GTLC – Grand Trail des Lacs et Chateaux – 1er Juin 2013

Comme prévu, nous avons couru – et terminé 🙂 –  le Trail des Barjots (une des courses du Grand Trail des Lacs et Châteaux) ce samedi.

Nous visions un objectif de 10h00 et nous avons mis 8h33, à peu près à la même vitesse que le Trail des Bosses (7,5 km/h).

La course était annoncée comme faisant 66 km et 2.516 m de dénivelé positif, nous l’avons mesurée à 64 km et 1.705 m de dénivelé positif. Passons sur les 2 km de différence sur la distance qui sont une marge d’erreur raisonnable.

Par contre, entre 2.516 m de dénivelé positif annoncé et 1.705 m de de dénivelé positif réel, on est loin de l’erreur expérimentale. Nous hésitons donc entre plusieurs scénarios :

  • la montre GPS de mon frère (une Suunto Ambit) ne fonctionne pas bien (c’est juste la meilleure),
  • l’organisateur ne sait pas ce qu’est un dénivelé positif,
  • l’organisateur n’a pas un GPS fiable.

Pas grave, allez vous me dire. Il suffit de télécharger la trace GPS sur le site de l’organisateur et tout équivoque sera levée. Manque de bol : impossible de trouver la moindre description du parcours.

Faisons un peu de mathématiques en revenant à la méthode de calcul des points UTMB.

« Pour les courses en une seule étape, une évaluation de l’effort est réalisée en additionnant la distance exprimée en km et le centième du dénivelé positif exprimé en mètres. Par exemple, l’effort estimé d’une course de 65 km et 3500 m de dénivelé positif est : 65 + 3500/100 = 100.

Aucune course représentant un effort inférieur à 65 ne peut être qualificative.
Une course avec un effort supérieur à 65 mais ne présentant pas un dénivelé positif significatif et/ou un parcours suffisamment technique pourra ne pas être qualificative.

En règle générale, les courses valent :

  • 1 point pour un effort estimé compris entre 65 et 89,
  • 2 points pour un effort compris entre 90 et 129,
  • 3 points pour un effort compris entre 130 et 179,
  • 4 points au delà. « 

Appliquons cette formule au Trail des Barjots :

  • Chiffres organisateur : 66 km + 2.516 / 100 = 91 => 2 points UTMB (de justesse),
  • Chiffres mesurés : 64 km + 1.705 / 100 = 81 => 1 point UTMB (loin du compte).

Reste la possibilité que le comité UTMB dans sa grande sagesse ait toutefois décidé d’octroyer 1 point supplémentaire eu égard à la difficulté du parcours…

Je vous laisse deviner le scénario que nous privilégions. 🙂 Pas grave, on a gagné nos deux points UTMB et pouvons donc nous inscrire à la CCC !

Avant de rentrer dans la description du parcours, nous voudrions mettre en garde les futurs participants sur l’existence de failles spatio-temporelles sur le parcours : des personnes qui étaient derrière nous se retrouvaient brutalement devant nous quelques kilomètres plus loin et ce, sans nous avoir doublés (le parcours est presque toujours en mono-trace mais fait de nombreuses épingles se prêtant bien à des raccourcis). No comment. Avant d’instaurer les contrôles anti-dopage à l’arrivée des trails, pourquoi ne pas instaurer des contrôles des traces GPS ? Quasiment tous les coureurs en ont un.

  • Le parcours

Le trail démarre au Lac de la Gileppe et se termine à Surister en passant par Spa. Sur le chemin, on croise 3 autres lacs (de mémoire) et un seul château, le château de Franchimont. Le parcours est quasiment à 100 % sur des chemins, beaucoup en forêt, le long des rivières. Le parcours alterne des grandes phases très roulantes (plat le long des rivières, descentes en forêt) et des raidillons où il faut marcher. Le parcours est très beau, surtout le long des rivières vers la fin du parcours. Voici la trace GPS :

[map style= »width: auto; height:300px; margin:20px 0px 20px 0px; border: 1px solid black; » gpx= »http://ultramabouls.com/wp-content/uploads/GTLC.gpx »]

  • L’organisation

L’organisation est très bien. 3 ravitaillements sur le parcours (environ à 17, 36 et 51 km) avec le minimum nécessaire (sucré / salé, fruits, eau et coca). Certains concurrents se sont plaints du fléchage, nous avons quant à nous relevé uniquement trois « points difficiles » :

  • au kilomètre 23 : un simple marquage au sol (flèche orange, sans autre mention) indique qu’il faut tourner à droite pour passer sous l’autoroute E40. Si des concurrents ne nous avaient pas précédés, on serait passé à côté;
  • au kilomètre 30,8 : nous n’avons pas vu le « tourne-à-droite » en forêt et sommes partis tout droit pendant environ 200 m avant de rebrousser chemin;
  • au kilomètre 36,5 : sur les hauteurs de Spa, le parcours fait une étrange épingle (descente sur une dizaine de mètres suivie d’une remontée immédiate sur le flanc de la montagne alors qu’un chemin s’ouvre devant nous) que nous avons failli manquer.

Le reste était parfait, au niveau de l’organisation du Trail des Bosses.

  • Le matériel 

Ma montre GPS Nike+ m’a lâchée au bout de 8h11 mais – heureusement – j’ai pu récupérer les 62 premiers kilomètres. Mes moyennes ne seront donc pas trop impactées. Je reste toujours sur le même avis : très bon GPS pour une utilisation « sportif du dimanche ». Sinon…

Mes Mizuno Ascend 7M sont parfaites. Bonne accroche, excellente tenue du pied. Rien à redire.

Mon sac à dos Salomon est parfait lui aussi. J’étais chargé comme une mule (1,5 l d’eau plus des rations de survie pour 1 semaine au cas où je me perde). Je ne l’ai pas senti.

Au niveau de l’alimentation, nous avons mangé toutes les 30 mn en alternant :

et épisodiquement :

Nous avons fini fatigués mais n’avons pas connu de grosse défaillance sur le parcours. Dans le futur, nous resterons sur ce ratio « manger toutes les 30 mn ».

CONCLUSION

Ce trail nous a beaucoup rappelé le Trail des Bosses : parcours de difficulté semblable, organisation professionnelle, fléchage impeccable. Le parcours est joli, même si on espérait voir plus de châteaux (notamment celui-ci qui figure pourtant le site de l’organisation).

En dehors de la polémique sur le nombre de points UTMB pour le Trail des Barjots, nous recommandons sans conteste ce trail … mais inscrivez-vous au parcours de 84 km pour assurer les 2 points UTMB … même si le dénivelé annoncé est probablement erroné (3.082m alors que le parcours est le même que le 66 km, en dehors des 18 premiers kilomètres entre le Lac d’Eupen et le lac de la Gileppe si nous avons bien compris le briefing) 😉

 

 

 

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GTLC – Grand Trail des Lacs et Chateaux, J-2

Nous voici à 2 jours du Grand Trail des Lacs et Châteaux et la pression monte.

Nous sommes inscrits sur le Trail des Barjots (le Trail des Mabouls reste à créer…) soit environ 66 km et 2.516 m de dénivelé positif entre le Lac de la Gileppe et Surister. Ce trail est qualificatif pour les courses UTMB®/CCC®/TDS et rapporte 2 points.

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A l’heure où nous écrivons, le parcours n’est pas encore publié. Les dernières prévisions météo sont un peu meilleures (matin et après-midi) :

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Le défi est conséquent puisque nous devons :

  • courir 50 % de plus que la plus longue course que nous ayons couru jusqu’à présent (le Trail des Bosses avec 44 km),
  • encaisser 2,75 fois plus de dénivelé que notre précédent record (2.516 m contre 920 m, là encore au Trail des Bosses).

Est-ce raisonnable ? Nous avons la faiblesse de penser que oui, l’entrainement a été sérieux. Il y a deux ans 1/2, nous nous alignions sur le marathon de Bruxelles sans jamais avoir couru plus de 30 km … et nous avons réussi.

Notre objectif est de finir dans les temps pour récupérer les 2 points UTMB, en visant un temps de 10h00, dans les bons derniers mais le classement est sans importance.

A part ça – pur hasard –  je viens de finir le livre « Eat and Run » de Scott Jurek, une des légendes de l’Ultra-trail. Intéressant, je ferais une article dessus la semaine prochaine.

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20 km de Bruxelles – 26 mai 2013

J’ai déjà longuement décrit le 20 km de Bruxelles et, comme le parcours reste identique d’une année sur l’autre, je ne reviendrais pas dessus.

Le 20 km est la première course que j’ai courue et mes performances s’améliorent chaque année :

  • 2011 : 2h16’04 » (je démarrais la course à pied)
  • 2012 : 1h46’31 »
  • 2013 : 1h35’39 »

Quelle progression !

Je suis très content sachant que je n’ai pas forcé pour ne pas me griller avant la prochaine course samedi. Bizarrement, mon plus mauvais kilomètre est celui à l’entrée du Bois de la Cambre (7ème) qui n’est pourtant pas le plus difficile. Je me souviens avoir eu un coup de blues à ce moment, bonne démonstration de l’influence du moral 😉

J’avais la chance de partir dans les 6.000 premiers, ce qui m’a évité les classiques bouchons du départ. Contrairement aux précédentes années où il avait fait très chaud, il faisait une température idéale pour courir : frais, sans pluie. Tout ceci m’a sans doute aidé à battre mon record. Je pense que c’est le cas de beaucoup de personnes. Mon savant échantillonnage sur 2 personnes me confirme que le parcours était particulièrement roulant cette année. 🙂

Un invité de marque cette année : le prince Philippe (héritier du trône de Belgique) qui a couru en 1h55’18 (pour un objectif annoncé de 2h30, histoire de ne pas prendre de risques ;-)). Son popularité semble faible : l’annonce de sa participation (au moins dans mon sas de départ) n’a recueilli qu’indifférence, voire quelques sifflets.

Maintenant, trêve de plaisanterie, il faut se concentrer sur la course de Samedi et la météo annoncée n’est pas top :

Météo Samedi

Au moins on n’aura pas chaud 😉

Au programme de la semaine : 2-3 sorties cools pour entretenir la mécanique.

Samedi soir (tard dans la nuit ?), je saurai si je mérite le titre d’ultra-trailer. Mon épouse espère que je renoncerai ensuite définitivement aux courses supérieures à un semi-marathon. 🙁

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Comment choisir une chaussure de running ?

Un grand merci à Monsieur Nicolas Poiré, podologue sur Bruxelles, qui m’a permis de reprendre in extenso son article sur la bonne manière de choisir une chaussure de running. Vous trouvez plein d’autres informations utiles sur son site.

Je retiens plus particulièrement des descriptions de plusieurs pathologies classiques pour les coureurs :

Ne vous laissez pas pourrir la vie par une douleur et allez consulter !

Moi, c’est fait 🙂

 

La chaussure de course à la loupe

Pour bien choisir ses chaussures, il faut avant tout bien connaître son pied. Tous les coureurs n’ont pas la même foulée. Que votre pied soit pronateur, supinateur ou universel, les marques de sport adaptent des modèles à chaque type de foulée.

On choisit ses chaussures de course selon 6 critères :

  • Son type de foulée,
  • Sa pointure,
  • Son poids,
  • La fréquence d’entraînement,
  • Les sensations recherchées,
  • le type de terrain de course.

Répondre à ces critères lors du choix de vos baskets permet d’éviter les blessures à long terme.

1. Soyez attentif à votre type de foulée

Les appuis sont différents selon le type de foulée. Le podologue pourra déjà en regardant les zones d’usure de la basket usagée déterminer votre type de foulée.

Le pied supinateur

Le pied supinateur attaque le sol sur le bord externe du talon. Le milieu de phase d’appui est caractérisé par une bascule insuffisante en pronation. Le pied se déroule donc sur le bord externe de la chaussure.

Le pied supinateur attaque le sol sur le bord externe du talon. Le milieu de phase d'appui est caractérisé par une bascule insuffisante en pronation. Le pied se déroule donc sur le bord externe de la chaussure.

Le pied universel

Le pied universel effectue une pronation suffisante de 4°, la palette métatarsienne s’étale progressivement au sol pour finir le pas sur le premier rayon. le temps d’appui est long sous les têtes métatarsiennes médiales ce qui explique une usure centrale de la basket.

Le pied universel effectue une pronation suffisante de 4°, la palette métatarsienne s'étale progressivement au sol pour finir le pas sur le premier rayon. le temps d'appui est long sous les têtes métatarsiennes médiales ce qui explique une usure centrale de la basket.

Le pied pronateur

Le coureur pronateur se distingue par des appuis internes excessifs qui découle d’une hypermobilité du pied en pronation (> 4°).

Le coureur pronateur se distingue par des appuis internes excessifs qui découle d'une hypermobilité du pied en pronation (> 4°).

2. Sa pointure

Lorsque vous courez, votre pied glisse sur la semelle intérieure pour avancer de plusieurs millimètres, voire d’un centimètre. Vous devez donc vous assurer quand vous essayez une chaussure que vos orteils ne butent pas sur l’avant. Sinon, gare aux ampoules et aux ongles noirs ! En général, il faut laisser un centimètre entre les orteils et le bout de la chaussure.

3. Son poids

On ne choisit pas le même modèle selon que l’on pèse 60 ou 90 kg. Au dessus de 80kg, il est conseillé de donner la priorité à l’amorti, de privilégier une gomme plus ferme et épaisse au niveau du talon. Les athlètes qui font moins de 80 kg doivent eux tenir compte d’autres critères comme la fréquence à laquelle ils courent ainsi que le type de terrain sur lequel ils courent. Ils peuvent adopter des chaussures très légères pour la compétition (entre 150 et 250 grammes), ce que ne peuvent pas faire les autres.

4. La fréquence d’entraînement

N’attendez pas la blessure pour changer vos runnings. Pour le remplacement de vos chaussures, comptez en terme de kilomètres, pas de semaines ou mois. Si vous ne voulez pas changer de runnings trop souvent, il vous est conseillé de plutôt choisir des chaussures à semelle extérieure épaisse. Elles vous permettent de courir entre 1500 et 2000 kilomètres, soit les changer après environ 1 an si on coure 30km par semaine. Pour les plus légères, comptez 500 kilomètres maximum.

5. Les sensations recherchées

Malgré ses qualités de dynamisme, stabilité, amorti, accroche, … souvent vantées par les marques, n’hésitez pas avant tout à tester votre chaussure à la main !! La chaussure devra se plier au tiers antérieur uniquement, ne pas vriller lorsqu’on la tord et assurer un contrefort rigide.

Ce n’est qu’après avoir réalisé ces 3 tests de « conformité » que vous pourrez à loisir juger de ses qualités d’amorti, stabilité, dynamisme, … mais cette fois ci, baskets aux pieds !

6. Le type de terrain de course

Votre chaussure doit être adaptée à la surface sur laquelle vous courez. Un coureur qui privilégie la route doit avoir un bon amorti et une semelle plutôt lisse, une semelle extérieure accrocheuse vous ferait perdre de l’énergie inutilement. Si vous courez sur des chemins, votre modèle doit vous apporter un bon maintien du pied et une semelle crantée, adaptée aux obstacles naturels.

Quelle chaussure finalement choisir ?

Un premier conseil est d’éviter les nouveautés ! Si votre ancienne paire de chaussures vous convenait parfaitement, n’hésitez pas à racheter le même modèle. L’adaptation sera rapide et vous n’aurez pas de mauvaise surprise. Si, en revanche, vous « n’étiez pas très bien dans vos baskets », changez ! Idem si vous envisagez de changer de terrain et vous lancer dans le trail par exemple…

Quelques conseils en vrac lors de l’achat !

  • Essayez vos chaussures en fin de journée lorsque votre pied est un peu gonflé (ce qu’il sera pendant une course).
  • Préférez les lacets en coton, épais et accrocheurs plutôt que des lacets plastifiés, rigides et glissants qui se dénouent en course.
  • Laissez toujours un doigt d’écart entre les orteils et le bout de la chaussure.
  • Testez la flexion, la torsion et le contrefort afin de juger du bon rapport rigidité/souplesse de votre chaussure.
  • Baskets aux pieds, n’hésitez pas à réaliser quelques foulées dans le magasin. Certains magasins spécialisés disposent d’un tapis roulant.
  • L’avis d’un vendeur ne peut en aucun cas remplacer l’avis d’un professionnel de la santé.
  • Enfin, si malgré un chaussage adapté, une pathologie locomotrice devient chronique, un bilan podologique est à envisager !
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Il y a 14 ans, à Bleau

Il y a quelques jours, je me suis souvenu par hasard de notre premier contact avec le monde du trail. C’était il y a 14 ans, dans la Forêt de Fontainebleau.

La Forêt de Fontainebleau est un endroit magnifique au sud-est de Paris. Il y a 35 millions d’années, la mer occupait la place de la forêt actuelle. Elle y a laissé un sable très blanc, l’un des plus purs du monde,  qui sert pour la verrerie (Murano à Venise) ou pour les fibres optiques. C’est une forêt très vallonnée :

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avec de nombreux rochers en grès aux noms très imagés :

  • le bilboquet

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  • l’éléphant :

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  • le cul du chien

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  • la tortue

la-Tortue

La Forêt de Fontainebleau est une des « Mecque » de l’escalade. Les grimpeurs l’appellent familièrement Bleau.

Mon frère et moi étions en train de randonner sur le circuit des 25 bosses (ou ici pour de très belles photos) dans la forêt des 3 Pignons : 21 km, 900 m de dénivelé positif. Alors que nous montions péniblement l’un des pignons (Le Rocher Jean des Vignes si ma mémoire est bonne), nous avons été dépassés par 2-3 « mabouls » qui couraient sur des sentiers où nous peinions à marcher. Je me souviens de notre réaction : « ce sont qui ces fous furieux ? » Nos premiers trailers, je ne suis pas sûr que le terme existait à l’époque.

Bonne nouvelle, la course existe toujours et je pense que je vais la courir l’année prochaine.

Sinon, à part ce moment de nostalgie :

  • il continue à faire un temps de m…
  • je continue à m’entrainer contre vents et (bientôt) marées
  • J-4 avant les 20km de Bruxelles que je veux courir cool. J’espère quand même faire aussi bien (?) que l’année dernière (1h46)
  • … et surtout J-10 avant le Grand Trail des Lacs et Châteaux !!

La devise de ce trail est :

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain)

J’espère pouvoir dire dans 10 jours :

« Ils savaient que ce serait super difficile, mais ils l’ont fait » (Phil)

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Que faire quand il pleut ?

Vu le magnifique printemps que nous sommes en train de vivre (au moins en Belgique), se pose la question « Que faire quand il pleut ? » ou plus exactement « Quel pseudo-exercice physique faire pour ne pas me sentir coupable parce que je n’ai pas le courage de courir sous le fallacieux prétexte que je risque de me mouiller ? ».

Des scientifiques américains ont la solution : ils proposent un programme d’amélioration de la VO2max en 7 mn chrono 🙂 basé sur les 12 exercices suivants :

7mn Workout

Ces 12 exercices sont à enchainer rapidement, 30 secondes chacun avec une pause de 10 secondes après chaque exercice (soit un total de 7 mn), à une intensité maximale (8 sur une échelle de 10). Il est bien sur possible d’enchainer plusieurs séances de 7 mn.

D’après les auteurs de l’étude, un tel exercice mixe un entrainement en résistance avec un entrainement de type « aerobic ». Plus de détails ici et .

A essayer si vous n’avez pas le courage de sortir…

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Junior se met au Trail

Hier c’était la course des écoles de la commune d’Uccle. Voici le parcours à l’intérieur du Parc Wolvendael (environ 400 m) :

Parcours

Junior y a participé et a explosé son record de l’année précédente : 2 mn 17 s (contre 2 mn 25 s l’année dernière), soit une fantastique vitesse moyenne de 10,43 km/h et donc un marathon potentiellement couru en – approximativement –  5 h 40 mn d’après ma formule magique.

Le champion au départ :Departpuis en plein effort :Effortet enfin, après l’arrivée, avec la médaille (la même que celle de Papa) :MedailleBravo à lui, je vais peut-être le laisser courir le GTLC à ma place 🙂

 

 

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Mon week-end coup de poing

Comme annoncé dans un post précédent, j’ai profité du week-end de l’Ascension (terme prédestiné pour un trailer :-)) pour un entrainement « coup de poing ».

J’ai commencé Jeudi par une première sortie de 22 km et 400 m de dénivelé sur Bruxelles. Si, si, c’est possible, il suffit de tourner comme un con un écureuil sur un parcours contenant une grosse côte.

Suite à l’annulation de ma participation aux Crêtes de Spa, l’hôtel Hôtel Radisson Blue de Spa avait accepté de reporter notre réservation à une date ultérieure …. et c’était ce week-end. Pendant que femme, enfant et belle-mère barbotaient aux Thermes de Spa, j’en ai profité pour me faire deux sorties à Spa :

  • Vendredi : 10 km / 400 m de dénivelé autour de Spa histoire de se dérouiller les jambes,
  • Samedi : 32 km / 900 m de dénivelé autour de Spa en empruntant une partie du parcours des Crêtes de Spa.

J’ai couru les 3 sorties entre 9 et 10 km/h. Le temps n’était malheureusement pas de la partie et j’ai été trempé sur mes 2 sorties à Spa (eau froide, je précise). L’été belge n’aura duré que 1 semaine…

Ma grosse sortie de Samedi m’a apporté plusieurs enseignements :

  1. je me demande comment je vais pouvoir finir le Grand Trail des Lacs et Châteaux dans 3 semaines. 2 fois la distance et 2,5 fois le dénivelé…
  2. j’ai testé une alimentation en course à base de fruits secs (bananes / abricots) et c’était parfait. Pas de difficultés à avaler, pas de mal à l’estomac et le plein d’énergie,
  3. j’ai testé mon nouveau sac à dos et il est parfait : léger, confortable (on ne le sent pas) très pratique avec les poches sur le devant,
  4. j’adore toujours mes Mizuno Trail,
  5. si j’ai trouvé chaussure à mon pied, je n’ai pas encore trouvé chaussettes. Toujours des ampoules après 20 km…
  6. Et surtout, j’ai pris mon pied ! Les forêts de sapins autour de Spa, la traversée de la Fagne de Malchamps, j’ai enfin découvert le vrai plaisir du trail, retrouvé la sensation de partir à l’aventure (avec une carte qui a pris l’eau :-)) comme à l’époque où je faisais du vélo.

Fagne Malchamps

Pour résumer : un bon week-end pour le moral comme pour le physique. Le week-end prochain (Pente-côte, doublement prédestiné pour un trailer :-)), trois jours d’entrainement sur Bruxelles avec l’objectif de faire 70 km et 1.500 m de dénivelé.

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20 kilomètres de Bruxelles, gare à la STIB

Cette année, vous êtes prévenus : les agents de la STIB vous attendront aux sorties de métro à proximité du départ du 20 kilomètres de Bruxelles comme expliqué ici. Heureusement que la STIB est le partenaire privilégié des 20 km de Bruxelles comme indiqué sur leur site. Pour les partenaires non-privilégiés, ils font quoi ? Ils tirent ? 🙂

Plus sérieusement, il est normal que les usagers payent, et la plupart l’ont fait l’année dernière puisque seulement 39 PV ont été dressés l’année dernière (pour 50.000 coureurs). Le problème est que les années précédentes, un billet STIB était annexé au dossard. Certains des verbalisés de l’année dernière ont sans doute pensé en toute bonne foi que le transport était gratuit ce jour-là et se sont senti piégés.

Pour mesurer l’ardeur habituelle de la STIB à contrôler les billets, sachez que je suis usager quotidien du métro bruxellois depuis 4 ans et, sur cette période, j’ai été controlé 3 fois en tout et pour tout. Disons les choses clairement : c’est un réglement de comptes / bras de fer entre l’organisation des 20 km et la STIB et on ne connait pas encore le gagnant. Pour les perdants, au moins c’est clair : nous, les coureurs. Le prix de l’inscription n’a pas été diminué du montant de 1 Euro que l’organisation ne reverse plus à la STIB et vous devez maintenant acheter un billet de 2,50 Euros.

Pas grave, on continuera à la courir quand même cette course. 🙂

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10 km d’Uccle – 5 mai 2013

 

4 jours après le Spartacus Run, me voici à nouveau au départ d’une compétition, les 10 km d’Uccle. Pour les français qui lisent ce blog, Uccle est la commune de Bruxelles privilégiée par les exilés fiscaux 🙂

Là encore, cette course remplace une séance de fractionné, le frisson de la compétition m’incitant à me dépasser. L’épreuve n’est pas très intéressante mais présente l’avantage de se dérouler pas loin de chez moi.

Le parcours 

parcoursDépart / Arrivée à l’hippodrome (désaffecté) de Boitsfort.  Deux difficultés majeures : 1 raidillon de 200 m à 4,5 km avant de faire le tour de l’Observatoire, un long faux plat de 1,4 km sur la Chaussée de Waterloo et l’avenue de Fort-Jaco à partir du 7ème kilomètre. Cela donne ce profil :

Profil 10 km Uccle

Les barres pointillées verticales correspondent aux kilomètres. Ce n’est pas top mais c’est tout ce que je sais faire avec ma super montre GPS.

Un détail : le parcours fait 9,9 km (9,94 km d’après mon GPS et j’ai coupé les virages).

La course

Je visais 45’00 … et j’ai fait 45’04. Grrrr…. Je suis tout de même satisfait, mon temps de l’an dernier étant de 49’57. Belle progression. J’ai battu au passage mon record du 5 km (21’57 contre 23’30) et bien entendu mon record du 10 km. Autre motif de satisfaction : je me sentais particulièrement bien dans les côtes. C’est bon signe !

Je finis dans les 360 premiers (sur 3.500 classés), dans les 80 premiers de ma catégorie d’âge. Le vainqueur (qui fait partie de ma catégorie :-() a couru en 33’21 ». Encore 12 mn à gratter, l’année prochaine, je vise les 40 mn. 😉

L’organisation

Rien à redire, départ à l’heure, de nombreux ravitaillements, une médaille un peu pourrie à l’arrivée, une bouteille d’eau et bananes à volonté. Il faudra que je fasse un post un jour sur le fruit extraordinaire qu’est la banane pour les coureurs (en tout cas pour moi).

Par contre, j’ai trouvé particulièrement « petit » le stand qui vendait des quartiers d’orange à 0,50 €.

Le matériel

Cette fois-ci, j’ai couru avec mes Mizuno Running. J’en suis à 200 km avec et je continue à ne pas me sentir à l’aise. Elles sont très légères, dynamiques mais ne me tiennent pas assez le pied. J’ai toujours l’impression que mon pied gauche va partir sur le côté et j’hésite donc à vraiment m’arracher, surtout dans les descentes. Je me suis décidé à aller voir un podologue la semaine prochaine pour vérifier ma posture. Quant à la Nike GPS, pas de problèmes cette fois-ci.

Prochain objectif : le 20 km de Bruxelles le 26 mai (que je courrai calme, en guise de sortie d’entrainement) suivi du Grand Trail des Lacs et Châteaux le 1er Juin.

Je vais profiter du pont de l’Ascension pour faire un week-end « coup de poing » distance + dénivelé. Je continue en parallèle un entrainement Jiwok d’amélioration de la VMA, je ferai un post à ce sujet dans un mois.

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