chaussures vous convenait parfaitement, n’hésitez pas à racheter le même modèle. L’adaptation sera rapide et vous n’aurez pas de mauvaise surprise. Si, en revanche, vous « n’étiez pas très bien dans vos baskets », changez ! Idem si vous envisagez de changer de terrain et vous lancer dans le trail par exemple…

Quelques conseils en vrac lors de l’achat !

  • Essayez vos chaussures en fin de journée lorsque votre pied est un peu gonflé (ce qu’il sera pendant une course).
  • Préférez les lacets en coton, épais et accrocheurs plutôt que des lacets plastifiés, rigides et glissants qui se dénouent en course.
  • Laissez toujours un doigt d’écart entre les orteils et le bout de la chaussure.
  • Testez la flexion, la torsion et le contrefort afin de juger du bon rapport rigidité/souplesse de votre chaussure.
  • Baskets aux pieds, n’hésitez pas à réaliser quelques foulées dans le magasin. Certains magasins spécialisés disposent d’un tapis roulant.
  • L’avis d’un vendeur ne peut en aucun cas remplacer l’avis d’un professionnel de la santé.
  • Enfin, si malgré un chaussage adapté, une pathologie locomotrice devient chronique, un bilan podologique est à envisager !
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Il y a 14 ans, à Bleau

Il y a quelques jours, je me suis souvenu par hasard de notre premier contact avec le monde du trail. C’était il y a 14 ans, dans la Forêt de Fontainebleau.

La Forêt de Fontainebleau est un endroit magnifique au sud-est de Paris. Il y a 35 millions d’années, la mer occupait la place de la forêt actuelle. Elle y a laissé un sable très blanc, l’un des plus purs du monde,  qui sert pour la verrerie (Murano à Venise) ou pour les fibres optiques. C’est une forêt très vallonnée :

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avec de nombreux rochers en grès aux noms très imagés :

  • le bilboquet

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  • l’éléphant :

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  • le cul du chien

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  • la tortue

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La Forêt de Fontainebleau est une des « Mecque » de l’escalade. Les grimpeurs l’appellent familièrement Bleau.

Mon frère et moi étions en train de randonner sur le circuit des 25 bosses (ou ici pour de très belles photos) dans la forêt des 3 Pignons : 21 km, 900 m de dénivelé positif. Alors que nous montions péniblement l’un des pignons (Le Rocher Jean des Vignes si ma mémoire est bonne), nous avons été dépassés par 2-3 « mabouls » qui couraient sur des sentiers où nous peinions à marcher. Je me souviens de notre réaction : « ce sont qui ces fous furieux ? » Nos premiers trailers, je ne suis pas sûr que le terme existait à l’époque.

Bonne nouvelle, la course existe toujours et je pense que je vais la courir l’année prochaine.

Sinon, à part ce moment de nostalgie :

  • il continue à faire un temps de m…
  • je continue à m’entrainer contre vents et (bientôt) marées
  • J-4 avant les 20km de Bruxelles que je veux courir cool. J’espère quand même faire aussi bien (?) que l’année dernière (1h46)
  • … et surtout J-10 avant le Grand Trail des Lacs et Châteaux !!

La devise de ce trail est :

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain)

J’espère pouvoir dire dans 10 jours :

« Ils savaient que ce serait super difficile, mais ils l’ont fait » (Phil)

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Que faire quand il pleut ?

Vu le magnifique printemps que nous sommes en train de vivre (au moins en Belgique), se pose la question « Que faire quand il pleut ? » ou plus exactement « Quel pseudo-exercice physique faire pour ne pas me sentir coupable parce que je n’ai pas le courage de courir sous le fallacieux prétexte que je risque de me mouiller ? ».

Des scientifiques américains ont la solution : ils proposent un programme d’amélioration de la VO2max en 7 mn chrono 🙂 basé sur les 12 exercices suivants :

7mn Workout

Ces 12 exercices sont à enchainer rapidement, 30 secondes chacun avec une pause de 10 secondes après chaque exercice (soit un total de 7 mn), à une intensité maximale (8 sur une échelle de 10). Il est bien sur possible d’enchainer plusieurs séances de 7 mn.

D’après les auteurs de l’étude, un tel exercice mixe un entrainement en résistance avec un entrainement de type « aerobic ». Plus de détails ici et .

A essayer si vous n’avez pas le courage de sortir…

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Junior se met au Trail

Hier c’était la course des écoles de la commune d’Uccle. Voici le parcours à l’intérieur du Parc Wolvendael (environ 400 m) :

Parcours

Junior y a participé et a explosé son record de l’année précédente : 2 mn 17 s (contre 2 mn 25 s l’année dernière), soit une fantastique vitesse moyenne de 10,43 km/h et donc un marathon potentiellement couru en – approximativement –  5 h 40 mn d’après ma formule magique.

Le champion au départ :Departpuis en plein effort :Effortet enfin, après l’arrivée, avec la médaille (la même que celle de Papa) :MedailleBravo à lui, je vais peut-être le laisser courir le GTLC à ma place 🙂

 

 

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Mon week-end coup de poing

Comme annoncé dans un post précédent, j’ai profité du week-end de l’Ascension (terme prédestiné pour un trailer :-)) pour un entrainement « coup de poing ».

J’ai commencé Jeudi par une première sortie de 22 km et 400 m de dénivelé sur Bruxelles. Si, si, c’est possible, il suffit de tourner comme un con un écureuil sur un parcours contenant une grosse côte.

Suite à l’annulation de ma participation aux Crêtes de Spa, l’hôtel Hôtel Radisson Blue de Spa avait accepté de reporter notre réservation à une date ultérieure …. et c’était ce week-end. Pendant que femme, enfant et belle-mère barbotaient aux Thermes de Spa, j’en ai profité pour me faire deux sorties à Spa :

  • Vendredi : 10 km / 400 m de dénivelé autour de Spa histoire de se dérouiller les jambes,
  • Samedi : 32 km / 900 m de dénivelé autour de Spa en empruntant une partie du parcours des Crêtes de Spa.

J’ai couru les 3 sorties entre 9 et 10 km/h. Le temps n’était malheureusement pas de la partie et j’ai été trempé sur mes 2 sorties à Spa (eau froide, je précise). L’été belge n’aura duré que 1 semaine…

Ma grosse sortie de Samedi m’a apporté plusieurs enseignements :

  1. je me demande comment je vais pouvoir finir le Grand Trail des Lacs et Châteaux dans 3 semaines. 2 fois la distance et 2,5 fois le dénivelé…
  2. j’ai testé une alimentation en course à base de fruits secs (bananes / abricots) et c’était parfait. Pas de difficultés à avaler, pas de mal à l’estomac et le plein d’énergie,
  3. j’ai testé mon nouveau sac à dos et il est parfait : léger, confortable (on ne le sent pas) très pratique avec les poches sur le devant,
  4. j’adore toujours mes Mizuno Trail,
  5. si j’ai trouvé chaussure à mon pied, je n’ai pas encore trouvé chaussettes. Toujours des ampoules après 20 km…
  6. Et surtout, j’ai pris mon pied ! Les forêts de sapins autour de Spa, la traversée de la Fagne de Malchamps, j’ai enfin découvert le vrai plaisir du trail, retrouvé la sensation de partir à l’aventure (avec une carte qui a pris l’eau :-)) comme à l’époque où je faisais du vélo.

Fagne Malchamps

Pour résumer : un bon week-end pour le moral comme pour le physique. Le week-end prochain (Pente-côte, doublement prédestiné pour un trailer :-)), trois jours d’entrainement sur Bruxelles avec l’objectif de faire 70 km et 1.500 m de dénivelé.

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20 kilomètres de Bruxelles, gare à la STIB

Cette année, vous êtes prévenus : les agents de la STIB vous attendront aux sorties de métro à proximité du départ du 20 kilomètres de Bruxelles comme expliqué ici. Heureusement que la STIB est le partenaire privilégié des 20 km de Bruxelles comme indiqué sur leur site. Pour les partenaires non-privilégiés, ils font quoi ? Ils tirent ? 🙂

Plus sérieusement, il est normal que les usagers payent, et la plupart l’ont fait l’année dernière puisque seulement 39 PV ont été dressés l’année dernière (pour 50.000 coureurs). Le problème est que les années précédentes, un billet STIB était annexé au dossard. Certains des verbalisés de l’année dernière ont sans doute pensé en toute bonne foi que le transport était gratuit ce jour-là et se sont senti piégés.

Pour mesurer l’ardeur habituelle de la STIB à contrôler les billets, sachez que je suis usager quotidien du métro bruxellois depuis 4 ans et, sur cette période, j’ai été controlé 3 fois en tout et pour tout. Disons les choses clairement : c’est un réglement de comptes / bras de fer entre l’organisation des 20 km et la STIB et on ne connait pas encore le gagnant. Pour les perdants, au moins c’est clair : nous, les coureurs. Le prix de l’inscription n’a pas été diminué du montant de 1 Euro que l’organisation ne reverse plus à la STIB et vous devez maintenant acheter un billet de 2,50 Euros.

Pas grave, on continuera à la courir quand même cette course. 🙂

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10 km d’Uccle – 5 mai 2013

 

4 jours après le Spartacus Run, me voici à nouveau au départ d’une compétition, les 10 km d’Uccle. Pour les français qui lisent ce blog, Uccle est la commune de Bruxelles privilégiée par les exilés fiscaux 🙂

Là encore, cette course remplace une séance de fractionné, le frisson de la compétition m’incitant à me dépasser. L’épreuve n’est pas très intéressante mais présente l’avantage de se dérouler pas loin de chez moi.

Le parcours 

parcoursDépart / Arrivée à l’hippodrome (désaffecté) de Boitsfort.  Deux difficultés majeures : 1 raidillon de 200 m à 4,5 km avant de faire le tour de l’Observatoire, un long faux plat de 1,4 km sur la Chaussée de Waterloo et l’avenue de Fort-Jaco à partir du 7ème kilomètre. Cela donne ce profil :

Profil 10 km Uccle

Les barres pointillées verticales correspondent aux kilomètres. Ce n’est pas top mais c’est tout ce que je sais faire avec ma super montre GPS.

Un détail : le parcours fait 9,9 km (9,94 km d’après mon GPS et j’ai coupé les virages).

La course

Je visais 45’00 … et j’ai fait 45’04. Grrrr…. Je suis tout de même satisfait, mon temps de l’an dernier étant de 49’57. Belle progression. J’ai battu au passage mon record du 5 km (21’57 contre 23’30) et bien entendu mon record du 10 km. Autre motif de satisfaction : je me sentais particulièrement bien dans les côtes. C’est bon signe !

Je finis dans les 360 premiers (sur 3.500 classés), dans les 80 premiers de ma catégorie d’âge. Le vainqueur (qui fait partie de ma catégorie :-() a couru en 33’21 ». Encore 12 mn à gratter, l’année prochaine, je vise les 40 mn. 😉

L’organisation

Rien à redire, départ à l’heure, de nombreux ravitaillements, une médaille un peu pourrie à l’arrivée, une bouteille d’eau et bananes à volonté. Il faudra que je fasse un post un jour sur le fruit extraordinaire qu’est la banane pour les coureurs (en tout cas pour moi).

Par contre, j’ai trouvé particulièrement « petit » le stand qui vendait des quartiers d’orange à 0,50 €.

Le matériel

Cette fois-ci, j’ai couru avec mes Mizuno Running. J’en suis à 200 km avec et je continue à ne pas me sentir à l’aise. Elles sont très légères, dynamiques mais ne me tiennent pas assez le pied. J’ai toujours l’impression que mon pied gauche va partir sur le côté et j’hésite donc à vraiment m’arracher, surtout dans les descentes. Je me suis décidé à aller voir un podologue la semaine prochaine pour vérifier ma posture. Quant à la Nike GPS, pas de problèmes cette fois-ci.

Prochain objectif : le 20 km de Bruxelles le 26 mai (que je courrai calme, en guise de sortie d’entrainement) suivi du Grand Trail des Lacs et Châteaux le 1er Juin.

Je vais profiter du pont de l’Ascension pour faire un week-end « coup de poing » distance + dénivelé. Je continue en parallèle un entrainement Jiwok d’amélioration de la VMA, je ferai un post à ce sujet dans un mois.

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Spartacus Run – 1er Mai 2013

Après avoir dû renoncer successivement à 3 courses (Trail de la Mazerine, Crêtes de Spa et Course des Flandres), j’ai mis fin à la malédiction et ai participé à la 2ème édition du Spartacus Run. J’avais couru la première édition l’année dernière et m’étais bien amusé, j’ai donc décidé de m’inscrire à nouveau cette année et de considérer la course comme une séance d’entrainement fractionné.

Mon frère, sans doute inquiété par l’amélioration soudaine de mes performances, a préféré partir 2 semaines en France pour s’entrainer en prévision du Grand Trail des Lacs et Châteaux. Quant à mon épouse, elle a dû renoncer au dernier moment.

Le Spartacus Run est un parcours du combattant de 10 km (combattant de salon, n’exagérons tout de même pas). Pour paraphraser Coluche, « Dieu a dit : il y aura des jeunes et il y aura des vieux, il y aura des grands et il y aura des petits, il y aura des gros et il y aura des maigres, et tous seront égaux au départ du Spartacus Run ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront vieux, petits et gros et pour eux, ce sera très dur ! »

C’est l’esprit de la course : toutes les générations, tous les niveaux sportifs (de la petite grosse qui peine à entrer dans son collant aux parachutistes de l’armée belge) sont ensemble au départ dans une ambiance festive. La course a lieu cette année entre Bruxelles et Anvers, plus précisément à Boom. A noter que toutes les photos qui suivent ont été prises par mon fils Nicolas. La naissance d’une vocation ? Il n’a malheureusement pas pu prendre beaucoup d’obstacles en photo. J’ai donc fait des liens vers les photos officielles.

A l’arrivée à Boom, les parking réservés sont clairement indiqués, des charmantes hôtesses Coca Cola vous offrent une mini-cannette de Coca Zéro (idéale pour se sentir ballonné pendant la course). Reste à marcher environ 20 mn pour rejoindre la ligne de départ et récupérer le dossard.

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Ami francophone, tu comprends à cet instant que tu n’es plus en Belgique mais en Flandre : pas un mot de français, uniquement flamand ou anglais. Pas grave, tout est clair et bien organisé. Par contre la sono est assourdissante et, après avoir récupéré dossard et tee-shirt, nous (femme, enfant et belle-mère) nous éloignons sur les hauteurs pour aller contempler de près quelques obstacles. Les lignes de départ et d’arrivée se situent dans une cuvette et la course se déroule dans la cuvette et sur les crêtes qui l’entourent.

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Le départ est très bien organisé, par paquets de 250 coureurs échelonnés toutes les 3 minutes. Rentrons maintenant dans le vif du sujet. Voici le parcours :

ParcoursSpartacus

On commence par une montée abrupte pour rejoindre la crête. Inutile de partir comme un fou, le chronomètre démarre au sommet de la côte, je m’en aperçois en arrivant en haut alors que je crache déjà mes poumons 🙂 Ensuite, une petite course sur terrain plat dans la forêt pour reprendre son souffle avant de rejoindre :

Obstacle 1 – Turn and Run

Pas de photos pour cet obstacle constitué de rondins de bois qu’il faut enjamber. Les coureurs de mon groupe sont à fond, le coeur bat la chamade… La course continue dans la forêt, je remonte plusieur(e)s concurrent(e)s, rejoins les retardataires du groupe précédent. Soudain, ça bouchonne à cause d’une descente boueuse d’une dizaine de mètres. J’enchaine sur un parcours vallonné en forêt avant d’arriver à

Obstacle 2 – Walk on Water

Le Spartacus commence, il faut se jeter dans l’eau glaciale et avancer sur un filet tendu sous la surface. Rien de bien difficile mais ça refroidit. En sortie, grosse flaque de boue puis course en forêt avant de rejoindre

Obstacle 3 – El Capitan

Là je rigole, le véritable El Capitan est au Yosemite Park et ressemble à ça :

ElCapitan

Le notre ressemble plutôt à un gros table de sable d’une dizaine de mètres de haut. La principale difficulté : les concurrents à bout de souffle qui bouchonnent. Passé l’obstacle, la course continue sur terrain plat avant d’arriver à :

Obstacle 4 – Gravity

Là, premier traumatisme issu de mon enfance : j’ai un cul qui ne glisse pas sur les toboggans ! Mon fils semble avoir hérité du même handicap. Me voici donc contraint de courir au lieu de glisser 🙁 En sortie de toboggan, un vrai casse-patte : 2 montées / descentes à flanc de crête

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Obstacle 5 – High Voltage

Des fils électriques pendouillent et vous donnent une légère mais désagréable décharge électrique au contact. Mais mon enfance auvergnate passée à enjamber les clôtures à vaches m’a endurci et je résiste à la douleur. Le parcours est ensuite totalement plat, un petit ravitaillement en eau et nous voici au pied de :

Obstacle 6 – Vertical Limit

Il s’agit d’escaler un mur qui doit faire 3 m de haut en s’appuyant sur des poutres très glissantes. Heureusement, les gladiateurs sont solidaires et s’aident mutuellement à franchir l’obstacle. Moi, c’est un flamand de 2 m / 120 kg qui m’a propulsé violemment au sommet du mur. Pas le temps de s’en faire un ami, je relance en sortie et la course continue sur terrain plat.

Obstacle 7 – Color Labyrinth

est … malgré les apparences … sans intérêt. Aucune chance de se perdre, les concurrents se suivent et n’ont donc aucune hésitation sur le chemin. Aucun intérêt non plus pour

Obstacle 8 – Ramshackle Crossing

qui est un simple pont flottant, un peu glissant. On arrive ensuite à

Obstacle 9 – Tyre Mania

où deux écoles s’affrontent : l’école du « je mets mes pieds dans les trous des pneus » et l’école du « je marche sur le bord des pneus ».

P1120017Je choisis la seconde école et passe l’obstacle sans problème. On doit ensuite monter une centaine de marches (argh dans les mollets !), courir sur du plat puis en forêt (gare à la boue) avant de retrouver un obstacle un peu plus sympa :

Obstacle 10 – Belly scraper

où il s’agit de ramper sur une vingtaine de mètres. Heureusement les longues heures passées à regarder Koh Lanta m’ont appris la méthode : sur le dos, en se tirant par les bras. Très efficace même si j’arrache un peu le dos. Je repars à fond jusqu’à :

Obstacle 11 – Swim Sala Bin

Sur cet obstacle,  second traumatisme issu de mon enfance : je nage comme une enclume et panique très facilement dès que je n’ai pas pied. Résultat : eau froide + pas pied => panique et un plongeur (très sympathique) a dû m’aider à sortir de l’eau. Passé ce petit moment de honte, je repars à fond, le rouge au visage, dans un parcours type trail en forêt.

Obstacle 12 – Bush Runner

Les pentes sont devenues des patinoires suite au passage des concurrents précédents, de grosse flaques de boue, ça bouchonne mais pas de difficultés particulières.

Obstacle 13 – Spider Web

Rien de bien difficile, les concurrents se suivent les uns derrière les autres et tiennent les cordes. Une légère montée et nous voici arrivé face à :

Obstacle 14 – Human Wall

Une horde de footballeurs américains

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nous attend avec un seul objectif : nous empêcher de passer.

P1120105Pour vous donner une idée des bestiaux auxquels vous êtes confrontés, en voici un exemplaire avec mon fils à côté :

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Je retrouve mes réflexes de rugbyman : un crochet à gauche pour éviter le premier, un raffut pour éliminer le deuxième, un débordement sur l’aile. Las,  je n’échappe pas au troisième qui, voulant venger ses deux collègues et sauver l’honneur de son équipe, me fait un monumental tampon qui m’envoie voler 2 mètres plus loin. Pas grave, un gladiateur se relève toujours et je repars à fond. Descente, un parcours dans le sable

P1120034puis montée vers l’obstacle emblématique du Spartacus Run :

Obstacle 15  – The Wall

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Contrairement à l’année dernière, ça ne bouchonne pas au pied, je passe sans encombre. Attention à ne pas se coincer les doigts sous le filet, ça fait mal ! Ca sent l’écurie, une descente abrupte avant l’arrivée. Je me concentre pour ne pas bêtement me tordre une cheville.

Obstacle 16 – You’re fucked

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Deux containers à escalader :

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Un dernier ramping sous les barbelés (pour ne pas oublier que c’est un parcours du combattant) :

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suivi d’un container rempli d’eau (froide bien sur) pour enlever la boue et être présentable sur la photo finish. Enfin, quelques flammes pour se rechauffer :

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avant la récompense : une médaille, une boisson énergisante (devinez la marque si vous êtes observateurs :-)), une bouteille d’eau et une gaufre (on est en Belgique tout de même).

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La photo avec Junior qui est fier de son père. Quant à mon épouse (encore étonnée que j’ai survécu), elle me fait la promesse de participer à la prochaine édition.

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CONCLUSION

J’ai couru les 10 km en moins de 57 mn, j’ai terminé dans les 1.000 premiers sur 4.700 participants (25 premiers de ma catégorie d’âge), je me suis bien amusé et j’ai très agréablement remplacé une séance de fractionné. Le parcours était plus difficile que l’année précédente, on aurait pu se croire dans un trail par moment. La bonne manière de courir est d’aller à fond entre les obstacles, sans s’économiser. Comme cela bouchonne à chaque obstacle, vous avez le temps de reprendre votre souffle.

Côté matériel, mes Mizuno Trail sont top : dynamiques, bonne accroche, bonne tenue du pied. Quant à ma Nike GPS, je la déteste de plus en plus : l’écran est trop sensible et j’enregistre un temps intermédiaire à chaque choc avec un concurrent (8 temps intermédiaires enregistrés pendant le ramping !), le GPS a (cette fois-ci) mal fonctionné. Le parcours est correctement cartographié :

Trace GPS

mais la distance mesurée n’est que de 7,5 km. J’ai remesuré (grossièrement) avec Google Maps, le parcours fait bien 10 km. Le lendemain matin, j’ai cru que la montre ne fonctionnait plus : je l’ai trouvée éteinte alors que je l’avais complètement chargée la veille. Elle semble refonctionner à nouveau mais j’ai peur qu’elle n’ait pas supporté l’eau froide. Cela me démange de passer à un autre modèle.

Voilà, j’espère vous avoir convaincu de vous inscrire à la prochaine édition. Prochain objectif le le 10 km d’Uccle le 5 mai. J’ai fait 50 mn l’année dernière, je vise 45 mn mais ce sera dur, j’ai encore des douleurs post-Spartacus, surtout aux bras.

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