Grand Trail du Sancy – 8 Septembre 2013

Comme j’avais déjà expliqué dans le compte-rendu du Trail des Chataigniers, mon 2ème grand objectif de la saison 2013 devait être l’Ecotrail de Bruxelles (version 80km).

Qu’est-ce qui m’a finalement fait changer d’avis pour choisir le Grand Trail du Sancy ?

Début Août, pour les congés d’été, je passe quelques jours dans le massif du Sancy. Quand mon frère apprend mon séjour dans le Sancy, il me dit : « Quoi ?! Tu fais le trail ? »

« Quel trail ?? Il existe un trail ? » Je ne connaissais pas son existence. Toujours est-il qu’une fois sur place, je me dis que ce serait dommage de ne pas tenter la montée du Sancy. Je connais déjà ce Puy: plusieurs fois déjà, j’avais randonné dans le coin.

Je planifie donc cette sortie pour la première journée. Le départ se fait de la vallée de Chaudefour. 700 m de dénivelé sur 7 km ! Je pars en début d’après-midi, il fait chaud. Je fais l’aller-retour en 2h15 (pauses comprises). La montée est rude, l’altitude fait son (mauvais) effet. Comment je finis ? Cramé ! Pas très rassurant sur mes capacités.

En rentrant du séjour, je fais des recherches sur ce fameux trail… et là je tombe sur le site du Trail du Sancy du 8 Septembre… Quelques jours de réflexion… En suis-je capable ? Quelle version ? La 34 ou la 60 ? La 34, c’est faire beaucoup de route pour quelques heures de course… La 60 c’est 3.350 mètres de dénivelé… Il ne reste plus beaucoup de places disponibles, il faut vite se décider…

Sur un coup de tête… Allez ! Soyons fou ! Et tant pis si je dois le faire sans mon métronome (le frangin) !

  • 3 semaines plus tard … samedi 7 Septembre

Voilà ce qui m’attend pour le lendemain :

Grand Trail du Sancy

Les courses du Sancy se déroulent sur 2 jours :

  • Samedi : épreuve féminine 12,5 km, 500 m D+
  • Dimanche : 18 km, 34 km et le 60 km

Je prévois d’aller assister au départ de l’épreuve du samedi pour me mettre dans l’ambiance. La matinée a été plutôt sèche. Des averses sont annoncées durant la course. Dès le départ, des trombes d’eau s’abattent sur les malheureuses. Elles feront la totalité de la course sous la pluie. Ce devait être une journée plutôt calme. La journée du dimanche étant prévue pluvieuse… là je commence à stresser !!

Etant tout de même quelqu’un de prévoyant, j’avais pris une veste Gore-Tex (sans capuche), je me sens d’un coup trop light… il pleut énormément. Je file dans un magasin de sport de Mont-Dore m’acheter une veste isolante à capuche.

La veille d’une course, c’est le moment du check-up : forme, motivation, équipement (merde !! j’ai perdu ma ceinture cardio)…

  • Forme : OK
  • Motivation : OK
  • Equipement : OK (je ferai sans le cardio)
  • Dimanche 8 Septembre

Lever 4h30, il fait nuit, il ne fait pas froid et il ne pleut pas. Un bon petit dej’ et je rejoins la ligne de départ. Le départ est prévu pour 6h.

Tous ceux qui ont déjà participé à une course comprendront : tout le monde se regarde. On sent quand même une certaine tension. J’adore cette ambiance !! Je suis à bloc et serein.

Beaucoup sont habillés comme moi. Bon ok, j’en croise 1 ou 2 en cuissard court, tee-shirt, une ceinture bidon, bon eux apparemment ne sont pas là pour rigoler !! Je viens de croiser le futur vainqueur Sylvain COURT et le réputé Thomas LORBLANCHET. Ils boucleront l’épreuve en moins de 6h !

  • Ma stratégie de course

J’ai découpé le parcours en 2 parties :

  • Kilomètres 1 à 30 (jusqu’au ravito 2 : Prends-toi garde) : assez facile.
  • Kilomètres 30 à 60 : difficile.

Je prévois de faire la première partie prudemment vu ce qui m’attend dans la seconde partie. Je dois tout de même faire attention au temps d’élimination, je ne dois pas m’endormir en partant trop lentement. Je décide donc de courir aussi vite que je peux dans les montées pas trop dures et je finirai comme je peux.

  • Récit de la course

Les premiers kilomètres se font par un défilé dans la ville, beaucoup de coureurs me doublent. Mais le chemin est encore long et je ne m’affole pas. Quand on aborde la forêt et les premières rampes, c’est le moment d’allumer la frontale, beaucoup de ceux qui m’ont doublé sur le début commencent déjà à marcher… j’en double, j’en double, moi je continue à courir sans forcer, courir reste toujours plus rapide que marcher. Je ne les reverrai jamais.

Vers 7h15, le soleil commence à pointer son nez, on arrive sur un plateau, il reste beaucoup de brouillard. C’est humide, beaucoup de trous, il faut faire attention à ne pas se tordre la cheville.

Une descente rapide et commencent les enchainements de petits raidards, descentes, remontées… puis j’arrive au ravito 1 (km 19). Je m’arrête quelques minutes pour manger (biscuits, fruits secs, boissons, le grand classique de ce genre de course). J’enlève ma gore tex, je m’habille plus léger, c’est parti pour la montée sur le Puy Gros. Quelques randonneurs nous encouragent… Pourquoi ils nous encouragent ? Bizarre ! Je comprends vite. Ça monte fort. Toute la partie en forêt est très pentue, le cœur bat la chamade, les mètres de dénivelés défilent (c’est rassurant, c’est toujours ça de pris !). Toujours un peu de brouillard, le ciel est bien bouché. La descente est rapide jusqu’au ravito 2. Je fais une bonne pause pour manger, m’hydrater, m’étirer. Je suis à mi-parcours.

C’est parti pour la montée sur la Croix de Saint-Morand. Un passage devant une superbe cascade (cascade de Queureuilh), un concurrent lance à son ami cette réflexion amusante : « elle est jolie et on ne prend même pas le temps de s’arrêter ! ». La montée se fait « piano », au même rythme que les autres concurrents. Ils ont l’air affutés, ont l’air de connaitre la montée, je me cale dans leur foulée. Bon an, mal an, on sort de la forêt, on passe à côté de quelques vaches circonspectes ! (c’est qui ces tarés !), et j’arrive au col de la croix Saint-Morand. Tiens, quelques gouttes…

Je m’arrête au ravito 3, je suis au kilomètre 35. Je me ravitaille copieusement, je regarde dehors, ça commence à bien pleuvoir… je repasse la Gore-Tex. Le prochain ravito est maintenant le col de la Croix-Saint-Robert via le Puy de l’Angle. Ca pleut de plus en plus, les chemins commencent à être gorgés d’eau, ça patine, ça glisse. Je passerai sur la bonne dizaine de gamelles que je me prends, je ne me fais pas mal, ça me ferait presque marrer et j’arrive déjà au col. Les jambes répondent bien. Je suis largement dans les temps. J’irai jusqu’au bout.

Je retrouve mes parents qui ont bravé le froid et la pluie pour me faire un coucou ! Ça fait un bien fou au moral 🙂 Je me restaure. J’écoute les recommandations de gendarmes de haute montagne, la descente sur la vallée sur Chaudefour est très dangereuse… Ok, merci de l’info mais avant il me reste 2 cols à passer, chaque chose en son temps ! Click-clack Kodak, je prends la pause devant le photographe. Et c’est reparti pour les grimpettes. Pas de grands souvenirs, tout se fait dans le brouillard, les yeux fixés sur mes pieds !

Il pleut de plus en plus, me voici dans la grande descente sur la vallée de Chaudefour. Une vraie patinoire, je reste très prudent. J’arrive dans la vallée. Reste maintenant le gros morceau, le redouté Mont Sancy. Je ne doute pas de moi, mais je me rappelle tout de même de mon expérience 1 mois plus tôt… J’en suis à déjà 8 heures de course, je n’ai pas vu passer le temps, je suis dans ma bulle.

Au fil des kilomètres un groupe de niveau se crée, nous sommes une dizaine à grimper ensemble. Je regarde mes pieds, on ne voit pas à plus de 10 mètres… Col de la Cabanne, dernier ravito d’urgence, je prends un peu de coca. J’entame la montée sommitale du Puy de Sancy 1885 mètres. J’arrive au sommet, pas le temps de faire le touriste… Ben ils sont où les touristes ? Pas un chat dans le coin ! Et c’est parti pour la grande descente. Prudence et c’est dans le poche !! De gros cailloux, de la boue, des trous me ralentissent, c’est énervant de ne pas pouvoir lâcher les chevaux.

Bientôt j’aperçois la station de téléphérique, il me reste environ 4 kilomètres, je suis déchainé, euphorique, je double beaucoup de concurrents sur ces derniers kilomètres.

J’arrive finalement à l’arrivée en 10h18. Je suis satisfait et heureux. Je suis classé 180 sur 275 classés (le dernier en 12 heures). Il faut également compter une cinquantaine d’abandons ou de mises hors course.

  • Bilan

Je doutais beaucoup sur mes capacités de finir cette course. Je suis pleinement satisfait, non seulement d’y être arrivé, mais de finir dans un bon temps et surtout d’être encore frais à l’arrivée.

Le regret, bien évidemment, est ce mauvais temps. La région est superbe, je n’ai pas pu profiter des paysages.  Etant bien équipé, la pluie ne m’a finalement pas tant handicapée que cela. Seuls les chemins boueux m’ont réellement ralenti. Je pense que sous un climat plus clément, j’aurais pu gagner une vingtaine minutes.

  • Organisation

Course de haut standing. Très professionnel. Le fait de croiser régulièrement des guides de hautes montagnes, on se sent bien encadrés, c’est très rassurant.

Voici la trace GPS de la course (pas de doute, les 2 points UTMB y sont bien !) :

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  • Préparation

J’avais de super jambes, j’ai bien géré mon effort et mon alimentation même si encore une fois j’ai emmené trop de nourriture (on fait encore trop souvent l’erreur).

Un monde me sépare des 100 premiers, j’ai encore des progrès à faire : il faut que j’arrive à courir plus souvent dans les montées.

Prochain rendez-vous, Marathon de Bruxelles pour le 6 Octobre.

Pour 2014, Trail Puy Marie ? Elle est quand même belle l’Auvergne…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ecotrail de Bruxelles ou le compromis à la belge

Ultramabouls, c’est aussi l’occasion de se cultiver, notamment sur les moeurs parfois étranges de nos amis belges.

La leçon du jour : le « compromis à la belge » ou l’art de mettre d’accord deux parties opposées sur une solution qui n’a plus forcément un quelconque réalisme et peu de rapport avec les positions initiales.

Exemple d’aujourd’hui : l’Ecotrail de Bruxelles qui se court Samedi prochain.

A ma gauche : l’organisateur de cette étrange coutume appelée « course » qui veut qu’un tas de gens en short partent d’un point A pour essayer de rallier un point B le plus rapidement possible. Chaque coureur est affublé d’un numéro qui permet de le retrouver en cas de perte et de savoir in fine le temps qu’il a mis à courir du point A au point B, pour qu’il puisse ensuite s’en vanter le lundi qui suit au travail.

A ma droite : la police d’une ou plusieurs communes de Bruxelles … à moins que ce ne soit la région ou bien la communauté francophone ou peut-être le gouvernement fédéral, voire le roi lui-même (ce qui semble toutefois peu probable parce que c’est un gars sympa qui court le 20 km de Bruxelles). Toujours est-il que cette police n’est pas contente ou inquiète. On ne sait pas trop mais on sent un malaise.

Mais, en Belgique, heureusement, nous avons le compromis à la belge et donc la course aura bien lieu. Par contre (c’est là que le compromis intervient) il est précisé sur le site de l’organisation :

« Classement

Suite à une réunion entre l’organisation de l’Ecotrail de Bruxelles et les différents services de police concernés par le parcours, il a été décidé, pour raison de sécurité, que l’organisation ne pouvait pas procéder à un chronométrage officiel des épreuves. D’après les autorités, la mesure du temps et la notion de compétition qu’elle induit risque d’encourager des comportements à risque lors de la traversée de grands axes routiers (notamment en vue de l’Atomium) qui seraient en contradiction avec l’engagement pris par les participants de se comporter en toute occasion comme des piétons (ou des cyclistes) respectueux des règles du code de la route. 
 
Pour le coureur, cela ne change pas grand-chose. Il porte toujours un dossard à puces et reste évidemment tenu de respecter les barrières horaires aux différents « check point » du parcours. A la fin de la course, un classement par distances reprenant le nom de tous les « finishers » sera établi sur base alphabétique en laissant la liberté à chacun de demander que son temps pris individuellement soit mentionné à côté de son nom. »

Si vous y comprenez quelque chose… Comme me le dit souvent un ami belge : « n’oublie pas que la Belgique est la patrie du surréalisme ».

Je me demande aussi si le départ très tardif du Trail 82 km (12h30 !) est là-encore le résultat d’un autre compromis à la belge.

Bon courage aux participants !

Ps : pendant ce temps, mon frère vient de boucler le Trail du Sancy-Mont-Dore en 10h18 (176 sur 354 si j’ai bien compris). Bravo, j’attends son CR sur le site. Quant à moi, entrainement marathon en cours…

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Trail des Chataigniers – 18 Août 2013

Ce trail se déroule en France, plus particulièrement en Corrèze, patrie d’adoption de François Hollande et de nous-mêmes. Il est placé sous le patronage de Thierry Breuil, multiple champion de France, champion du monde par équipe et 5ème des derniers championnats du monde de Trail … entre autres performances.

L’année dernière, j’avais prévu participer à cette course, mais après plusieurs problèmes (foulure, contractures, baisse de forme…) et du fait que cette course ne se trouvait qu’à 3 semaines du marathon du Médoc, j’avais préféré reporter ma participation à l’année suivante.

Cette année, après une préparation sérieuse durant tout l’été,  je voyais cette course comme un bon test avant l’Ecotrail de Bruxelles. Mon objectif était de faire le 32 km à bloc (à l’exemple du Trail de la Mazerine, sur une distance équivalente).

Mes seules appréhensions étaient la chaleur qui peut être redoutable sur la région de Brive en été, d’éventuels mauvais ravitaillements et un parcours peu ombragé risquant de rendre la course encore plus difficile.

Si l’été a été chaud, fort heureusement il n’a pas été caniculaire, une petite baisse de température se  ressentait même le jour J.

  • Le parcours

Faisant beaucoup de randonnées dans cette région, je la savais magnifique. Bravo aux organisateurs qui nous ont trouvé de petits sentiers magnifiques à travers forêts, vallées, cascades et points de vue. Les paysages étaient très variés, je ne me suis jamais ennuyé sur le parcours et n’ai pas vu passer le temps. Le fléchage était parfait. Bravo à l’organisation.

Annoncé à 32 km pour un dénivelé de 900 mètres, seule la distance calculée à ma Suunto Ambit ne correspond pas : je n’ai mesuré que 30 km mais je confirme le dénivelé de 900 mètres.

A part un début plat (mais pas forcément le plus facile, car sur une plage le long d’un lac), le parcours est toujours en relance. Certaines côtes étaient trop pentues pour les monter en courant (en ce qui me concerne). C’est donc un parcours très physique.

Si la distance reste raisonnable, il faut partir prudemment car l’entame se fait par une montée directe sur le point de vue (roc de Vic), et les alternances de petites montées, descentes, faux plats et grosses cotes ont vite fait d’entamer les forces.

Voici la trace GPS :

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  • Ravitaillement

Comme pour le Trail de Bosses, je dois féliciter les organisateurs et les bénévoles. Les ravitaillements (tous les 8km environ) étaient tip-top : biscuits, chocolat, fruits sec, fruits frais (ahhh ces pèches, un délice !), boissons bien fraiches (coca, eau gazeuse, eau plate à volonté). Des tentes permettaient en plus de se mettre à l’ombre. Très bon point.

  • Performance

Je suis plutôt satisfait de mon temps (3h13) mais une peu déçu par mon classement (27ème sur 58). Mais qu’ils courent vite ces Corréziens, bien plus vite que les Belges ! Je n’ai même pas eu le temps d’apercevoir le tee-shirt de Thierry Breuil au départ !

Au mieux, j’aurais pu grappiller quelques minutes si je n’avais pas eu un coup de mou vers le 20 km, mais guère plus. Ne pas connaître le parcours était un handicap.

S’il est difficile de comparer un trail par rapport à un autre, celui-ci est mon préféré à ce jour. Le prix de l’inscription (14 euros) est très raisonnable au vue de la qualité de l’organisation, ce qui ne gâte rien. Sur la même journée étaient également organisées des sorties randonnées pédestres et sorties VTT. Certains commentaires sur les éditions précédentes laissent supposer une mauvaise organisation (manque de vivres aux points ravitos) ou une mauvaise cohabitation entre ces différentes populations. Personnellement je n’ai pas ressenti cela.

Je reviendrai l’année prochaine !

Place maintenant au Trail du Sancy-Mont-Dore, 8 Septembre sachant que je renonce à l’Ecotrail de Bruxelles. Cela va être dur !

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C’est la rentrée !

Comme prévu, le mois d’août a été compliqué au niveau de l’entrainement et je n’ai fait que 110 km en 7 sorties. 🙁 Pas terrible, il est temps de se remettre au travail pour le prochain objectif : le marathon de Bruxelles qui a lieu le 6 octobre 2013. Un petit bonjour au passage aux 3 collègues du magasin Histoire d’Or de City 2 qui vont y courir leur premier marathon. Cela me replonge 2 ans en arrière…

Au rayon des mauvaises nouvelles, ma Nike+ SportWatch GPS est tombée en panne (écran blanc) après 1 an et 2 semaines de fonctionnement. Grrrr….. Heureusement, le service client Nike+ semble tip-top : UPS va venir à mon domicile chercher la montre et je devrais en recevoir une nouvelle d’ici 4 à 5 semaines. Attendons… 

Mon frère est plus courageux que moi. Il a couru le Trail des Chataigniers en Corrèze (son compte-rendu suit), il renonce à l’Ecotrail de Bruxelles MAIS pour faire ce week-end le Trail du Sancy-Mont-Dore : 60 km – 3.500 m D+ – 2 points UTMB. Respect. Son compagnon-métronome favori (moi) ne sera pas là pour le modérer (même s’il en crève d’envie…).

Bonne chance, on attend tous le compte-rendu !

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Objectifs 2ème semestre 2013

Depuis le Grand Trail des Lacs et Chateaux (déjà 2 mois !), je suis resté discret sur mes objectifs de fin d’année. Après plusieurs mois d’entrainement et un mois de Mai bien rempli, j’avais besoin de faire souffler la bête et de retrouver un peu de motivation. J’ai donc suivi un programme allégé :

  • En juin : 8 sorties pour un total de 100 km (plus grosse sortie : 24 km),
  • En juillet : 7 sorties pour un total de 80 km (plus grosse sortie : 14 km) pendant mes 2 semaines de vacances au Portugal (pour m’habituer à la chaleur).

Pas de programme précis sur ces 2 mois, je me suis contenté de trottiner à 10-11 km/h.

Le mois d’août va être compliqué au niveau de l’entrainement : déplacements prévus lors des week-ends, chaleur… Je suis donc peu ambitieux sur l’entrainement, je vais encore me contenter de sorties courtes mais nombreuses (4 à 5 par semaine) en visant l’amélioration de ma VMA. A cet effet, je vais refaire le programme Jiwok au complet.

2 courses étaient initialement prévues au programme du 2ème semestre :

Mon frère est déjà inscrit à l’Ecotrail. Comme je l’ai déjà expliqué précédemment, je ne suis pas très motivé par cette course et le nouveau parcours censé être « plus trail » ne m’enthousiasme toujours pas. Je pense que j’accompagnerai « en pirate » mon frère sur la seconde partie du parcours ce qui me permettra de faire une grosse sortie de 40 km  et de l’aider à passer les moments difficiles (même Scott Jurek se fait accompagner de la sorte ;-)). Je prendrai toutefois ma décision définitive fin août en fonction de mon niveau d’entrainement. Disons qu’il reste 5% de chance que je coure tout de même cette course…

Comme il me faut un objectif pour les prochaines semaines, j’ai décidé de courir une nouvelle fois le marathon de Bruxelles qui a lieu le 6 octobre 2013. C’est le premier marathon que j’ai couru voici 2 ans (celui qui m’a motivé pour me lancer dans la course à pied) et j’ai envie de le courir à nouveau. Mon objectif : moins de 4 heures (mon « record » étant de 4h17 à Anvers sur un parcours très roulant). Je vais m’entrainer sur une base 3h45.

Tout ceci n’est pas très « trail » et je n’ai pas de nouvelles de Olne – Spa – Olne pour l’année 2013. J’envisage donc de m’inscrire à l’une des 3 courses suivantes :

Là encore, je prendrai ma décision fin août, je vais encore chercher des trails aux environs de Bruxelles (< 200 km), même sans points UTMB. Si vous avez des suggestions…

Une seule certitude : du 19 décembre 2013 au 6 janvier 2014 nous nous inscrivons à la CCC. Nous avons déjà les 2 points nécessaires grâce au Grand Trail des Lacs et Chateaux (même si…). La probabilité d’être sélectionnés pour l’édition 2014 est très faible (sinon on est sérieusement dans la mouise :-)) mais on sera en position idéale sur liste d’attente en 2015. Et là, on y croit.

 

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Hommage à Alain Mimoun

Alain Mimoun est mort voici quelques jours. Pour les personnes de ma génération (et des suivantes) son nom évoque tout d’abord quelques images noires et blanches (ou même couleur ici) : Mimoun seul, avec son mouchoir sur la tête trottinant sous la chaleur jusqu’à la victoire finale au marathon Olympique de Melbourne en 1956.

Alain-Mimoun-a-Melbourne

Mimoun, c’était aussi le petit papy que l’on ressortait de temps à autre à la télévision et qui parlait de façon désuète et emportée de la grandeur de la France. J’avoue (avec un peu de honte aujourd’hui) que j’avais tendance à dire « allez, rentre te coucher Papy, tu nous fatigues ».

Moins de gens connaissent le Mimoun caporal de l’armée française, grièvement blessé en Janvier 1944 à la bataille de Monte Cassino où l’obstination d’un chirurgien lui permit de sauver sa jambe alors qu’il était promis à l’amputation.

Monte Cassino est une colline de 516 m de haut, située entre Rome et Naples, où Saint Benoit fonda vers 530 une abbaye qui devint dès lors un haut lieu de la Chrétienté. Il y écrivit la règle monastique qui régit encore de nos jours les Bénédictins.

En 1943, suite au débarquement des Alliés dans la baie de Naples, les Allemands en font un point essentiel de la ligne Gustav, chargée de barrer la route de Rome. Pendant des mois, les Alliés mènent des assauts meurtriers, bombardent sans relâche l’abbaye sans parvenir à en déloger les parachutistes allemands retranchés dans les ruines. Pour donner une idée de l’intensité des combats, voici deux photos de l’abbaye, l’une après la bataille, l’autre de nos jours (elle a été reconstruite à l’identique). Sans commentaires…

Abbaye-Avant

Abbaye-Après

Le Corps Expéditionnaire Français (on ne reparlait pas encore d’Armée Française), en quête de rachat après l’abandon de 1940, est utilisé comme chair à canon par les Alliés. Des régiments entiers originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie montent à l’assaut du Mont Cassin avec des pertes effroyables.

Au final, le plan du général Juin est adopté par les Alliés et une attaque conjointe des Français et des Polonais (autre chair à canon) permet de prendre l’abbaye le 18 Mai 1944. On dit que les coquelicots sont toujours plus rouges au Mont Cassin car ils se sont abreuvés du sang des Polonais. La prise de Rome surviendra quelques jours plus tard, occultée dans l’histoire par le débarquement de Normandie. Le courage des soldats maghrébins « Morts pour la France » a contribué au renouveau de la France, lui permettant de s’asseoir un an plus tard aux côtés des Anglais, des Américains et des Russes pour recueillir la capitulation allemande. Le (très bon) film Indigènes retrace ces événements.

La France a bien su les remercier ses soldats. Au retour de la paix, les affaires reprennent comme avant en Afrique du Nord. Le « camarade de guerre maghrébin » est vite remis à sa place, sans ménagement parfois.

Trois destins parallèles :

  • D’un côté, un Alain Mimoun qui continue à porter haut les couleurs de la France sur les pistes d’athlétisme après les pentes du Mont Cassin, qui devient un Gaulliste acharné jusqu’à sa mort et qui se convertit même au catholicisme;
  • De l’autre côté, ses camarades de combat Mostefa Ben Boulaïd et Ahmed Ben Bella, héros de la même bataille (il y reçoivent tous deux la Croix de Guerre pour actes de bravoure) qui vont se battre dans les rangs du FLN pour l’indépendance de l’Algérie, le premier y laissant la vie.

Pourquoi des destins aussi différents ? Religion ? Culture ? Les explications simplistes habituelles ne fonctionnent pas.

A l’heure où les tensions entre communautés montent inexorablement, il serait bon, en hommage à Alain Mimoun, que nous nous rappelions tous collectivement qu’il fut un temps où les Français d’origine maghrébine portaient haut les couleurs de la France … et en étaient fiers.

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Eat and Run – Scott Jurek

Je viens de terminer la lecture du livre de Scott Jurek, « Eat and Run ».

Couverture

Qui est Scott Jurek ?

Quoi ? Vous ne connaissez pas Scott Jurek ??? Vous sortez d’où ??? Sans doute du même coin perdu que moi puisque je ne connaissais pas cet extra-terrestre là avant qu’un collègue ne m’en parle. 🙂

Scott Jurek est une légende de l’ultra-running. Si, si… Regardez donc son palmarès :

  • Spartathlon, une course longue de 245 km ralliant la ville d’Athènes à celle de Sparte, qu’il remporte trois fois de suite en 2006, 2007 et 2008
  • Hardrock Hundred Mile Endurance, où il s’impose en 2007
  • Western States Endurance Run, qu’il remporte sept années consécutives, de 1999 à 2005
  • Badwater Ultramarathon, qu’il remporte en 2005 et 2006 (la course qui traverse la Vallée de la Mort)
  • Miwok 100K Trail Race, qu’il remporte en 2002, 2003 et 2004
  • Leona Divide 50 Mile, il gagne cette course quatre fois en 2000, 2001, 2002 et 2004
  • Diez Vista 50K Trail Run, où il s’impose en 2000 et en 2003
  • Montrail Ultra Cup Series, qu’il remporte en 2000 et 2003.

Ses records personnels sur route :

  • Marathon : 2h38
  • 50 Miles : 5h50
  • 100 km : 7h28
  • 24h : 266,01 km (battu à Brive-la-Gaillarde !!  … les initiés comprendront)

Ses records personnels en trail :

  • 50 km : 3h04
  • 50 Miles : 6h21
  • 100 Miles : 15h36

Inutile de dire que ce Monsieur est tout sauf un guignol, même si il n’a jamais remporté l’UTMB. 🙂

A quoi carbure au quotidien cet extra-terrestre ? Partage-t-il le même régime que son illustre compatriote Lance Amstrong ? Non, Scott Jurek est végalien depuis 1999 et donc exclut de sa nourriture tout produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux ! Adieu viande, poisson, oeuf, miel…

Son livre

A ma connaissance, il n’a pas encore été traduit. Si vous ne voulez pas attendre la traduction, munissez d’un bon dictionnaire franco – argot américain parce que le style est plutôt familier. La lecture reste toutefois facile et agréable.

Scott Jurek y raconte sa vie de coureur et, après quelques chapitres sur sa jeunesse et sa formation, consacre grosso-modo un chapitre par grande course, chaque chapitre se terminant par une recette végétarienne. Le déroulement des courses est très détaillé, surtout les galères (blessures, maladies, moments de doute…).

N’attendez pas à trouver dans ce livre une description précise de ses entraînements, le sujet est survolé. Comme le titre du livre le montre, il met sur le compte de son alimentation (et de son entraînement) sa réussite sportive. Il insiste donc longuement sur les bienfaits de sa diète.

J’ai relevé au passage quelques points intéressants.

Courir en côte et fréquence de foulée

Son conseil n’est pas de faire de grandes enjambées mais au contraire de réduire sa foulée jusqu’à obtenir une fréquence de 85 à 90 foulées (nombre de fois où le pied droit frappe le sol) par minute. Il s’entrainait auparavant avec un métronome mais recommande le site http://jog.fm/ qui permet de choisir des musiques en fonction du rythme de course choisi. Je n’ai pas encore essayé.

Pour améliorer sa vitesse

Scott Jurek propose classiquement des séances de fractionné sur des bases 5:1 :

  • 5 mn d’effort / 1 mn de repos puis
  • 10 mn d’effort / 2 mn de repos puis
  • 15 mn d’effort / 3 mn de repos…

jusqu’à tenir 45 à 50 mn en effort au bout de 5 à 6 semaines d’entraînement.

Respiration

Il recommande de respirer à l’aide du diaphragme au lieu de la poitrine. Pour s’entrainer, mettez-vous sur le dos avec un livre sur l’estomac et respirez par le nez en soulevant le livre à chaque expiration. Une fois le geste maîtrisé, vous êtes prêt à courir en respirant par le ventre.

Conclusion

Le livre est plaisant à lire mais je n’en retiendrai que peu de choses comme vous pouvez le constater. Les végétariens / végétaliens / végaliens apprécieront sans doute les recettes, à condition de trouver les ingrédients en Europe. J’ai renoncé à traduire ces parties-là, je n’ambitionne pas d’ouvrir un magasin bio-bilingue … quoiqu’il y ait sans doute un marché à Bruxelles pour les bobo-bio-bilingues.

Les performances de Scott Jurek sont admirables mais il laisse l’impression de tout sacrifier à sa passion : famille, amis. On apprend entre les pages son divorce d’avec sa première épouse (si elle était aussi présente dans la vraie vie que dans le livre, je la comprends). Sa 2ème épouse semble mieux partie mais elle court elle-aussi, ce qui la sauvera peut-être.

Son leitmotiv tout au long du livre est « sometimes you just do things » … le genre de chose que je me dis le Lundi matin en retournant au bureau. Pas un slogan fédérateur… Où est son plaisir dans la course, je ne l’ai pas compris. Il semble à la recherche permanente du bien-être qu’il éprouve quand il arrive à dépasser sa souffrance. Et comme il s’entraine comme un fou, ce seuil est de plus en plus loin.

Pas très réjouissant au final, ce n’est pas un livre qui m’a donné envie de courir. Quant à Scott Jurek, il me fait l’effet d’un drogué : drogué à l’effort, drogué à la souffrance et, comme tout drogué, bien seul dans son monde. Pas un modèle pour moi mais un grand monsieur tout de même.

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Jiwok, mon avis après un mois d’utilisation

Comme promis dans un post précédent, j’ai essayé pendant un mois le service Jiwok.

Principe de fonctionnement

Le principe est de générer en format MP3 des séances d’entraînement en mixant de la musique (la votre ou celle proposée par le site) et les consignes des coaches.

Plans d’entraînement

Les plans d’entraînement sont structurés autour d’objectifs ou de thèmes :

Entrainements

A chaque fois, plusieurs entraînements sont disponibles en fonction du nombre de séances hebdomadaire que vous êtes prêt à réaliser. Pour cet essai, j’ai choisi l’entraînement suivant : « Courir plus vite en améliorant sa VMA, 3 séances par semaine pendant 4 semaines » que j’ai plus ou moins suivi. Comme j’ai récupéré tous les MP3, je vais profiter du mois de Juin pour refaire le programme sérieusement.

Quand on parle de coach, on pense à « entraînement personnalisé ». Malheureusement, les entraînements n’ont rien de personnalisé en dehors du niveau Débutant / Intermédiaire / Confirmé qui correspond au nombre de séances hebdomadaires. Sexe, âge, poids, Fréquence Cardiaque Maximale, VMA, précédentes performances, performances cibles… ne sont pas des variables de calibrage de l’entraînement. Aucun aménagement non plus en cours d’entraînement pour tenir compte de votre progression. Question coaching, c’est proche du zéro absolu… même si vous pouvez poser des questions en ligne aux coaches (pas testé).

Le prix

Voici les formules :

Prix

Comme il s’agissait d’un essai, j’ai choisi la formule « Pass 1 mois » et ai donc investi 7,90 Euros, le prix d’une revue de running. Ce prix donne l’accès à l’ensemble des plans d’entraînement Jiwok mais ne vous permet de générer les MP3 que d’un plan à la fois. Avis aux petits malins qui espèrent piller le site en s’abonnant puis en résiliant dans la foulée… 🙂 Vous pouvez toutefois changer de plan à volonté.

Personnellement, je déteste cette mention :

A propos de votre abonnement Jiwok
Pour éviter toute discontinuité de votre pass, votre abonnement Jiwok sera renouvelé automatiquement sur une période équivalente à celle initialement souscrite. Vous pouvez bien sûr annuler le renouvellement automatique de votre abonnement à tout moment à partir de la page « Mon compte ». La notification de résilier l’abonnement devra être faite par le membre à Jiwok au plus tard 48 h avant la date d’échéance de l’abonnement en cours. 
 

qui me semble très hypocrite. J’ai payé avec le service eCarteBleue donc bonne chance pour la reconduction automatique au cas où j’oublie de renouveler mon abonnement 😀 (j’ai finalement résilié).

Au final, un an d’abonnement vous coûte – dans le meilleur des cas – 60 Euros, ce qui n’est pas rien.

Les témoignages

Le rédacteur en chef doit être un ancien de la Pravda à l’époque stalinienne. Jiwok est un monde extraordinaire où n’importe qui peut devenir un champion de la course à pied et cela fonctionne à chaque fois ! Merci Jiwok ! Soyons sérieux…

L’interaction avec l’I*Pod / I*Phone

J’ai un I*Pod Touch. L’intégration de Jiwok avec le monde I*Pod / I*Phone est quasi-nulle : les fichiers MP3 ne sont pas générés avec les bons tags (ou pas avec les mêmes pour une même session d’entraînement) et il faut donc se battre avec I*Tunes pour les regrouper ensemble.

Quant à l’application I*Phone, elle est rudimentaire, l’ergonomie est d’époque Brejnevienne (j’aime les métaphores soviétiques). Quand je l’ai testée, elle ne permettait de conserver que 5 entrainements en ligne. A priori cette limitation a sauté dans la dernière version mais je n’ai pas réessayé.

Les fichiers MP3

Moi qui n’ai pas la chance d’avoir une montre GPS qui gère correctement les intervalles, j’apprécie d’avoir un charmante voix qui m’informe du moment où je dois accélérer, du moment où je dois ralentir. Je regrette qu’il n’y ait pas au début de la séance un rappel de son contenu. Les messages sont parfois erronés (VMA au lieu de Fréquence Cardiaque Maximale dans la séance 2 par exemple !). Les messages ne sont bien évidemment pas personnalisés. On entend « Cours à 70 % de ta fréquence cardiaque maximale pendant 10 mn » (au fait c’est combien déjà ???? Moi, je suis incapable de m’en souvenir) alors qu’on aimerait entendre « Grosse feignasse, bouge toi le cul si tu ne veux pas être ridicule à l’UTMB, tu vas me faire monter ton coeur à 155 pulsations pendant 10 minutes ».

La musique offerte sur le site est correcte. Si vous utilisez votre propre musique il arrive que le même morceau soit présenté plusieurs fois, mais rien de bien grave.

CONCLUSION

Je trouve sympa le principe d’entrecouper sa musique avec des instructions d’entraînement, j’ai personnellement apprécié de courir avec les MP3 Jiwok et ne pas avoir à regarder ma montre pour savoir quand commencer à accélérer ou ralentir. J’ai recupéré tous les MP3 et peux donc recommencer à l’envie le même entrainement.

Le problème du service est son prix. Pour 60 Euros par an, on serait en droit d’attendre un coaching personnalisé prenant en compte des paramètres individuels (au départ, en cours d’entraînement). Même les fréquences cardiaques ne sont pas personnalisées dans les MP3. Les entraînements Jiwok sont au niveau des entraînements « lambda » que vous trouvez dans les magazines de running, rien de plus. Un « vrai coach » c’est autre chose… 

A noter que le magazine Zatopek publie (gratuitement) des programmes d’entraînement 10 km, 20 km et Marathon personnalisables ici. Comme quoi, ce n’est pas si compliqué.

Au final, investissez 60 euros ailleurs :

  • dans une montre qui sait gérer les intervalles si vous êtes un fainéant qui ne veut pas regarder sa montre en courant,
  • dans une licence dans un club d’athlétisme avec un vrai coach en chair et en os (il vous restera même de l’argent pour lui offrir quelques bières).

Si vous voulez vous faire une idée, vous pouvez tester gratuitement le service sur une séance.

De mon côté, je vais gratouiller sur Internet pour trouver une solution (Audacity ?) qui me permettrait de générer mes propres MP3 d’entraînement. Ca doit être possible sans trop d’effort. Quant aux plans d’entrainement, Google est ton ami…

Autre option, des applications comme Runkeeper ou Nike Plus qui, si elles ne font pas déjà, ne vont sans doute pas tarder à le faire en s’appuyant sur les capacités de synthèse vocale des smartphones. Avis aux geeks, voici une idée de start-up 🙂

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Traces GPS dans UlTraMaBouls

J’ai maintenant ajouté les traces GPS des courses suivantes :

Vous pouvez downloader les fichiers GPX  (je purgerai les champs time à l’occasion), vous promener sur le parcours, vérifier les altitudes annoncées par les organisateurs…

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Bilan Entrainement Phase III

La phase III de mon entraînement ciblait le Grand Trail des Lacs et Châteaux avec trois courses intermédiaires, pour travailler ma vitesse (et m’amuser un peu) :

Mes objectifs d’entrainement étaient les suivants :

  • 4 sorties par semaine, distance cumulée : 70 km
  • 1 sortie longue (> 30 km)
  • 1 sortie moyenne (> 20 km) en côte
  • 1 sortie courte (> 10 km) en fractionné, vitesse
  • 1 sortie courte (> 10 km) en côte, intensité.

Voici le résultat concret (avec réaménagement du programme les semaines de course) :

Entrainement Phase III

Disons que le résultat est – encore une fois – mi-figue / mi-raisin.

Points négatifs :

  • J’ai « séché » une semaine complète, heureusement en début de phase
  • 1 seule sortie longue au lieu des 4 prévues (cela ne m’a pas été trop dommageable puisque j’ai pu tenir la distance au GTLC)
  • 3 séances hebdomadaires au lieu des 4 prévues
  • J’ai toujours autant de mal à me motiver pour des séances de fractionné : le week-end étant réservé aux sorties moyennes / longues, je devais positionner mes séances de fractionné en semaine, après les heures de bureau. Dans la réalité, j’ai remplacé la plupart des séances de fractionné par des sorties courtes (retour du bureau en courant). Difficile de faire du fractionné sur les trottoirs Bruxellois…

Points positifs :

  • j’ai atteint tous mes objectifs de course, y compris l’objectif principal
  • le changement de parcours m’a fait énormément de bien, je me sens particulièrement à l’aise dans les côtes.

Côté diététique, pas d’excès … ni de réelle diète. Voilà bien un point où je dois encore progresser. Je continue ma cure de spiruline et j’ai l’impression que cela me fait du bien. 

Et maintenant ?

Repos complet pendant une semaine. Je vais ensuite repasser à 3/4 sorties par semaine pendant les mois de juin et juillet, 20 km maximum, en me concentrant sur le qualitatif : position, foulée, rythme.

J’ai commencé un programme Jiwok d’amélioration de la VMA que j’ai délaissé au bout de 3 séances. Je vais le reprendre à zéro et m’y atteler sérieusement.

Fin juillet, je ferai un état des lieux de mon état de forme et de ma motivation et fixerait mes objectifs de fin d’année. En l’état actuel :

  • je renonce à l’Ecotrail de Bruxelles. Même si le nouveau parcours semble plus « trail » que l’année passée, la monotonie du tracé me déprime. J’ai déjà du mal à me motiver pour courir 3 heures en Forêt de Soignes alors y passer 8 à 10 heures…
  • je courrai très probablement le marathon de Bruxelles, au minimum le semi
  • je cherche une course pour gagner 1 ou 2 points UTMB. Peut-être le Trail de la Côte d’Opale qui m’a été chaudement recommandé par un collègue.

Enfin et surtout, je vais passer plus de temps avec ma femme et mon fils. Entre le travail, les entrainements et les courses, j’ai été très absent.

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