SAV Nike, fin de l’épisode 3

Ca y est, la situation est redevenue normale :

  • j’ai retrouvé mes stats depuis le début de mon utilisation,
  • je n’ai plus de courses en double,
  • j’ai la trace GPS de toutes mes courses … sauf une.

D’après Nike, une course du 15 janvier aurait généré une incohérence dans la base de données, ce qui expliquerait la « perte » de mes données 2013. Nike a donc détruit puis recréé mon entrainement du 15 janvier qui ressemble maintenant à ça :

Course 15 Janvier

Un vrai métronome ! Le gars qui peut courir 8 km au rythme contant de 6’01 » au km (avec de petites oscillations entre 6’01 » et 6’01 », le tout donnant 6’02 » en moyenne, va comprendre Charles).

Bon, j’ai quand même remercié chaudement Nike pour leur aide mais leur ai demandé de ne surtout plus toucher à rien.

Prochain problème avec la montre, je change ! (pourvu que cela ne tarde pas trop 🙂

 

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SAV Nike épisode 3

Juste pour vous tenir au courant, j’ai retrouvé la fonctionnalité Google Maps dans Nike+

MAIS:

  • Nike m’a dupliqué trois courses (l’ancienne sans trace GPS et une seconde avec la trace GPS mais sans autres données). Exemple pour le 6 Janvier :

ScreenShot 1

  • Nike m’a niqué (ah, ah, ah) mes stats 2013.

ScreenShot 3

Je les adore, je suis à 2/3 mails de m’acheter la Suunto Ambit 2. 🙂

Visiblement ni les montres GPS, ni l’informatique ne sont des spécialités de Nike.

Suite au prochain épisode…

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Si vous êtes un fan de SAV, achetez la Nike+ SportWatch GPS. Sinon…

Nouveau problème avec ma Nike+ Sportwatch GPS.

Après un première panne et perte de connexion lors d’une course, après une panne complète et un retour SAV, nouveaux déboires : plus de traces GPS visibles dans l’application Nike+ ! C’est ballot de ne pas avoir de traces GPS quand on achète une montre GPS…

Au lieu de ça, une illustration totalement inutile indiquant mon temps moyen au kilomètre :

Problème Nikeplus

Ni une, ni deux je contacte mes amis du SAV Nike (on est amis maintenant, à force de communiquer ensemble).

Comme d’habitude, réponse rapide, très polie (voire trop mais il faut les pardonner, ce sont des américains) et mon problème finit par être résolu (après leur avoir donné mon mot de passe). Seules les courses entre le 28 Décembre et le 4 Janvier n’ont toujours pas retrouvé leur trace GPS (mais les données du parcours sont correctement enregistrées).

D’après le SAV Nike, le problème vient d’une maintenance de leur serveurs qui aurait altéré le profil de certains utilisateurs :

Hi Philippe,
 
Its great to see that you are part of the Nike+ community. Its a great way to track an improve your performance. As a Nike+ trainer myself, I can understand how frustrating it can be to have your hard work not being displayed correctly. So I will be happy to help a fellow Nike+ trainer.
 
This error you are describing with your GPS maps not showing was because our server was down for maintenance since the 01.01.14. I have gone ahead and updated your profile in my system. If you could refresh your browser, you should be able to see the update immediately. (If not i suggest to clear the browser cookies, close the page, reopen, log in and check again)
 
Apologies for this inconveniences! Come back to me if anything else comes up or if you have questions, thoughts, issues or concerns and if your profile has been updated correctly, I will gladly help you further!
Have a great day and keep up the hard work!
Storm
Nike+ Support

 

J’ai dû passer du profil « gars normal qui achète une montre GPS pour avoir ses traces GPS » au profil « crétin congénital qui achète une montre GPS mais qui se moque des traces GPS ». Je ne suis sans doute pas le seul concerné.

Bon, le problème n’est pas finalement pas grave, le SAV Nike reste tip-top mais c’est énervant.

Dès qu’elle tombe en panne, j’achète quelque chose de sérieux (ça, ça ou ça) !

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Comment je me suis entraîné en 2013…

Avec un peu de retard, meilleurs voeux pour 2014 !

Voici venu l’heure du bilan de mon entrainement en 2013.

  • Le kilométrage

Kilometrage 2013

Comme déjà expliqué longuement dans des précédents posts, ma motivation s’est effondrée au mois de Juin et je n’ai pas réussi à maintenir le rythme d’entrainement du premier semestre. Pour rester sur une note positive, ma progression est importante sur 3 ans.

  • 2011 : 550 km
  • 2012 : 1.010 km
  • 2013 : 1.480 km

Disons que je vise 2.000 km en 2014 🙂

  • La vitesse moyenne

Vitesse Moyenne 2013

L’augmentation de ma vitesse moyenne (même si elle reste faible) est la satisfaction de cette année. Je suis passé très régulièrement au-dessus de 10 km/h, sur des parcours beaucoup plus vallonnés que les années précédentes. Au top de ma forme en mai, je suis même passé au dessus de 11 km/h avec mes 2 records au 10 km d’Uccle et des 20 km de Bruxelles. Les moyennes de Février et Juin sont « pénalisées » par les courses (Amstratrail et GTLC), celle de Décembre est basse mais j’ai couru sur de gros dénivelés en France.

Par contre, cette augmentation de vitesse ne s’est pas faite par un entrainement spécifique (j’ai du mal avec les séances de fractionné) mais simplement par un entrainement régulier. Si je devais retenir un point fondamental d’un entrainement réussi c’est « Courir 3 à 4 fois par semaine ». Chaque fois que j’ai pu le faire, mes performances ont « naturellement » augmenté, mon indicateur de performance étant la vitesse moyenne.

Par contre 4 x 10 km ne permet pas de courir un marathon comme je l’ai ressenti durement au Marathon de Bruxelles. Il faut donc avoir du fond et « Courir régulièrement au moins aux 2/3 de la distance cible ».

  • La motivation

J’ai commis l’erreur de renoncer à l’Ecotrail de Bruxelles après le GTLC. Je me suis donc retrouvé sans objectif clair pour le second semestre (le marathon de Bruxelles étant un pis-aller que j’ai sous-estimé par excès de confiance) et je n’ai pas su me botter les fesses pour me bouger à l’entrainement. Mon second semestre est donc raté.

  • La diététique

Catastrophique : je mange n’importe comment (trop de gras, pas assez de fruits / légumes), je ne sais pas résister au plaisir d’un bon verre de vin plus souvent que je ne le devrais pour un entrainement sérieux. Résultats : + 2 kg sur l’année, des douleurs récurrentes aux tendons d’Achille que mon passage chez le podologue n’ont pas résolues.

  • Le prochain objectif

Il me reste 3 mois avant les Crêtes de Spa (55 km). Contrairement à l’année dernière, je ne vais pas positionner de courses intermédiaires (même pas l’excellente Amstramtrail) pour ne pas me griller trop tôt. Je vais profiter de ces trois mois pour monter progressivement en puissance avec 3 à 4 sorties par semaine et une sortie par semaine de 20 km en Janvier, 25 km en Février et 30 km en Mars. J’ai profité des vacances de Noël pour me remettre en selle sur ces bases. La forme et l’envie reviennent. 🙂

Côté diététique, je recommence une cure de Spiruline et je vais surveiller mon alimentation (moins de café et de gras, zéro alcool).

Rendez-vous le 29 mars !

 

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Programme 2014

Non, je n’ai pas abandonné la course à pied ni l’objectif de courir la CCC en 2015 et l’UTMB en 2016 ou 2017 ! Quant à Ultramabouls, j’ai manqué d’inspiration.

Depuis l’échec (mérité) du Marathon de Bruxelles, je me suis entraîné sporadiquement, le temps de laisser l’envie remonter. Entretemps, beaucoup de travail, quelques voyages, quelques petites maladies automnales et nous voici déjà au mois de Décembre. 🙁 L’heure de dresser un bilan (à venir début janvier), mais aussi de définir les objectifs 2014.

Voici mon programme de courses pour 2014 :

Tout ceci mérite quelques explications :

  • l’Ultra-trail du Puy Mary Aurillac est notre OBJECTIF de 2014. Il doit permettre de tester notre capacité à courir la CCC en 2015. Le kilométrage et le dénivelé sont proches (105 km vs 101 km / 5.600 m D+ vs 6.100 m D+) mais l’altitude est moindre, le tout dans l’Auvergne de notre enfance. 🙂
  • Les Crêtes de Spa parce que nous n’avions pas pu le faire l’an passé et qu’il faut bien se bouger les fesses pour être prêts en Juin.
  • le Marathon du Médoc pour les 40 ans de mon frère avec l’intention ferme d’en profiter (sous-entendu : déguster) contrairement à notre précédente participation où nous n’avions rien goûté … tout en faisant un temps minable.
  • 10 km d’Uccle et 20 km de Bruxelles pour le plaisir … comme les années précédentes. Ces courses s’intègre bien dans un programme d’entrainement.

Je vais sans doute essayer de caser un trail supplémentaire en Avril (la Bouillonnante ?) pour arriver en forme en Juin. L’année 2013 m’a appris à ne pas être trop ambitieux sur le nombre de courses.

Autre objectif « administratif » : s’inscrire à la CCC en janvier, histoire d’être prioritaire en liste d’attente pour 2015. Si j’ai la (mal)chance d’être tiré au sort en 2014, il faudra revoir le programme sur Juillet / Août en conséquence.

DERNIERE NOUVELLE : l’objectif « administratif » ne sera pas atteint puisque le Grand Trail des Lacs et Châteaux a été « dégradé » de 2 à 1 point UTMB. Même si cela ne m’arrange pas, ce n’est que justice. J’espère que les organisateurs de la GTLC se seront acheté un bon GPS pour 2014 😉

Au boulot !

 

 

 

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Kelrun : Annuaire des courses françaises

Grâce à 20 minutes, je viens de découvrir un excellent site référençant plus de 10.000 courses en France : Kelrun

Logo Kelrun

Super pratique d’utilisation avec la géo-localisation, j’attends avec impatience que d’autres pays soient couverts (au hasard : la Belgique). Si en plus ils pouvaient y ajouter les points UTMB 🙂

L’information est encore rudimentaire sur beaucoup de courses (exemple : Trail des Chataigniers) mais le travail est dantesque.

J’espère que cela restera gratuit et que le site offrira la possibilité d’uploader des traces GPS et des commentaires.

 

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Marathon de Bruxelles : après la Bérézina, Waterloo

Précisons que je suis un français vivant en Belgique (mais pas un exilé fiscal) et donc que, pour moi, Waterloo est synonyme de « grosse branlée s’achevant en déroute ».

Vous aurez compris qu’il n’y a pas eu de miracle en ce dimanche 6 octobre : j’ai abandonné au passage de la barrière du semi-marathon, en 1h59 (premier abandon en course :-(). Le temps au semi-marathon n’est pas ridicule mais surtout grâce à un départ (trop ?) rapide (52 mn au 10km). J’étais à l’agonie depuis 5 km, avec de grosses douleurs aux adducteurs. Dans ces conditions, inutile de continuer. Je n’ai même pas pu rejoindre la ligne d’arrivée en trottinant, j’ai dû prendre les transports en commun, la queue entre les jambes. J’ai pris soin d’enlever mon dossard pour laisser l’impression que j’étais un simple jogger du dimanche rentrant chez lui et pas un gars qui avait honteusement abandonné.

  • Seulement 5 sorties de 10 km sur le dernier mois de préparation,
  • la dernière sortie 12 jours avant le marathon,
  • la dernière grosse sortie (de 27 km) datant du 15 août…

… c’était un peu ridicule de se pointer sur la ligne de départ. Mais j’accompagnais mon frère (qui a fait 3h39), j’avais payé l’inscription et, sur un malentendu, j’espérais finir.

Comme quoi, faire un marathon (surtout celui de Bruxelles), cela ne s’improvise pas. Cela me rend d’autant plus méfiant sur les entrainements miracles qui pullulent dans les revues de running qui ne prévoient presque pas de sorties longues.

Pour positiver, disons que j’ai fait une grosse sortie en endurance de 21 km aujourd’hui, point de départ d’une nouvelle période d’entrainement 🙂 Un bon coup de pied au cul et ça repart !

Plus de courses d’ici la fin d’année, je ne serai pas prêt. A ce jour, 2 objectifs sont clairs dans mon calendrier 2014 :

  • samedi 29 mars 2014 – Crêtes de Spa (55 km) – 1 pt UTMB
  • samedi 13 septembre 2014 – Marathon du Médoc qui fêtera sa 30ème édition et mon frère 40 ans. Cette fois-ci, on fera un vrai Médoc avec dégustations, ce type d’objectif devrait mieux me convenir 😉
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Marathon de Bruxelles, la Bérézina

J’aurais pu intituler cet article « la préparation sérieuse à un marathon est-elle compatible avec la réfection de sa pelouse ? ». La réponse est clairement NON.

En début de période, je suis toujours un peu optimiste sur mes capacités / ma motivation pour m’entraîner. Mais là, c’est vraiment la catastrophe.

Le 1er juin, je cours le Trail des Lacs et Châteaux. Je décide de m’octroyer un peu de repos au mois de Juin puis de repasser à 3/4 sorties par semaine pendant les mois de juin et juillet, 20 km maximum, en me concentrant sur le qualitatif : position, foulée, rythme. Je savais que le mois d’Août serait difficile avec des déplacements / visites prévues. Par contre aucune excuse pour le mois de septembre. Las, j’avais promis à mon épouse de refaire la pelouse du jardin et nous y avons passé 2 week-ends entiers, alors que j’avais planifié des sorties longues.

Résultat : ma dernière grosse sortie (26 km) date du 15 août et mes stats d’entrainements sur les derniers mois sont déplorables :

  • Juin : 8 sorties / 95 km
  • Juillet : 9 sorties / 95 km
  • Août : 7 sorties / 109 km
  • Septembre : 6 sorties / 67 km
  • TOTAL : 30 sorties / 366 km

Pitoyable… et le jardin n’excuse pas tout. Disons qu’il m’a achevé.

Avant les derniers marathons, j’avais couru :

  • Bruxelles 2012 : 25 sorties / 342 km
  • Anvers 2013 : 24 sorties / 384 km
  • Médoc 2013 : 25 sorties / 306 km

Sur l’habitude et l’abrutissement, je peux sans doute terminer le Marathon de Bruxelles mais aucune chance de le faire en moins de 4 heures.

Je vais au moins prendre le départ pour tenir compagnie à mon frère et je prendrais ma décision au pied de l’avenue de Tervuren. Soit je prends à gauche et je boucle un semi-marathon (ne vous enthousiasmez pas si vous voyez un petit à lunettes arriver premier sur la Grand Place en moins de 2 heures : ce sera moi qui aurait shunté la moitié du parcours); soit je continue à droite pour boucler le marathon à l’énergie.

Réponse dimanche !

Bonne nouvelle : la météo sera idéale pour courir (pas comme le Marathon du Médoc 2013 où il faisait une chaleur à crever) :

Météo Dimanche

 

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Nike+ SportWatch GPS, super SAV

Comme expliqué précédemment, ma montre Nike+ Sport Watch GPS est tombée en panne au bout de 1 an et 2 semaines de bons et loyaux services. Plus d’affichage sans l’avoir pour autant fait tomber dans les toilettes ou malencontreusement laissé sous la roue de ma voiture.

J’ai contacté le service client Nike « in english » (pas obligé mais je me suis dit que c’était plus efficace), sans même être incendiaire (j’ai juste précisé que j’excluais de payer quoique ce soit) et là, divine surprise : réponse rapide, envoi d’un bon UPS prépayé par mail, prise de RV par téléphone avec UPS qui vient chercher ma montre à mon domicile et 5 jours plus tard je reçois par UPS à domicile une nouvelle montre (plus jolie que la précédente puisqu’elle est 100% noire au lieu de noire / fluo). J’ai même reçu un nouveau capteur podomètre Nike !

Tip-top le SAV chez Nike !

Pour résumer mon expérience d’un an sur la Nike+ :

  • excellent GPS (précis, capté rapidement si vous prenez le soin de resynchroniser votre montre avant une sortie)
  • excellent SAV
  • batterie un peu limite (6 heures)
  • application Nike+ trop limitée (pas de download possible des traces GPS, aucune stat hors kilométrage)
  • fonctions cardio / intervalles nulles.

Un bon outil de bobos fortunés en gros 🙂

 

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Grand Trail du Sancy – 8 Septembre 2013

Comme j’avais déjà expliqué dans le compte-rendu du Trail des Chataigniers, mon 2ème grand objectif de la saison 2013 devait être l’Ecotrail de Bruxelles (version 80km).

Qu’est-ce qui m’a finalement fait changer d’avis pour choisir le Grand Trail du Sancy ?

Début Août, pour les congés d’été, je passe quelques jours dans le massif du Sancy. Quand mon frère apprend mon séjour dans le Sancy, il me dit : « Quoi ?! Tu fais le trail ? »

« Quel trail ?? Il existe un trail ? » Je ne connaissais pas son existence. Toujours est-il qu’une fois sur place, je me dis que ce serait dommage de ne pas tenter la montée du Sancy. Je connais déjà ce Puy: plusieurs fois déjà, j’avais randonné dans le coin.

Je planifie donc cette sortie pour la première journée. Le départ se fait de la vallée de Chaudefour. 700 m de dénivelé sur 7 km ! Je pars en début d’après-midi, il fait chaud. Je fais l’aller-retour en 2h15 (pauses comprises). La montée est rude, l’altitude fait son (mauvais) effet. Comment je finis ? Cramé ! Pas très rassurant sur mes capacités.

En rentrant du séjour, je fais des recherches sur ce fameux trail… et là je tombe sur le site du Trail du Sancy du 8 Septembre… Quelques jours de réflexion… En suis-je capable ? Quelle version ? La 34 ou la 60 ? La 34, c’est faire beaucoup de route pour quelques heures de course… La 60 c’est 3.350 mètres de dénivelé… Il ne reste plus beaucoup de places disponibles, il faut vite se décider…

Sur un coup de tête… Allez ! Soyons fou ! Et tant pis si je dois le faire sans mon métronome (le frangin) !

  • 3 semaines plus tard … samedi 7 Septembre

Voilà ce qui m’attend pour le lendemain :

Grand Trail du Sancy

Les courses du Sancy se déroulent sur 2 jours :

  • Samedi : épreuve féminine 12,5 km, 500 m D+
  • Dimanche : 18 km, 34 km et le 60 km

Je prévois d’aller assister au départ de l’épreuve du samedi pour me mettre dans l’ambiance. La matinée a été plutôt sèche. Des averses sont annoncées durant la course. Dès le départ, des trombes d’eau s’abattent sur les malheureuses. Elles feront la totalité de la course sous la pluie. Ce devait être une journée plutôt calme. La journée du dimanche étant prévue pluvieuse… là je commence à stresser !!

Etant tout de même quelqu’un de prévoyant, j’avais pris une veste Gore-Tex (sans capuche), je me sens d’un coup trop light… il pleut énormément. Je file dans un magasin de sport de Mont-Dore m’acheter une veste isolante à capuche.

La veille d’une course, c’est le moment du check-up : forme, motivation, équipement (merde !! j’ai perdu ma ceinture cardio)…

  • Forme : OK
  • Motivation : OK
  • Equipement : OK (je ferai sans le cardio)
  • Dimanche 8 Septembre

Lever 4h30, il fait nuit, il ne fait pas froid et il ne pleut pas. Un bon petit dej’ et je rejoins la ligne de départ. Le départ est prévu pour 6h.

Tous ceux qui ont déjà participé à une course comprendront : tout le monde se regarde. On sent quand même une certaine tension. J’adore cette ambiance !! Je suis à bloc et serein.

Beaucoup sont habillés comme moi. Bon ok, j’en croise 1 ou 2 en cuissard court, tee-shirt, une ceinture bidon, bon eux apparemment ne sont pas là pour rigoler !! Je viens de croiser le futur vainqueur Sylvain COURT et le réputé Thomas LORBLANCHET. Ils boucleront l’épreuve en moins de 6h !

  • Ma stratégie de course

J’ai découpé le parcours en 2 parties :

  • Kilomètres 1 à 30 (jusqu’au ravito 2 : Prends-toi garde) : assez facile.
  • Kilomètres 30 à 60 : difficile.

Je prévois de faire la première partie prudemment vu ce qui m’attend dans la seconde partie. Je dois tout de même faire attention au temps d’élimination, je ne dois pas m’endormir en partant trop lentement. Je décide donc de courir aussi vite que je peux dans les montées pas trop dures et je finirai comme je peux.

  • Récit de la course

Les premiers kilomètres se font par un défilé dans la ville, beaucoup de coureurs me doublent. Mais le chemin est encore long et je ne m’affole pas. Quand on aborde la forêt et les premières rampes, c’est le moment d’allumer la frontale, beaucoup de ceux qui m’ont doublé sur le début commencent déjà à marcher… j’en double, j’en double, moi je continue à courir sans forcer, courir reste toujours plus rapide que marcher. Je ne les reverrai jamais.

Vers 7h15, le soleil commence à pointer son nez, on arrive sur un plateau, il reste beaucoup de brouillard. C’est humide, beaucoup de trous, il faut faire attention à ne pas se tordre la cheville.

Une descente rapide et commencent les enchainements de petits raidards, descentes, remontées… puis j’arrive au ravito 1 (km 19). Je m’arrête quelques minutes pour manger (biscuits, fruits secs, boissons, le grand classique de ce genre de course). J’enlève ma gore tex, je m’habille plus léger, c’est parti pour la montée sur le Puy Gros. Quelques randonneurs nous encouragent… Pourquoi ils nous encouragent ? Bizarre ! Je comprends vite. Ça monte fort. Toute la partie en forêt est très pentue, le cœur bat la chamade, les mètres de dénivelés défilent (c’est rassurant, c’est toujours ça de pris !). Toujours un peu de brouillard, le ciel est bien bouché. La descente est rapide jusqu’au ravito 2. Je fais une bonne pause pour manger, m’hydrater, m’étirer. Je suis à mi-parcours.

C’est parti pour la montée sur la Croix de Saint-Morand. Un passage devant une superbe cascade (cascade de Queureuilh), un concurrent lance à son ami cette réflexion amusante : « elle est jolie et on ne prend même pas le temps de s’arrêter ! ». La montée se fait « piano », au même rythme que les autres concurrents. Ils ont l’air affutés, ont l’air de connaitre la montée, je me cale dans leur foulée. Bon an, mal an, on sort de la forêt, on passe à côté de quelques vaches circonspectes ! (c’est qui ces tarés !), et j’arrive au col de la croix Saint-Morand. Tiens, quelques gouttes…

Je m’arrête au ravito 3, je suis au kilomètre 35. Je me ravitaille copieusement, je regarde dehors, ça commence à bien pleuvoir… je repasse la Gore-Tex. Le prochain ravito est maintenant le col de la Croix-Saint-Robert via le Puy de l’Angle. Ca pleut de plus en plus, les chemins commencent à être gorgés d’eau, ça patine, ça glisse. Je passerai sur la bonne dizaine de gamelles que je me prends, je ne me fais pas mal, ça me ferait presque marrer et j’arrive déjà au col. Les jambes répondent bien. Je suis largement dans les temps. J’irai jusqu’au bout.

Je retrouve mes parents qui ont bravé le froid et la pluie pour me faire un coucou ! Ça fait un bien fou au moral 🙂 Je me restaure. J’écoute les recommandations de gendarmes de haute montagne, la descente sur la vallée sur Chaudefour est très dangereuse… Ok, merci de l’info mais avant il me reste 2 cols à passer, chaque chose en son temps ! Click-clack Kodak, je prends la pause devant le photographe. Et c’est reparti pour les grimpettes. Pas de grands souvenirs, tout se fait dans le brouillard, les yeux fixés sur mes pieds !

Il pleut de plus en plus, me voici dans la grande descente sur la vallée de Chaudefour. Une vraie patinoire, je reste très prudent. J’arrive dans la vallée. Reste maintenant le gros morceau, le redouté Mont Sancy. Je ne doute pas de moi, mais je me rappelle tout de même de mon expérience 1 mois plus tôt… J’en suis à déjà 8 heures de course, je n’ai pas vu passer le temps, je suis dans ma bulle.

Au fil des kilomètres un groupe de niveau se crée, nous sommes une dizaine à grimper ensemble. Je regarde mes pieds, on ne voit pas à plus de 10 mètres… Col de la Cabanne, dernier ravito d’urgence, je prends un peu de coca. J’entame la montée sommitale du Puy de Sancy 1885 mètres. J’arrive au sommet, pas le temps de faire le touriste… Ben ils sont où les touristes ? Pas un chat dans le coin ! Et c’est parti pour la grande descente. Prudence et c’est dans le poche !! De gros cailloux, de la boue, des trous me ralentissent, c’est énervant de ne pas pouvoir lâcher les chevaux.

Bientôt j’aperçois la station de téléphérique, il me reste environ 4 kilomètres, je suis déchainé, euphorique, je double beaucoup de concurrents sur ces derniers kilomètres.

J’arrive finalement à l’arrivée en 10h18. Je suis satisfait et heureux. Je suis classé 180 sur 275 classés (le dernier en 12 heures). Il faut également compter une cinquantaine d’abandons ou de mises hors course.

  • Bilan

Je doutais beaucoup sur mes capacités de finir cette course. Je suis pleinement satisfait, non seulement d’y être arrivé, mais de finir dans un bon temps et surtout d’être encore frais à l’arrivée.

Le regret, bien évidemment, est ce mauvais temps. La région est superbe, je n’ai pas pu profiter des paysages.  Etant bien équipé, la pluie ne m’a finalement pas tant handicapée que cela. Seuls les chemins boueux m’ont réellement ralenti. Je pense que sous un climat plus clément, j’aurais pu gagner une vingtaine minutes.

  • Organisation

Course de haut standing. Très professionnel. Le fait de croiser régulièrement des guides de hautes montagnes, on se sent bien encadrés, c’est très rassurant.

Voici la trace GPS de la course (pas de doute, les 2 points UTMB y sont bien !) :

  • Préparation

J’avais de super jambes, j’ai bien géré mon effort et mon alimentation même si encore une fois j’ai emmené trop de nourriture (on fait encore trop souvent l’erreur).

Un monde me sépare des 100 premiers, j’ai encore des progrès à faire : il faut que j’arrive à courir plus souvent dans les montées.

Prochain rendez-vous, Marathon de Bruxelles pour le 6 Octobre.

Pour 2014, Trail Puy Marie ? Elle est quand même belle l’Auvergne…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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