Jiwok, mon avis après un mois d’utilisation

Comme promis dans un post précédent, j’ai essayé pendant un mois le service Jiwok.

Principe de fonctionnement

Le principe est de générer en format MP3 des séances d’entraînement en mixant de la musique (la votre ou celle proposée par le site) et les consignes des coaches.

Plans d’entraînement

Les plans d’entraînement sont structurés autour d’objectifs ou de thèmes :

Entrainements

A chaque fois, plusieurs entraînements sont disponibles en fonction du nombre de séances hebdomadaire que vous êtes prêt à réaliser. Pour cet essai, j’ai choisi l’entraînement suivant : « Courir plus vite en améliorant sa VMA, 3 séances par semaine pendant 4 semaines » que j’ai plus ou moins suivi. Comme j’ai récupéré tous les MP3, je vais profiter du mois de Juin pour refaire le programme sérieusement.

Quand on parle de coach, on pense à « entraînement personnalisé ». Malheureusement, les entraînements n’ont rien de personnalisé en dehors du niveau Débutant / Intermédiaire / Confirmé qui correspond au nombre de séances hebdomadaires. Sexe, âge, poids, Fréquence Cardiaque Maximale, VMA, précédentes performances, performances cibles… ne sont pas des variables de calibrage de l’entraînement. Aucun aménagement non plus en cours d’entraînement pour tenir compte de votre progression. Question coaching, c’est proche du zéro absolu… même si vous pouvez poser des questions en ligne aux coaches (pas testé).

Le prix

Voici les formules :

Prix

Comme il s’agissait d’un essai, j’ai choisi la formule « Pass 1 mois » et ai donc investi 7,90 Euros, le prix d’une revue de running. Ce prix donne l’accès à l’ensemble des plans d’entraînement Jiwok mais ne vous permet de générer les MP3 que d’un plan à la fois. Avis aux petits malins qui espèrent piller le site en s’abonnant puis en résiliant dans la foulée… 🙂 Vous pouvez toutefois changer de plan à volonté.

Personnellement, je déteste cette mention :

A propos de votre abonnement Jiwok
Pour éviter toute discontinuité de votre pass, votre abonnement Jiwok sera renouvelé automatiquement sur une période équivalente à celle initialement souscrite. Vous pouvez bien sûr annuler le renouvellement automatique de votre abonnement à tout moment à partir de la page « Mon compte ». La notification de résilier l’abonnement devra être faite par le membre à Jiwok au plus tard 48 h avant la date d’échéance de l’abonnement en cours. 
 

qui me semble très hypocrite. J’ai payé avec le service eCarteBleue donc bonne chance pour la reconduction automatique au cas où j’oublie de renouveler mon abonnement 😀 (j’ai finalement résilié).

Au final, un an d’abonnement vous coûte – dans le meilleur des cas – 60 Euros, ce qui n’est pas rien.

Les témoignages

Le rédacteur en chef doit être un ancien de la Pravda à l’époque stalinienne. Jiwok est un monde extraordinaire où n’importe qui peut devenir un champion de la course à pied et cela fonctionne à chaque fois ! Merci Jiwok ! Soyons sérieux…

L’interaction avec l’I*Pod / I*Phone

J’ai un I*Pod Touch. L’intégration de Jiwok avec le monde I*Pod / I*Phone est quasi-nulle : les fichiers MP3 ne sont pas générés avec les bons tags (ou pas avec les mêmes pour une même session d’entraînement) et il faut donc se battre avec I*Tunes pour les regrouper ensemble.

Quant à l’application I*Phone, elle est rudimentaire, l’ergonomie est d’époque Brejnevienne (j’aime les métaphores soviétiques). Quand je l’ai testée, elle ne permettait de conserver que 5 entrainements en ligne. A priori cette limitation a sauté dans la dernière version mais je n’ai pas réessayé.

Les fichiers MP3

Moi qui n’ai pas la chance d’avoir une montre GPS qui gère correctement les intervalles, j’apprécie d’avoir un charmante voix qui m’informe du moment où je dois accélérer, du moment où je dois ralentir. Je regrette qu’il n’y ait pas au début de la séance un rappel de son contenu. Les messages sont parfois erronés (VMA au lieu de Fréquence Cardiaque Maximale dans la séance 2 par exemple !). Les messages ne sont bien évidemment pas personnalisés. On entend « Cours à 70 % de ta fréquence cardiaque maximale pendant 10 mn » (au fait c’est combien déjà ???? Moi, je suis incapable de m’en souvenir) alors qu’on aimerait entendre « Grosse feignasse, bouge toi le cul si tu ne veux pas être ridicule à l’UTMB, tu vas me faire monter ton coeur à 155 pulsations pendant 10 minutes ».

La musique offerte sur le site est correcte. Si vous utilisez votre propre musique il arrive que le même morceau soit présenté plusieurs fois, mais rien de bien grave.

CONCLUSION

Je trouve sympa le principe d’entrecouper sa musique avec des instructions d’entraînement, j’ai personnellement apprécié de courir avec les MP3 Jiwok et ne pas avoir à regarder ma montre pour savoir quand commencer à accélérer ou ralentir. J’ai recupéré tous les MP3 et peux donc recommencer à l’envie le même entrainement.

Le problème du service est son prix. Pour 60 Euros par an, on serait en droit d’attendre un coaching personnalisé prenant en compte des paramètres individuels (au départ, en cours d’entraînement). Même les fréquences cardiaques ne sont pas personnalisées dans les MP3. Les entraînements Jiwok sont au niveau des entraînements « lambda » que vous trouvez dans les magazines de running, rien de plus. Un « vrai coach » c’est autre chose… 

A noter que le magazine Zatopek publie (gratuitement) des programmes d’entraînement 10 km, 20 km et Marathon personnalisables ici. Comme quoi, ce n’est pas si compliqué.

Au final, investissez 60 euros ailleurs :

  • dans une montre qui sait gérer les intervalles si vous êtes un fainéant qui ne veut pas regarder sa montre en courant,
  • dans une licence dans un club d’athlétisme avec un vrai coach en chair et en os (il vous restera même de l’argent pour lui offrir quelques bières).

Si vous voulez vous faire une idée, vous pouvez tester gratuitement le service sur une séance.

De mon côté, je vais gratouiller sur Internet pour trouver une solution (Audacity ?) qui me permettrait de générer mes propres MP3 d’entraînement. Ca doit être possible sans trop d’effort. Quant aux plans d’entrainement, Google est ton ami…

Autre option, des applications comme Runkeeper ou Nike Plus qui, si elles ne font pas déjà, ne vont sans doute pas tarder à le faire en s’appuyant sur les capacités de synthèse vocale des smartphones. Avis aux geeks, voici une idée de start-up 🙂

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Traces GPS dans UlTraMaBouls

J’ai maintenant ajouté les traces GPS des courses suivantes :

Vous pouvez downloader les fichiers GPX  (je purgerai les champs time à l’occasion), vous promener sur le parcours, vérifier les altitudes annoncées par les organisateurs…

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Bilan Entrainement Phase III

La phase III de mon entraînement ciblait le Grand Trail des Lacs et Châteaux avec trois courses intermédiaires, pour travailler ma vitesse (et m’amuser un peu) :

Mes objectifs d’entrainement étaient les suivants :

  • 4 sorties par semaine, distance cumulée : 70 km
  • 1 sortie longue (> 30 km)
  • 1 sortie moyenne (> 20 km) en côte
  • 1 sortie courte (> 10 km) en fractionné, vitesse
  • 1 sortie courte (> 10 km) en côte, intensité.

Voici le résultat concret (avec réaménagement du programme les semaines de course) :

Entrainement Phase III

Disons que le résultat est – encore une fois – mi-figue / mi-raisin.

Points négatifs :

  • J’ai « séché » une semaine complète, heureusement en début de phase
  • 1 seule sortie longue au lieu des 4 prévues (cela ne m’a pas été trop dommageable puisque j’ai pu tenir la distance au GTLC)
  • 3 séances hebdomadaires au lieu des 4 prévues
  • J’ai toujours autant de mal à me motiver pour des séances de fractionné : le week-end étant réservé aux sorties moyennes / longues, je devais positionner mes séances de fractionné en semaine, après les heures de bureau. Dans la réalité, j’ai remplacé la plupart des séances de fractionné par des sorties courtes (retour du bureau en courant). Difficile de faire du fractionné sur les trottoirs Bruxellois…

Points positifs :

  • j’ai atteint tous mes objectifs de course, y compris l’objectif principal
  • le changement de parcours m’a fait énormément de bien, je me sens particulièrement à l’aise dans les côtes.

Côté diététique, pas d’excès … ni de réelle diète. Voilà bien un point où je dois encore progresser. Je continue ma cure de spiruline et j’ai l’impression que cela me fait du bien. 

Et maintenant ?

Repos complet pendant une semaine. Je vais ensuite repasser à 3/4 sorties par semaine pendant les mois de juin et juillet, 20 km maximum, en me concentrant sur le qualitatif : position, foulée, rythme.

J’ai commencé un programme Jiwok d’amélioration de la VMA que j’ai délaissé au bout de 3 séances. Je vais le reprendre à zéro et m’y atteler sérieusement.

Fin juillet, je ferai un état des lieux de mon état de forme et de ma motivation et fixerait mes objectifs de fin d’année. En l’état actuel :

  • je renonce à l’Ecotrail de Bruxelles. Même si le nouveau parcours semble plus « trail » que l’année passée, la monotonie du tracé me déprime. J’ai déjà du mal à me motiver pour courir 3 heures en Forêt de Soignes alors y passer 8 à 10 heures…
  • je courrai très probablement le marathon de Bruxelles, au minimum le semi
  • je cherche une course pour gagner 1 ou 2 points UTMB. Peut-être le Trail de la Côte d’Opale qui m’a été chaudement recommandé par un collègue.

Enfin et surtout, je vais passer plus de temps avec ma femme et mon fils. Entre le travail, les entrainements et les courses, j’ai été très absent.

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GTLC – Grand Trail des Lacs et Chateaux – 1er Juin 2013

Comme prévu, nous avons couru – et terminé 🙂 –  le Trail des Barjots (une des courses du Grand Trail des Lacs et Châteaux) ce samedi.

Nous visions un objectif de 10h00 et nous avons mis 8h33, à peu près à la même vitesse que le Trail des Bosses (7,5 km/h).

La course était annoncée comme faisant 66 km et 2.516 m de dénivelé positif, nous l’avons mesurée à 64 km et 1.705 m de dénivelé positif. Passons sur les 2 km de différence sur la distance qui sont une marge d’erreur raisonnable.

Par contre, entre 2.516 m de dénivelé positif annoncé et 1.705 m de de dénivelé positif réel, on est loin de l’erreur expérimentale. Nous hésitons donc entre plusieurs scénarios :

  • la montre GPS de mon frère (une Suunto Ambit) ne fonctionne pas bien (c’est juste la meilleure),
  • l’organisateur ne sait pas ce qu’est un dénivelé positif,
  • l’organisateur n’a pas un GPS fiable.

Pas grave, allez vous me dire. Il suffit de télécharger la trace GPS sur le site de l’organisateur et tout équivoque sera levée. Manque de bol : impossible de trouver la moindre description du parcours.

Faisons un peu de mathématiques en revenant à la méthode de calcul des points UTMB.

« Pour les courses en une seule étape, une évaluation de l’effort est réalisée en additionnant la distance exprimée en km et le centième du dénivelé positif exprimé en mètres. Par exemple, l’effort estimé d’une course de 65 km et 3500 m de dénivelé positif est : 65 + 3500/100 = 100.

Aucune course représentant un effort inférieur à 65 ne peut être qualificative.
Une course avec un effort supérieur à 65 mais ne présentant pas un dénivelé positif significatif et/ou un parcours suffisamment technique pourra ne pas être qualificative.

En règle générale, les courses valent :

  • 1 point pour un effort estimé compris entre 65 et 89,
  • 2 points pour un effort compris entre 90 et 129,
  • 3 points pour un effort compris entre 130 et 179,
  • 4 points au delà. « 

Appliquons cette formule au Trail des Barjots :

  • Chiffres organisateur : 66 km + 2.516 / 100 = 91 => 2 points UTMB (de justesse),
  • Chiffres mesurés : 64 km + 1.705 / 100 = 81 => 1 point UTMB (loin du compte).

Reste la possibilité que le comité UTMB dans sa grande sagesse ait toutefois décidé d’octroyer 1 point supplémentaire eu égard à la difficulté du parcours…

Je vous laisse deviner le scénario que nous privilégions. 🙂 Pas grave, on a gagné nos deux points UTMB et pouvons donc nous inscrire à la CCC !

Avant de rentrer dans la description du parcours, nous voudrions mettre en garde les futurs participants sur l’existence de failles spatio-temporelles sur le parcours : des personnes qui étaient derrière nous se retrouvaient brutalement devant nous quelques kilomètres plus loin et ce, sans nous avoir doublés (le parcours est presque toujours en mono-trace mais fait de nombreuses épingles se prêtant bien à des raccourcis). No comment. Avant d’instaurer les contrôles anti-dopage à l’arrivée des trails, pourquoi ne pas instaurer des contrôles des traces GPS ? Quasiment tous les coureurs en ont un.

  • Le parcours

Le trail démarre au Lac de la Gileppe et se termine à Surister en passant par Spa. Sur le chemin, on croise 3 autres lacs (de mémoire) et un seul château, le château de Franchimont. Le parcours est quasiment à 100 % sur des chemins, beaucoup en forêt, le long des rivières. Le parcours alterne des grandes phases très roulantes (plat le long des rivières, descentes en forêt) et des raidillons où il faut marcher. Le parcours est très beau, surtout le long des rivières vers la fin du parcours. Voici la trace GPS :

[map style= »width: auto; height:300px; margin:20px 0px 20px 0px; border: 1px solid black; » gpx= »http://ultramabouls.com/wp-content/uploads/GTLC.gpx »]

  • L’organisation

L’organisation est très bien. 3 ravitaillements sur le parcours (environ à 17, 36 et 51 km) avec le minimum nécessaire (sucré / salé, fruits, eau et coca). Certains concurrents se sont plaints du fléchage, nous avons quant à nous relevé uniquement trois « points difficiles » :

  • au kilomètre 23 : un simple marquage au sol (flèche orange, sans autre mention) indique qu’il faut tourner à droite pour passer sous l’autoroute E40. Si des concurrents ne nous avaient pas précédés, on serait passé à côté;
  • au kilomètre 30,8 : nous n’avons pas vu le « tourne-à-droite » en forêt et sommes partis tout droit pendant environ 200 m avant de rebrousser chemin;
  • au kilomètre 36,5 : sur les hauteurs de Spa, le parcours fait une étrange épingle (descente sur une dizaine de mètres suivie d’une remontée immédiate sur le flanc de la montagne alors qu’un chemin s’ouvre devant nous) que nous avons failli manquer.

Le reste était parfait, au niveau de l’organisation du Trail des Bosses.

  • Le matériel 

Ma montre GPS Nike+ m’a lâchée au bout de 8h11 mais – heureusement – j’ai pu récupérer les 62 premiers kilomètres. Mes moyennes ne seront donc pas trop impactées. Je reste toujours sur le même avis : très bon GPS pour une utilisation « sportif du dimanche ». Sinon…

Mes Mizuno Ascend 7M sont parfaites. Bonne accroche, excellente tenue du pied. Rien à redire.

Mon sac à dos Salomon est parfait lui aussi. J’étais chargé comme une mule (1,5 l d’eau plus des rations de survie pour 1 semaine au cas où je me perde). Je ne l’ai pas senti.

Au niveau de l’alimentation, nous avons mangé toutes les 30 mn en alternant :

et épisodiquement :

Nous avons fini fatigués mais n’avons pas connu de grosse défaillance sur le parcours. Dans le futur, nous resterons sur ce ratio « manger toutes les 30 mn ».

CONCLUSION

Ce trail nous a beaucoup rappelé le Trail des Bosses : parcours de difficulté semblable, organisation professionnelle, fléchage impeccable. Le parcours est joli, même si on espérait voir plus de châteaux (notamment celui-ci qui figure pourtant le site de l’organisation).

En dehors de la polémique sur le nombre de points UTMB pour le Trail des Barjots, nous recommandons sans conteste ce trail … mais inscrivez-vous au parcours de 84 km pour assurer les 2 points UTMB … même si le dénivelé annoncé est probablement erroné (3.082m alors que le parcours est le même que le 66 km, en dehors des 18 premiers kilomètres entre le Lac d’Eupen et le lac de la Gileppe si nous avons bien compris le briefing) 😉

 

 

 

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GTLC – Grand Trail des Lacs et Chateaux, J-2

Nous voici à 2 jours du Grand Trail des Lacs et Châteaux et la pression monte.

Nous sommes inscrits sur le Trail des Barjots (le Trail des Mabouls reste à créer…) soit environ 66 km et 2.516 m de dénivelé positif entre le Lac de la Gileppe et Surister. Ce trail est qualificatif pour les courses UTMB®/CCC®/TDS et rapporte 2 points.

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A l’heure où nous écrivons, le parcours n’est pas encore publié. Les dernières prévisions météo sont un peu meilleures (matin et après-midi) :

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Le défi est conséquent puisque nous devons :

  • courir 50 % de plus que la plus longue course que nous ayons couru jusqu’à présent (le Trail des Bosses avec 44 km),
  • encaisser 2,75 fois plus de dénivelé que notre précédent record (2.516 m contre 920 m, là encore au Trail des Bosses).

Est-ce raisonnable ? Nous avons la faiblesse de penser que oui, l’entrainement a été sérieux. Il y a deux ans 1/2, nous nous alignions sur le marathon de Bruxelles sans jamais avoir couru plus de 30 km … et nous avons réussi.

Notre objectif est de finir dans les temps pour récupérer les 2 points UTMB, en visant un temps de 10h00, dans les bons derniers mais le classement est sans importance.

A part ça – pur hasard –  je viens de finir le livre « Eat and Run » de Scott Jurek, une des légendes de l’Ultra-trail. Intéressant, je ferais une article dessus la semaine prochaine.

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20 km de Bruxelles – 26 mai 2013

J’ai déjà longuement décrit le 20 km de Bruxelles et, comme le parcours reste identique d’une année sur l’autre, je ne reviendrais pas dessus.

Le 20 km est la première course que j’ai courue et mes performances s’améliorent chaque année :

  • 2011 : 2h16’04 » (je démarrais la course à pied)
  • 2012 : 1h46’31 »
  • 2013 : 1h35’39 »

Quelle progression !

Je suis très content sachant que je n’ai pas forcé pour ne pas me griller avant la prochaine course samedi. Bizarrement, mon plus mauvais kilomètre est celui à l’entrée du Bois de la Cambre (7ème) qui n’est pourtant pas le plus difficile. Je me souviens avoir eu un coup de blues à ce moment, bonne démonstration de l’influence du moral 😉

J’avais la chance de partir dans les 6.000 premiers, ce qui m’a évité les classiques bouchons du départ. Contrairement aux précédentes années où il avait fait très chaud, il faisait une température idéale pour courir : frais, sans pluie. Tout ceci m’a sans doute aidé à battre mon record. Je pense que c’est le cas de beaucoup de personnes. Mon savant échantillonnage sur 2 personnes me confirme que le parcours était particulièrement roulant cette année. 🙂

Un invité de marque cette année : le prince Philippe (héritier du trône de Belgique) qui a couru en 1h55’18 (pour un objectif annoncé de 2h30, histoire de ne pas prendre de risques ;-)). Son popularité semble faible : l’annonce de sa participation (au moins dans mon sas de départ) n’a recueilli qu’indifférence, voire quelques sifflets.

Maintenant, trêve de plaisanterie, il faut se concentrer sur la course de Samedi et la météo annoncée n’est pas top :

Météo Samedi

Au moins on n’aura pas chaud 😉

Au programme de la semaine : 2-3 sorties cools pour entretenir la mécanique.

Samedi soir (tard dans la nuit ?), je saurai si je mérite le titre d’ultra-trailer. Mon épouse espère que je renoncerai ensuite définitivement aux courses supérieures à un semi-marathon. 🙁

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Comment choisir une chaussure de running ?

Un grand merci à Monsieur Nicolas Poiré, podologue sur Bruxelles, qui m’a permis de reprendre in extenso son article sur la bonne manière de choisir une chaussure de running. Vous trouvez plein d’autres informations utiles sur son site.

Je retiens plus particulièrement des descriptions de plusieurs pathologies classiques pour les coureurs :

Ne vous laissez pas pourrir la vie par une douleur et allez consulter !

Moi, c’est fait 🙂

 

La chaussure de course à la loupe

Pour bien choisir ses chaussures, il faut avant tout bien connaître son pied. Tous les coureurs n’ont pas la même foulée. Que votre pied soit pronateur, supinateur ou universel, les marques de sport adaptent des modèles à chaque type de foulée.

On choisit ses chaussures de course selon 6 critères :

  • Son type de foulée,
  • Sa pointure,
  • Son poids,
  • La fréquence d’entraînement,
  • Les sensations recherchées,
  • le type de terrain de course.

Répondre à ces critères lors du choix de vos baskets permet d’éviter les blessures à long terme.

1. Soyez attentif à votre type de foulée

Les appuis sont différents selon le type de foulée. Le podologue pourra déjà en regardant les zones d’usure de la basket usagée déterminer votre type de foulée.

Le pied supinateur

Le pied supinateur attaque le sol sur le bord externe du talon. Le milieu de phase d’appui est caractérisé par une bascule insuffisante en pronation. Le pied se déroule donc sur le bord externe de la chaussure.

Le pied supinateur attaque le sol sur le bord externe du talon. Le milieu de phase d'appui est caractérisé par une bascule insuffisante en pronation. Le pied se déroule donc sur le bord externe de la chaussure.

Le pied universel

Le pied universel effectue une pronation suffisante de 4°, la palette métatarsienne s’étale progressivement au sol pour finir le pas sur le premier rayon. le temps d’appui est long sous les têtes métatarsiennes médiales ce qui explique une usure centrale de la basket.

Le pied universel effectue une pronation suffisante de 4°, la palette métatarsienne s'étale progressivement au sol pour finir le pas sur le premier rayon. le temps d'appui est long sous les têtes métatarsiennes médiales ce qui explique une usure centrale de la basket.

Le pied pronateur

Le coureur pronateur se distingue par des appuis internes excessifs qui découle d’une hypermobilité du pied en pronation (> 4°).

Le coureur pronateur se distingue par des appuis internes excessifs qui découle d'une hypermobilité du pied en pronation (> 4°).

2. Sa pointure

Lorsque vous courez, votre pied glisse sur la semelle intérieure pour avancer de plusieurs millimètres, voire d’un centimètre. Vous devez donc vous assurer quand vous essayez une chaussure que vos orteils ne butent pas sur l’avant. Sinon, gare aux ampoules et aux ongles noirs ! En général, il faut laisser un centimètre entre les orteils et le bout de la chaussure.

3. Son poids

On ne choisit pas le même modèle selon que l’on pèse 60 ou 90 kg. Au dessus de 80kg, il est conseillé de donner la priorité à l’amorti, de privilégier une gomme plus ferme et épaisse au niveau du talon. Les athlètes qui font moins de 80 kg doivent eux tenir compte d’autres critères comme la fréquence à laquelle ils courent ainsi que le type de terrain sur lequel ils courent. Ils peuvent adopter des chaussures très légères pour la compétition (entre 150 et 250 grammes), ce que ne peuvent pas faire les autres.

4. La fréquence d’entraînement

N’attendez pas la blessure pour changer vos runnings. Pour le remplacement de vos chaussures, comptez en terme de kilomètres, pas de semaines ou mois. Si vous ne voulez pas changer de runnings trop souvent, il vous est conseillé de plutôt choisir des chaussures à semelle extérieure épaisse. Elles vous permettent de courir entre 1500 et 2000 kilomètres, soit les changer après environ 1 an si on coure 30km par semaine. Pour les plus légères, comptez 500 kilomètres maximum.

5. Les sensations recherchées

Malgré ses qualités de dynamisme, stabilité, amorti, accroche, … souvent vantées par les marques, n’hésitez pas avant tout à tester votre chaussure à la main !! La chaussure devra se plier au tiers antérieur uniquement, ne pas vriller lorsqu’on la tord et assurer un contrefort rigide.

Ce n’est qu’après avoir réalisé ces 3 tests de « conformité » que vous pourrez à loisir juger de ses qualités d’amorti, stabilité, dynamisme, … mais cette fois ci, baskets aux pieds !

6. Le type de terrain de course

Votre chaussure doit être adaptée à la surface sur laquelle vous courez. Un coureur qui privilégie la route doit avoir un bon amorti et une semelle plutôt lisse, une semelle extérieure accrocheuse vous ferait perdre de l’énergie inutilement. Si vous courez sur des chemins, votre modèle doit vous apporter un bon maintien du pied et une semelle crantée, adaptée aux obstacles naturels.

Quelle chaussure finalement choisir ?

Un premier conseil est d’éviter les nouveautés ! Si votre ancienne paire de chaussures vous convenait parfaitement, n’hésitez pas à racheter le même modèle. L’adaptation sera rapide et vous n’aurez pas de mauvaise surprise. Si, en revanche, vous « n’étiez pas très bien dans vos baskets », changez ! Idem si vous envisagez de changer de terrain et vous lancer dans le trail par exemple…

Quelques conseils en vrac lors de l’achat !

  • Essayez vos chaussures en fin de journée lorsque votre pied est un peu gonflé (ce qu’il sera pendant une course).
  • Préférez les lacets en coton, épais et accrocheurs plutôt que des lacets plastifiés, rigides et glissants qui se dénouent en course.
  • Laissez toujours un doigt d’écart entre les orteils et le bout de la chaussure.
  • Testez la flexion, la torsion et le contrefort afin de juger du bon rapport rigidité/souplesse de votre chaussure.
  • Baskets aux pieds, n’hésitez pas à réaliser quelques foulées dans le magasin. Certains magasins spécialisés disposent d’un tapis roulant.
  • L’avis d’un vendeur ne peut en aucun cas remplacer l’avis d’un professionnel de la santé.
  • Enfin, si malgré un chaussage adapté, une pathologie locomotrice devient chronique, un bilan podologique est à envisager !
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Il y a 14 ans, à Bleau

Il y a quelques jours, je me suis souvenu par hasard de notre premier contact avec le monde du trail. C’était il y a 14 ans, dans la Forêt de Fontainebleau.

La Forêt de Fontainebleau est un endroit magnifique au sud-est de Paris. Il y a 35 millions d’années, la mer occupait la place de la forêt actuelle. Elle y a laissé un sable très blanc, l’un des plus purs du monde,  qui sert pour la verrerie (Murano à Venise) ou pour les fibres optiques. C’est une forêt très vallonnée :

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avec de nombreux rochers en grès aux noms très imagés :

  • le bilboquet

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  • l’éléphant :

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  • le cul du chien

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  • la tortue

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La Forêt de Fontainebleau est une des « Mecque » de l’escalade. Les grimpeurs l’appellent familièrement Bleau.

Mon frère et moi étions en train de randonner sur le circuit des 25 bosses (ou ici pour de très belles photos) dans la forêt des 3 Pignons : 21 km, 900 m de dénivelé positif. Alors que nous montions péniblement l’un des pignons (Le Rocher Jean des Vignes si ma mémoire est bonne), nous avons été dépassés par 2-3 « mabouls » qui couraient sur des sentiers où nous peinions à marcher. Je me souviens de notre réaction : « ce sont qui ces fous furieux ? » Nos premiers trailers, je ne suis pas sûr que le terme existait à l’époque.

Bonne nouvelle, la course existe toujours et je pense que je vais la courir l’année prochaine.

Sinon, à part ce moment de nostalgie :

  • il continue à faire un temps de m…
  • je continue à m’entrainer contre vents et (bientôt) marées
  • J-4 avant les 20km de Bruxelles que je veux courir cool. J’espère quand même faire aussi bien (?) que l’année dernière (1h46)
  • … et surtout J-10 avant le Grand Trail des Lacs et Châteaux !!

La devise de ce trail est :

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain)

J’espère pouvoir dire dans 10 jours :

« Ils savaient que ce serait super difficile, mais ils l’ont fait » (Phil)

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Que faire quand il pleut ?

Vu le magnifique printemps que nous sommes en train de vivre (au moins en Belgique), se pose la question « Que faire quand il pleut ? » ou plus exactement « Quel pseudo-exercice physique faire pour ne pas me sentir coupable parce que je n’ai pas le courage de courir sous le fallacieux prétexte que je risque de me mouiller ? ».

Des scientifiques américains ont la solution : ils proposent un programme d’amélioration de la VO2max en 7 mn chrono 🙂 basé sur les 12 exercices suivants :

7mn Workout

Ces 12 exercices sont à enchainer rapidement, 30 secondes chacun avec une pause de 10 secondes après chaque exercice (soit un total de 7 mn), à une intensité maximale (8 sur une échelle de 10). Il est bien sur possible d’enchainer plusieurs séances de 7 mn.

D’après les auteurs de l’étude, un tel exercice mixe un entrainement en résistance avec un entrainement de type « aerobic ». Plus de détails ici et .

A essayer si vous n’avez pas le courage de sortir…

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Junior se met au Trail

Hier c’était la course des écoles de la commune d’Uccle. Voici le parcours à l’intérieur du Parc Wolvendael (environ 400 m) :

Parcours

Junior y a participé et a explosé son record de l’année précédente : 2 mn 17 s (contre 2 mn 25 s l’année dernière), soit une fantastique vitesse moyenne de 10,43 km/h et donc un marathon potentiellement couru en – approximativement –  5 h 40 mn d’après ma formule magique.

Le champion au départ :Departpuis en plein effort :Effortet enfin, après l’arrivée, avec la médaille (la même que celle de Papa) :MedailleBravo à lui, je vais peut-être le laisser courir le GTLC à ma place 🙂

 

 

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